are you ready for a miracle ? - nichoya

are you ready for a miracle? — kaya, elle était au comble du bonheur là. vraiment. elle était rentrée chez elle, mariée et enceinte de l'homme de sa vie. qu'est-ce qu'elle pouvait demander de plus en fait ? non mais parce que concrètement, là, si on lui demandait, elle ne voudrait rien de plus que ce qu'elle pouvait déjà posséder. puis merde, ils allaient être parents, nicho était heureux de cette nouvelle et le mieux dans tout ça était probablement que c'était totalement désiré. c'était pas un accident ni rien de tout ça, ils l'avaient voulu et c'était en train de se réaliser alors ouais, elle était au comble du bonheur kaya. "c'est ce qui a construit notre histoire, je ne changerais absolument rien." même pas les douleurs, les trahisons, la peine. parce que c'était ce qui avait servit à les construire et la finalité aujourd'hui était qu'ils étaient juste heureux. c'était le plus important. ils avaient su tout traverser et elle était là la force de leur amour. "ou un petit gars aussi charmant que son père" qu'elle soufflait attendrit. ouais, ils allaient avoir un bel avenir tous les deux, elle en était désormais certaine et c'était le plus important. "tu sais quoi ? j'pense qu'on a besoin de vacance. de partir tous les deux.. comme une lune de miel. on a jamais eu notre lune de miel." ouais et là, elle décidait qu'elle en voulait une. que tous les deux, dans un endroit paradisiaque, à profiter des moments qu'ils pouvaient partager. ce serait parfait.

are you ready for a miracle? — Peut-être qu'on l'avait senti venir ? Peut-être que c'était une réponse rapide à ce besoin. Ouais, de la chance, on avait sacrément eu de la chance sur ce coup-là. Parce qu'il ne fallait oublier que des femmes pouvaient attendre des années avant d'avoir finalement leur enfant, alors que le couple essayait depuis un moment. Alors ouais, on était chanceux et j'avais bien du mal à me dire que notre enfant allait naître d'ici quelques mois maintenant. Et ouais, elle et moi étions sur la même longueur d'ondes en cet instant précis. On voulait un enfant et on ne regrettait certainement aucune action dans notre couple qui nous a mené à cet instant précis. Parce que regretter quoi que ce soit, ça voudrait dire ne pas vouloir vivre ce qu'on vivait et non, je le voulais bordel, je le voulais ce bonheur et je le sentais à portée de main. « Rien du tout » Pas même la moindre action sans importance. Rien du tout. « C'est vrai que si c'est le portrait craché de son père, il aura bien de la chance » rigolais-je, bien que je n'étais vraiment pas contre l'idée d'avoir un garçon. Au moins, si on a d'autres enfants, ce sera le grand frère, qui protège sa fratrie. Et là venait la proposition qui sortait de nul part, mais qui me faisait sourire comme un con, parce qu'elle n'avait pas tort Kaya. On avait jamais eu notre lune de miel. « T'as raison, on devrait s'en aller, profiter tous les deux » Je venais alors lui voler un baiser, bien excité par l'idée de me retrouver avec elle sur une plage de sable blanc et fin. « T'as une idée en tête de la destination ? »

are you ready for a miracle? — non mais parce qu'en soit, ils s'étaient mariés deux fois mais n'avait jamais pu profiter du voyage qui allait par la suite avec. et maintenant que tout semblait rentrer dans l'ordre, il était peut être temps de prendre un peu de temps pour eux tant qu'ils le pouvaient encore. ouais, c'était ce qu'elle voulait la rousse. tant pis pour les cours, son état et tout ça. elle voulait juste s'envoler avec lui et profiter du temps qu'ils pouvaient leur rester à deux. parce que dans huit mois, ils verraient leurs vies totalement chamboulés par l'arrivée de l'être grandissant dans son ventre et rien ne serait plus vraiment pareil. "ça va les chevilles ?" qu'elle se moquait secouant la tête. mais il n'avait pas tord sur ce point là. s'il était le portrait craché de son père, sa beauté ne serait même pas à confirmer. bref, dans tous les cas, la rousse était ravie que nicho la suive dans son envie et après qu'il lui eu volé un baiser, elle se redressait légèrement réfléchissant quelques secondes. "sur une île ? les caraïbes ? j'veux qu'il fasse beau et qu'il y ait la plage." c'était ses seules conditions après, pour l'endroit, elle s'en fichait, elle laissait libre choix à nicholas de choisir, lui qui avait sûrement bien plus vu le monde qu'elle même. "j'veux juste qu'on soit tous les deux et qu'on tire tous les avantages d'un mariage" qu'elle rajoutait d'un sourire malicieux. parce qu'après toutes les tempêtes qu'ils avaient pu affronter, il était temps d'avoir un peu de calme dans tout ça.

are you ready for a miracle? — C'était clairement un très beau jour aujourd'hui. Elle était enceinte, de un mois à présent. Elle portait notre bébé et il allait falloir qu'une des chambres se fasse transformer en chambre d'enfant. Et ouais, j'avais hâte, vraiment hâte. On parlait de notre vie qui allait être chamboulée dans pas moins de huit mois. Et puis parler du fait que ça allait être une fille ou un garçon, c'était excitant, parce que j'avais hâte. Il allait forcément être beau. Entre la beauté de sa mère et le charisme de son père, il y a de grandes chances que cet enfant soit un bourreau des cœurs. « Toujours aussi parfaites, merci de t'en soucier » Mais quoiqu'il en soit, il fallait avouer que cet enfant sera choyé par ses deux parents. Qu'importe la tête qu'il a. Et même qu'avant son arrivée, on devait tous deux profiter de notre solitude pour partir en lune de miel, chose que nous n'avons même pas fait après les deux mariages. « Avec les récents ouragans, je suis pas sûr que les Caraïbes soient l'endroit idéal mon cœur... Peut-être Hawaï ? Les îles Canaries, les Seychelles ? La Nouvelle-Zélande ou l'Australie ? Ça va être l'été en plus là bas » On avait assez de choix pour le coup mais je me disais que ouais, les endroits comme la Californie ou les Caraïbes, c'était pas tellement le bon moment. « Je veux bien te croire. Tu crois qu'on peut commencer à s'entrainer pour donner à cet enfant un petit frère ou une petite sœur ? Faut pas qu'on perde la main... » Que je disais d'un sourire narquois.

are you ready for a miracle? — et ça faisait du bien d'être heureux. de ressentir ce sentiment de plénitude. ouais. c'était maintenant qu'elle se rendait à compte à côté de quoi elle avait faillit passer avec ses conneries et elle comptait bien faire tout son possible pour que les choses rentrent totalement dans l'ordre à partir de maintenant. parce qu'elle avait un mari parfait, qu'ils allaient bientôt être parents et que ouais, sa vie prenait vraiment forme. "ah non, pas l'australie" qu'elle ronchonnait la rousse. "y a plein de bête et tout ça." hors de question de se faire piquer par un truc horrible qui allait les envoyer direct à l'hôpital. y avait quand même beaucoup mieux comme lune de miel en fait. "les îles canaries ça me va" c'était paradisiaque, c'était cool alors.. pourquoi pas ? ouais, elle rêvait déjà au moment où ils allaient partir la rousse. parce qu'elle le voulait ce voyage avec l'homme de sa vie où il n'y aurait rien d'autre qu'eux deux, coupé du monde. "et de suite, tu me fais des avances." elle lui sourit tendrement, se penchant alors vers lui pour récupérer ses lèvres avec douceur. "mais t'as raison, faut qu'on préparer le prochain, tu devrais te mettre au boulot" qu'elle souffle contre ses lèvres grimpant alors sur ses genoux. autant profiter que margot soit de sortie pour profiter pleinement de l'appartement puisque monsieur semblait avoir des idées derrière la tête.

are you ready for a miracle? — C'était complètement dingue ce qui nous arrivait mais j'étais heureux, vraiment heureux. Ma femme, mon amour, ma moitié, elle était enceinte et portait alors un mix de nos deux ADN. Elle portait ce bout de nous qui grandirait doucement mais sûrement avec la volonté de venir égayer notre quotidien. Mais forcément que tout allait être chamboulé alors Kaya avait eu l'idée parfaite : s'en aller, loin, très loin d'ici, le temps deux semaines dans l'idéal afin de vivre notre lune de miel qui n'avait jamais vraiment eu lieu. Notre mariage date de mai - enfin le deuxième - et tout s'est enchainé avec le bal, ne nous laissant pas vraiment l'occasion de profiter de ce moment privilégié qu'on devrait pourtant avoir. « T'as peur des petites araignées ? Pourtant ils ont les kangourous » rigolais-je alors, pour la taquiner. « D'ailleurs, dans le coin, y'a aussi Bora Bora, avec hôtels sur pilotis, coupés du monde » C'était pile ce qui nous fallait. Ou alors les îles Canaries, elle semblait bien apprécier cette destination également. D'ailleurs, je ne perdais pas le nord, cherchant alors à avoir dès maintenant les avantages du mariage. Et c'était très certainement pas étonnant venant de ma part. « Que veux-tu, j'ai la plus belle des femmes, je ne peux pas résister » Forcément que je cherchais à la rassurer avec des compliments, par ci par là. J'étais certain que ça aiderait à ce qu'elle aille mieux. Récupérant mes lèvres et s'installant à califourchon sur moi, elle restait ouverte à la proposition indécente que je lui faisais, remarquant alors qu'elle n'était pas fermé à une suite. Un bébé, deux bébés.. trois bébés ? J'en sais rien, mais le fait est qu'on s'était tous deux épanouis sur le canapé et qu'en toute honnêteté, ça faisait du bien.