Jacob # Go to Hospital, perhaps?

Il y a quelques jours de cela, je m'étais amusée avec ma mère à nous occuper du jardin à cause de nombreux chats qui avaient saccagés ses plans de fleurs. Nous avions travaillé et je m'étais même fais mal avec un des ustensiles de jardinerie. J'avais soigné correctement, mais en ne sachant pas le mal que ça m'avait fait à l'intérieur de mon corps. Cette après-midi, je passais donc la journée avec Jacob, un ami que j'appréciais beaucoup. Il était en Médecine comme moi, il m'aidait souvent mais aujourd'hui, on se baladait en ville pour décompresser. Oh, regarde, ça a l'air bon ce qu'il y a en vitrine! Je m'approchais du café où ils montraient en vitrine de nombreuses pâtisseries vraiment appétissantes. Moi qui était enceinte, ça me rendait encore plus gourmande de voir toutes ses choses. C'est alors que je sentis une douleur à mon ventre, là où était le bébé. C'était l'énième fois que ça m'arrivait aujourd'hui, c'était incompréhensible. je laissais rien paraitre, c'était sûrement le bébé qui se développait en prenant de l'espace, je n'en savais trop rien. Je me tournais vers Jacob. ça te dit qu'on s'arrête ici ? ça a l'air trop bon ! Je me pinçais la lèvre toute contente. Dommage que Read n'était pas là, il aurait vu tout l'étalage bien avant moi.

L’air était clément cet après-midi, le ciel était dégagé, rien ne laissait présager l’horrible drame qui allait s’abattre sur nos petites vies. La plupart n’en subiront que les soubresauts, mais Mary se trouve directement en son épicentre. On planifie parfois sa vie, tomber amoureux, se marier, fonder une famille, mais parfois la vie a elle aussi des plans pour nous et malheureusement ces plans ne concordent pas toujours.
Nous étions tout les deux en ville cet après-midi, Mary et moi, on déambulait dans les rues simplement pour passer un peu de temps ensemble. Je ne lui ai pas demandé comment les choses allait avec Read, cela aurait été superflu, ce type était un saint. De loin l’homme le plus parfait que je connaisse, et à voir le sourire sur le visage de Mary, elle le réalisait elle aussi. Elle semblait aux anges, elle semblait parfaitement heureuse. «Oh, regarde, ça a l'air bon ce qu'il y a en vitrine!» Dit-elle en regardant par la fenêtre d’une pâtisserie, Mary n’avait pas tord, ce semblait si délicieux qu’il était surprenant de voir qu’il en restait encore dans le présentoir. Elle me demandait si je voulais bien m’arrêter un moment, question de prendre une pause tout en savourant une ou plusieurs de ces délicieuses pâtisseries. Je lui répondis simplement par un sourire franc avant de lui ouvrir la porte. Une fois à l’intérieur je me dirigeai vers le comptoir prêt à passer ma commande; «Un grand cappuccino et une viennoise aux cerises s’il-vous-plait et tout ce qu’elle prendra.» Je me retournai vers elle le sourire encore une fois aux lèvres. « Allez, c’est pour moi aujourd’hui.»

J'étais en mode gourmande, mais il faut dire que j'adorais ça les viennoiseries en tout genre. J'étais contente que Jacob accepte et lorsqu'il entra dans la petite boutique, je ne me faisais pas prier pour y entrer à ses cotés. J'avais les yeux qui s'émerveillaient en voyant toutes ses petites sources de bonheur derrière une vitrine. «Un grand cappuccino et une viennoise aux cerises s’il-vous-plait et tout ce qu’elle prendra.» Je tournais le visage vers Jacob, un peu surprise. Je m'y attendais pas, c'était plutôt gentil de sa part. « Allez, c’est pour moi aujourd’hui.» [/b] Je rougis, je n'étais pas si habituée que ça à ce qu'on soit aussi gentil avec moi. Merci Jacob. Je souris alors que la vendeuse porta son attention sur moi. A vrai dire, il y avait tellement de bonnes choses que je ne savais plus où donner de la tête. Mais il fallait que je me décide, à force de voir tout ça, je commençais à avoir faim. Alors je prendrais le macaron aux framboises, ainsi qu'un millefeuilles à la pistache et cerise. Puis je prendrais un grand verre de jus de cranberry s'il vous plait. La vendeuse acquiesça et commençait à poser les différents mets de notre commande dans des assiettes. Je me tournais vers Jacob. Je sens qu'on va bien manger! Ça a l'air délicieux. C'est alors que je sentis à nouveau une douleur dans mon ventre. Ce n'était pas vraiment des contractions, j'étais qu'à quatre mois, pas neuf. Peut-être que le bébé bougeait déjà dans mon ventre. Je ne fis pas attention. D'ailleurs, j'avais de la chance que Jacob n'ai pas remarqué mon ventre légèrement arrondis. Ma robe était large et puis je portais un petit blouson, pour l'instant, ça passait crème. Une fois que tout était servi, payé, j'allais avec Jacob à une table. Je sais même pas par où commencer! dis-je en regardant le plateau avec des étoiles dans les yeux. D'ailleurs, faudrait qu'on parle tous les deux! Depuis le temps qu'on a pas discuté! je lui souris tendrement. C'est vrai que fallait qu'on se mette à jour, qu'on parle un peu tous les deux.

Je suis quelqu’un de plutôt généreux, j’aime bien offrir des choses aux gens, mais la plupart le prennent comme si c’était normal qu’on paie pour eux, c’est pourquoi la réaction de Mary me fit sourire. Voir la surprise et ses lèvres rapidement s’étendent pour former un magnifique sourire était tout simplement gratifiant, c’est dans ces moments que l’on réalise que les petits gestes comptent vraiment. «Je sens qu'on va bien manger! Ça a l'air délicieux.»J’écoutais Mary saliver devant ces plats, me contentant de répondre par l’affirmative, adressant au passage quelques petites mimiques charmantes à la vendeuse. Ses longues nattes brunes tombant sur ses épaules ainsi que son parfum si délicieux suffire à me faire tomber sous le charme. « Non, c’est sûr qu’avec tout ce que tu as prise tu vas te régaler, tu es sûr qu’il y aura de la place pour tout ça dans ton petit corps ?» Me décidais-je enfin à dire en regardants son assiette. Je réglai donc la note avant de suivre ma compagne blonde vers une table. Une fois assis nous étions tout deux là à regarder les pâtisseries en attendant un quelconque signal pour attaquer. Mary ne savait pas trop par où commencer, l’avantage avec ma commande c’est que je n’avais qu’une viennoise au cerise et un cappuccino encore beaucoup trop chaud. Pour moi le choix était simple. «Je crois que tu devrais finir par ton macaron, ce n’est qu’une bouché» Dis-je la bouche à moitié pleine de pâte. «D'ailleurs, faudrait qu'on parle tous les deux! Depuis le temps qu'on a pas discuté!» Je me mis à rire d’un rire franc. Normalement des phrases du genre ne présageaient rien de bon, surtout lorsqu’elles provenaient de la gente féminine, je me souviens très bien de discussions assez peu plaisantes avec des ex-copines ayant débutées de la sorte, ou encore avec ma mère… Mais bon avec Mary c’était différant et le sourire qu’elle arborait présentement suffisait à semer tout doute de mon esprit. « Je suis tout ouïe, de quoi veux-tu parler ? Ça va toujours aussi bien avec Read ? Tu as enfin décidé de m’avouer tes sentiments ?»

J'étais émerveillé sous tout ce que j'avais pris, j'adorais les pâtisseries, c'était mon pêché mignon. « Non, c’est sûr qu’avec tout ce que tu as prise tu vas te régaler, tu es sûr qu’il y aura de la place pour tout ça dans ton petit corps ?» Je me mis à rire. C'est vrai que j'avais pris beaucoup de chose, mais ça ne me faisait pas peur, j'étais une gourmande et... j'étais enceinte. Mon appétit avait doublé avec le temps, même s'il ne pouvait pas le savoir. D'ailleurs, je sentais encore une douleur dans mon ventre, rien de préoccupant. Évidemment, ne sous-estime pas mon appétit! Je souris avant de me décider à choisir ce que je pouvais manger. Je pris alors mon mille-feuilles, le prenant directement avec les mains pour croquer dedans. Ce n'était vraiment pas pratique à manger, mais tellement bon. Je posais le gâteau sur son petit papier, passant ma langue sur mes doigts pleins de crème pâtissière. J'avais lancé la discussion sur lui, je voulais qu'on parle un peu depuis le temps qu'on ne s'était pas parlé. « Je suis tout ouïe, de quoi veux-tu parler ? Ça va toujours aussi bien avec Read ? Tu as enfin décidé de m’avouer tes sentiments ?» Je me mis à sourire, je voulais parler de lui, pas de moi ! Mais je pouvais tout de même répondre à ses questions. Oui, ça se passe très bien avec Read. Je suis vraiment heureuse avec lui et … même si aux yeux de mes parents, tout va trop vite entre nous, je suis vraiment contente. Je... Puis la douleur à mon ventre devint vraiment plus forte. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Je m'essuyais les doigts avant de passer ma main sur mon tee-shirt, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Je levais les yeux vers Jacob, j'étais un peu gêné. Je... je suis enceinte de Read, jacob. On... Ce n'était vraiment pas prévu, on a pas fait exprès. Et puis... tu nous connais, on est... contre l'avortement, je ne veux pas le tuer. je devais bien en parler étant donné que le petit commençait à me faire mal aujourd'hui. Je savais que je ne pouvais pas accoucher maintenant, c'était trop tôt. Il a même demandé ma main à mes parents... dis-je en tendant ma main libre où il y avait ma bague. J'étais fière de l'arborer. je te le dis parce que... Je gémissais soudainement, c'était vraiment douloureux. Je me sentais vraiment paniqué. Depuis tout à l'heure, je commence à avoir mal au ventre... j'ai vraiment très mal et... il n'est qu'à 4 mois de grossesse, ça se voit à peine... il... je serrais le bord de la table, la douleur s'emplifiait petit à petit. J'en avais les larmes aux yeux.

Je rigolai un peu devant la voracité de Mary, d’habitude les filles comme elle ne mangeait pas autant, si ce n’est lorsqu’elles étaient en peine d’amour, mais ici ce n’était visiblement pas le cas. Elle devait faire beaucoup de sport vu sa taille en comparaison à sa gourmandise, ça ou… Enfin elle ne pouvait pas être enceinte, je n’étais même pas sûr qu’elle et Read ait consommé leur mariage, et puis il y a une marge entre s’adonner aux plaisirs charnelles et porter la vie. «Évidemment, ne sous-estime pas mon appétit!» Avec cette remarque la jolie blonde m’arracha un sourire, ainsi qu’une remarque avec une pointe de défi; « Je parie que tu ne pourras même pas finir ton mille-feuilles.» Je la regardai amusé, tout en sirotant mon capuccino, alors qu’elle se léchait les doigts pleins de crème pâtissière. Le liquide encore beaucoup trop chaud m’arracha une grimace alors qu’il entra douloureusement en contact avec ma langue.« Oui, ça se passe très bien avec Read. Je suis vraiment heureuse avec lui et … même si aux yeux de mes parents, tout va trop vite entre nous, je suis vraiment contente. Je..» J’étais évidemment ravi d’entendre tout cela, et puis bon l’opinion des parents n’est pas ce qu’il y a de plus important non plus dans nos relations amoureuse, cependant j’attendais la suite avec un peu d’appréhension, que pouvait-elle autant hésité à me dire. Soudain son visage changea, elle semblait être sous d’importante douleur, tout en passant sa main sur son ventre elle m’avoua son secret. «Je... je suis enceinte de Read, jacob. On... Ce n'était vraiment pas prévu, on a pas fait exprès. Et puis... tu nous connais, on est... contre l'avortement, je ne veux pas le tuer.» Le rouge lui avait monté aux joues, elle était visiblement embarrassé par cette situation, je ne pu m’empêcher d’essayer de la rassurer. «Tu n’as pas à avoir honte, avoir un enfant n’est pas la pire chose qu’il puisse vous arriver dans la vie, en fait c’est plutôt un cadeau, un peu avant noël certes, mais un très beau cadeau.» Je pris une pause, n’étant moi-même pas vraiment convaincu par mes propos, j’espérais cependant qu’elle y croit.« Il a même demandé ma main à mes parents...» Read était vraiment un type bien « Et puis vous êtes amoureux Read et toi, vous avez de bon amis qui saurons vous épauler, on est là pour vous, tu n’as pas à t’inquiéter et sache que je trouve noble le fait que tu veuilles le garder. Et peu importe ce qu’en dise tes parents, vous avez ma bénédiction.» Cette dernière partie était véritablement franche, je croyais dur comme fer en chacun de mes mots. Mary lâcha soudain un gémissement qui m’inquiéta au plus haut point, ce n’était pas l’un de ceux qu’on attendait dans une chambre à coucher, mais plutôt ceux que l’on entend dans les couloirs d’un hôpital. «Depuis tout à l'heure, je commence à avoir mal au ventre... j'ai vraiment très mal et... il n'est qu'à 4 mois de grossesse, ça se voit à peine... il...» J’avais déjà deviné que sa douleur provenait du bébé, mais je n’avais pas imaginé qu’elle en soit déjà presque à la moitié de sa grossesse, une douleur à ce stade n’annonçait rien de bon, et les risques pour la mère était considérable. «Mary, je sais que c’est douloureux, mais j’aimerais que tu te concentre, as-tu fait une chute récemment, manger quelque chose d’inhabituel, consommer quelconque substance illicite ou reçu un coup ? C’est important, chaque petit détail compte ? Ce n’est surement rien de grave, mais vaut mieux être prudent.» Je crois que je venais de bousiller le côté rassurant que je voulais lui montrer, mais en vérité cette situation me faisait très peur pour elle…