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Is a way to apologize? ft. Leonidas

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Ça n'allait clairement pas être facile cette reprise. La brune avait eu un mal fou à se lever, trop shootée par ses somnifères. Elle n'arrivait pas à dormir sans eux, ne supportant pas la douleur. Même Isaiha ne pouvait pas mettre son bras autour d'elle et elle ne comptait pas le nombre de fois où il lui donnait des coups dans les côtes sans le vouloir. Oh, elle se gardait bien de le lui dire, ne voulant pas qu'il se sentant coupable de quoi que ce soit et commence à dire qu'il fallait faire lit à part ou des conneries de ce genre. Capucine souffrait en silence même s'il lui arrivait d'aller s'allonger dans le canapé en prétextant l'insomnie au réveil. Ce matin, elle avait tellement galéré à se préparer, qu'elle avait opté pour le choix le plus simple et le plus facile pour éviter d'avoir à hurler de l'aide toute la journée. La reprise était certainement trop tôt et son chef lui avait dit de ne pas revenir mais Capucine en avait ras le bol de rester chez elle et de devoir attendre encore. Elle loupait des cours, elle prenait du retard -même si Leonidas lui filait les cours sur le Drive- et elle déprimait. En début de semaine, elle avait pleuré devant le tas de chaussettes sales en se disant que vraiment, ils mettaient trop de chaussettes. La jeune femme avait été aidée de son amoureux si gentil et serviable mais elle avait tout de même tenue à mettre un bas de jogging et un gilet à capuche qui allait avec. Son bras restait dans son angle droit, maintenu par le plâtre qui allait du haut de son bras jusqu'à sa main, formant un L. Elle ne pouvait ni se gratter le visage avec ni se baisser pour ramasser un truc -de toute manière, elle avait trop mal aux côtes- ni faire ses lacets. Elle avant enfilé des petites baskets sans lacets ni rien, très confortable. Enfin, elle était arrivée à l'hôpital avec cinq minutes de retards, trottinant jusqu'à l'ascenseur qui se referma sous son nez. « Meeeeeerde... » Chouina t-elle en attendant, son dossier sous le bras. Son papa avait gentiment racheté une voiture -une crossover, comme toujours- avec une boite automatique. Très utile avec un bras en moins. Finalement, elle arriva avec dix minutes de retard, courant presque avec son dossier sous le bras. « Désolée, je suis en retard ! » Balança t-elle sans savoir si elle était seule ou non, balançant presque ses affaires pour se changer et enfiler sa blouse. « Putain !!! » Couina t-elle en se faisant atrocement mal en se tortillant pour mettre sa blouse. Elle allait finir par se mettre à pleurer, souffrante et épuisée.

@Leonidas S. Vasilis
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   Capucine & Leonidas

   Is a way to apologize?

   

   Leonidas était le seul présent dans l’équipe ce jour-là. Le chef avait du se rendre sur une scène de crime et avait pris un autre assistant. Pour une fois, il n’avait rien dit, préférant de loin se tenir le plus éloigné du patron. C’est que le grec faisait profil bas depuis quelques temps, depuis sa convocation pour être exacte. Là, il avait eu la surprise de s’entendre dire que Capucine avait affirmé que l’entente était cordiale entre eux et que tout se passait à merveille au sein de l’équipe. L’étudiant avait complètement halluciné surtout aux regards de leur dernière altercation où ils avaient plus ou moins admis qu’ils ne pouvait pas se blairer mutuellement. Le chef n’avait pas été dupe ou du moins, la suspicion était de mise. En tous les cas, il ne savait pas quoi penser. La brune lui avait pourtant dit qu’elle allait changer d’équipe, qu’elle ne pouvait pas bosser avec lui alors pourquoi mentir  et faire comme si de rien n’était ? Il n’aimait pas être redevable à quelqu’un mais là, il était forcé de reconnaître qu’elle lui avait ôté une belle épine du pied. La porte s’ouvrit alors brusquement sur l’objet de ses pensées qui balança presque tout son bordel sur son bureau. Elle n’était pas prévue pour aujourd’hui ou alors il n’avait encore regardé le planning que pour ce qui le concernait. Un vieux réflexe de solitaire : on s’en tape de qui bosse avec vous tant que vous avez du boulot n’est-ce pas ? En la voyant se tortiller dans tous les sens -et sachant pertinemment qu’elle avait des côtes cassées, il se leva de sa chaise pour se rapprocher.  « Arrête de bouger comme ça, tu vas te faire plus de mal que de bien » grommela-t-il en l’aidant à enfiler sa blouse blanche allant même jusqu’à lisser son col.  « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu devrais être au fond de ton lit ! » reprit-il la parole avec sa brusquerie habituelle alors qu’il approchait sa chaise de bureau pour l’aider à s’y asseoir.  « Essaie de reprendre ta respiration.. Tu veux boire quelque chose ? » demanda-t-il. Oui, vous avez bien raison d’être étonnés : Leonidas Vasilis se montrant prévenant avec Capucine Vickers. Une grande première. Enfin lui demandait pas de sourire ou d’être doux comme un agneau. Il ne fallait pas déconner !
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Rester à la maison à ne rien faire, à continuer de travailler ses cours sans sortir, sans prendre l'air de temps en temps, Capucine n'y arrivait pas. La brune avait besoin de reprendre le travail même si le médecin le lui déconseillait à cause de sa fatigue. La jeune femme n'avait que faire des indications de son médecin et voilà qu'elle se rendait sur son lieu de travail avec la ferme intention de faire ce qu'elle aimait faire. La jeune femme souffla d'agacement, n'ayant aucune envie de prendre l'escalier pour se rendre à la morgue. Une fois arrivée dans la salle, tout pressée comme si on allait lui tenir rigueur de ses cinq minutes de retard, la brune tenta de s'habiller en se faisait mal. Elle sursauta légèrement en entendant la voix de Leonidas, manquant de se prendre le coin de son bureau. Sans bouger -et assez confuse sur ce qu'il se passait- la brune observait le grec, le laissant l'aider à enfiler sa blouse. « Hum... Merci. » Souffla t-elle avant de baisser les yeux, ouvrant le dossier qu'elle avait ramené. « Mon lit et moi avons divorcé. Il ne supportait plus que je sois écrasée sur lui comme un vieux caca malade. Et j'ai clairement besoin de changer d'air, de voir du monde, de bosser. J'en peux plus de rester chez moi... Et je ne peux même pas jouer à la console ou sur mon PC... » Avoua t-elle à mi-mot avant de pincer les lèvres. Leonidas la fit carrément asseoir, la choquant presque. Que se passait-il soudainement ? Pourquoi il était si serviable avec elle tout à coup ? Il ne s'inquiétait pas de sa santé pourtant. Assise sur sa chaise, Capucine fixait Leonidas, la bouche entrouverte de surprise. « Euh... Un thé s'il te plaît... Il doit y en avoir... hum... Là dans l'armoire. » Capucine ne savait pas trop comment réagir à tout ça. Est ce qu'il était en train de lui faire une blague pour mieux la mettre à terre après ? Ou alors l'accident l'avait projeté dans une dimension parallèle où Leonidas était capable d'éprouver un peu de sympathie pour les autres ? Cette pensée la fit légèrement grimacer. Non, même dans une autre vie, Leonidas n'était pas capable d'une telle chose. La brune baissa le nez, fixant son plâtre en boudant légèrement. Comment elle allait faire pour bosser avec un bras en moins. « Du nouveau ici ? Au fait, merci beaucoup pour les cours. Je suis pas trop en retard grâce à toi... » Capucine leva de nouveau les yeux vers lui et lui offrit un petit sourire reconnaissant. Après tout, il l'avait quand même bien aidé sur ce coup là.
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   Capucine & Leonidas

   Is a way to apologize?

   

   Leonidas pouvait lire l’étonnement voire l’incrédulité sur le visage de Capucine. En même temps, si les rôles avaient été inversés, il serait le premier à demander la sécurité pour plus de sûreté. Il ne savait pas comment présenter ses excuses. Il détestait même l’idée d’avoir à le faire. Aussi, faire amande honorable en se conduisant comme un collègue attentionné parlait pour lui n’est-ce pas ?!  « Je te comprends, je ne tiendrais pas très longtemps allongé dans mon lit, surtout en sachant que du boulot m’attend » répondit-il sur le ton de la conversation, notant au passage qu’elle jouait à la console. Brièvement, il se demandait à quel style de jeu, elle pouvait apprécier de jouer. Des jeux d’aventure ? De gestion ? Ou de simulation de vie comme dans les Sims ?! Les femmes étaient plutôt portées vers ce style de jeu. Beaucoup moins bourrins que les jeux de guerre. Moins violents aussi.  « Cela marche ! » dit-il à propos du thé en allant chercher de quoi en faire un. La bouilloire étant en panne depuis deux jours, elle allait devoir se contenter d’une eau réchauffée au micro-onde.  « On a eu un pic de travail y a deux jours. Un triple meurtre. Un homme qui a tué ses enfants et sa femme avant de retourner l’arme contre lui. Il s’est manqué et va sûrement finir sa vie en prison. Sinon, des accidentés de la route et une vieille dame dont ses chats avaient commencé à la bouffer » dit-il en haussant les épaules avant de revenir vers elle, sa tasse de thé fumante.  « Tiens » dit-il en posant ladite tasse sur son bureau devant elle.  « Pas de quoi pour les cours » reprit-il avant qu’un silence ne vienne flotter entre eux. C’était le moment idéal pour parler de son entretien avec leur supérieur, de la remercier pour son silence mais… Vasilis avait encore du mal à l’idée d’être gentil. Aussi prit-il un tout autre sujet de conversation.  « Donc tu joues ? » Il était le seul à trouver ce moment surréaliste ? Surtout en regard de leur dernière rencontre ?!
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Tout était surréaliste. Capucine fixait Leonidas sans comprendre se soudain revirement de situation. Le grec l'aidait alors que leur dernier échange avait été digne d'une guerre nucléaire. La brune se demandait bien ce qu'il avait pu se passer durant son absence pour que son collègue change soudainement de comportement avec elle. Capucine fit une moue songeuse, essayant de fouiller sa mémoire à la recherche d'indices mais rien ne semblait vouloir lui montrer les raisons d'un tel changement. Elle observa le jeune homme en train de lui préparer un thé, estomaquée. Non mais vraiment, son accident avait du lui faire un traumatisme crânien sans qu'elle le sache. Ou alors, elle avait été propulsée dans une dimension parallèle avec un Leonidas un tout petit peu plus sympa. L'anglaise fronça le nez en le voyant faire réchauffer l'eau au micro-onde. C'était souvent moins bon quand l'eau était chauffée comme ça mais elle s'abstint de tout commentaire désagréable à ce sujet, n'ayant aucune envie de se lancer dans une dispute. Leonidas lui racontait ce qu'il s'était passé durant son absence et Capucine soupira légèrement. « Y a un sacré panel de tarés sur Terre... » Bougonna t-elle, incapable de comprendre les excès de folie de l'humanité. « Merci pour le thé. La bouilloire ne fonctionne plus ? » Elle allait la ramener à Isaiha le bricoleur pour qu'il la répare si c'était le cas. Visiblement, il aimait ça. Occupée à remuer le sachet de thé de sa main valide pour aider les feuilles à infuser, Capucine leva les yeux vers Leonidas qui semblait maintenant s'intéresser à elle et à ses passions. « Oui... Je joues... Et toi ? » Elle y allait un peu à tâtons avec lui, n'osant pas trop parler de peur qu'il prenne mal une phrase qu'elle pourrait lui dire. Mais bon, parler de jeux vidéos emballait toujours Capucine qui adorait se lover dans une couverture polaire dans son canapé pour lancer des parties sans décrocher de la journée. Si ce n'était pas sur la console, elle jouait aussi sur son PC et elle aimait ça. « Mon jeu préféré a longtemps été Halo. Mais beaucoup moins depuis que je suis à Harvard. Sinon, j'aime défoncer des gens à Counter Strike. » C'était toujours un vrai petit plaisir pour elle de faire rager les gens. Capucine, fidèle à sa condition féminine, se mettait dans un endroit, à couvert, et défonçait les au sniper. Agaçante. « Sinon, j'aime beaucoup les jeux d'horreur, les jeux d'aventures ou les jeux de guerre... Il me faut un bon scénario et de l'action ! » Capucine souffla sur son thé avant de retirer le sachet, le jetant dans la poubelle non loin.
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   Capucine & Leonidas

   Is a way to apologize?

   

   Cela faisait des années que Leonidas ne faisait plus attention aux fous peuplant cette bonne vieille planète. Il avait confronté des monstres dont un qui l’avait plus ou moins élevé. Chaque été, il avait même le droit à sa session de rattrapage pour lui rappeler combien il était délicat de jouer les rebelles dans sa position. Les rapports de force, la violence, la domination, tout cela était bien trop familier pour qu’il s’émeuve d’un triple meurtre.  « C’est un fait ! Nous sommes entourés de cons mais c’est le propre de l’homme d’être ainsi » rétorqua-t-il en lui tendant sa tasse de thé fumante.  « Elle nous a lâché y a peu de temps et personne ne semble se bouger pour la faire réparer ou la changer » répondit-il. Leonidas n’était pas idiot, tout le monde ou presque connaissait son statut social et sûrement attendaient-ils qu’il joue les bons samaritains. Tant pis pour eux, il n’était pas du genre à être généreux sans raison. Quoiqu’il en soit, la situation avec Capucine devenait un brin surréaliste voire gênante, les deux ne sachant visiblement pas comment se comporter en présence de l’autre. Pour sa part, Leonidas savait qu’il devait présenter ses excuses ou du moins la remercier d’avoir gardé le silence auprès de leur supérieur. Le hic, c’est que dans ce genre d’exercice, il n’était pas le plus doué. Aussi décida-t-il d’orienter la conversation sur un terrain qu’il maîtrisait davantage.  « Je suis un fervant gamer » avouait-il sans honte. D’ordinaire, il n’était pas le premier à clamer qu’il était un geek convaincu car cela concernait sa vie privée. Or, il avait décidé de faire un effort et toute discussion était bonne à prendre pour lui éviter des remerciements assez humiliants.  « Nous avons à peu près les mêmes gouts en matière de jeu. Quand j’étais plus jeune, j’appréciais les half life ou les resident evil. Puis je me suis lancé sur Skyrim, les assassin creed, call of, Battlefield. J’aime bien les jeux de stratégie comme les Age of Empire. Tu joues uniquement sur PC ? » 
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Capucine n'avait jamais aimé s'entourer de gens parce qu'elle estimait, la plupart du temps, que les gens étaient idiots et sans intérêt. Que ce soit durant l'enfance ou l'adolescence, la brune n'avait jamais eu beaucoup d'amis. Elle en avait oui, mais peu. Bien assez selon elle. La demoiselle n'était pas une fervente admiratrice des filles ultra populaires avec huit milles amis sur FB donc 99% ne lui ont jamais adressé la parole. Capucine préférait avoir ses petits seins, ses petites fesses, sa petite taille et sa peau pâle d'anglaise plutôt que de ressembler au commun des bimbos botoxés et ayant usé et abusé des UV. Bon, elle n'aurait pas craché sur un bonnet en plus mais Isaiha ne semblait pas lui en tenir rigueur et appréciait même la petitesse de sa poitrine. Capucine se demandait bien pourquoi mais elle avait cessé de lui poser la question à force. La brune posa son regard sur la bouilloire et soupira doucement. « Sûrement parce que c'est moi qui l'ait acheté et qu'ils s'attendent à ce que j'en achète une nouvelle... » La brune sentait que c'était ce qui allait se passer mais cette fois, elle serait la seule à l'utiliser. Il ne fallait pas la prendre pour une idiote non plus. Elle avait besoin de sa bouilloire pour avoir son thé tout au long de la journée. « J'en rachèterai une. Pour moi. Et je donnerai celle là à Isaiha pour qu'il tente de la réparer. C'est sa nouvelle lubie... » Haussa t-elle les épaules. Si ça lui plaisait, Capucine n'en voyait pas le mal, au contraire. Et puis, s'il arrivait à la réparer, elle irait la donner à l'association. Comme ça il sera content de servir les autres sans pour autant délaisser la petite brune. Soufflant doucement sur le liquide chaud, la conversation dériva doucement vers les jeux vidéos. Visiblement, Leonidas appréciait aussi les jeux vidéos et il en connaissait un petit rayon. Capucine se mit à rire doucement, secouant son visage. « Non, je joue aussi sur console. En fait, je joue essentiellement sur console sauf pour les MMOrpg. J'ai longtemps joué à World of Warcraft après... la mort de mon ex. Mais je préfère Warcraft 3 ou encore League of Legends. Sinon, j'ai eu pratiquement toutes les générations de consoles. Ma chambre à Londres possède encore ces antiquités qui valent des centaines de dollars apparemment. Sinon, actuellement j'ai toutes les dernières consoles sorties sur le marché. PS4, Nintendo Switch. Et j'attends avec impatience la dernière X-Box qui sort en novembre... » Avoua la brune sans confession, fière d'être une adoratrice de consoles vidéos.
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   Capucine & Leonidas

   Is a way to apologize?

   

   Leonidas n’avait pas envie de s’excuser sur son comportement passé. Il n’aimait absolument pas prononcer ces quelques mots. C’était au-dessus de ses forces mais peut-être pouvait-il prendre un moyen détourné pour faire comprendre à la jeune femme qu’il regrettait légèrement ses propos. Son désamour de la gente féminine le poussait par moment à se montrer aussi rude et buté qu’il ne l’avait été avec Capucine. Or, malgré tout, elle ne s’était pas plainte comme il avait cru qu’elle le ferait. Pourquoi l’épargner ? Elle aurait pu se débarrasser de lui sans problème mais non, elle ne l’avait pas fait. Et voilà qu’à présent ils discutaient de manière civilisée.  « J’ai cru comprendre que vous aviez eu un problème de machine à laver. Paris et lui ont du parler  de ça durant une bonne heure lors de notre dernière partie de poker » commentait-il. Isaiha n’avait d’ailleurs pas tarit d’éloge sur le fait que la brunette avait proposé de donner la machine, une fois réparée, à une bonne œuvre. Ce geste visiblement, l’avait touché. Leonidas, lui, avait baillé car il n’était pas un féru de bricolage. Son domaine, c’était plus l’informatique ou encore les flux financiers en dehors de son travail et de ses études. Il fut surpris d’apprendre qu’elle jouait et à l’écouter parler, nul doute qu’il était tombé sur une geekette en puissance. Pour le coup, Capucine grimpait un peu dans son estime car il n’y avait rien de plus intéressant à ses yeux, qu’une partie de jeu vidéo. C’est simple : quand un de ses jeux préférés sortait, vous pouviez être certain qu’il posait sa journée de congés et jouait au mort pour pouvoir découvrir le jeu en toute tranquillité.  « Je suis à la recherche d’une vieille Sega ? Tu n’aurais pas ça à tout hasard ? » l’interrogea-t-il car le grec faisait collection de tout ce qui touchait de près ou de loin à l’univers du jeu vidéo. Cette console était la seule qui lui manquait au jour d’aujourd’hui.  « J’ai reçu une invitation pour la soirée vip du lancement. Si cela t’intéresse de m’accompagner, je peux t’y amener. Tu repartiras avec la console en prime » dit-il sur un ton nonchalant. Il voyait peut-être là, l’occasion rêvée pour s’acquitter de sa dette sans en avoir l’air.
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Visiblement, Isaiha avait été bavard puisque Leonidas était au courant pour leur problème de machine à laver. Capucine ne put se retenir de rire alors que Leonidas semblait en avoir soupé de cette histoire. « Isaiha est parfois trop bavard. Mais il n'est pas bien méchant. Pour lui qui a eu une vie très simple, le moindre petit truc semble être merveilleux... » Et c'était ce qu'elle aimait chez lui. En parlant de ça, les yeux de Capucine se mirent à pétiller avant qu'elle ne les baisse. Oui, Isaiha donnait de la fraîcheur et de la simplicité à sa vie. L'anglaise n'aurait jamais cru ressentir ça un jour, elle qui avait toujours trouvé les relations avec les autres très complexes. Isaiha savait rendre tout plus simple. Il était toujours plein d'idées et de bonnes intentions. Capucine ne doutait même pas qu'il tente de réparer l'un de ses consoles si elles venaient à tomber en panne. Quoi que Capucine ne le laisserait pas faire pour le coup. D'ailleurs, en parlant console, Leonidas semblait être un geek, tout comme elle. La petite brune fit une moue songeuse, pinçant les lèvres. « Hum... Si j'en ai une mais je ne veux pas la vendre. Je fais collection. En revanche, tu sais qu'il y a une boutique vintage qui en vend de temps en temps. On pourrait aller voir ! » Capucine l'observa puis pinça les lèvres en inspirant. « Enfin, je peux te donner l'adresse si tu veux... Elle fait pas mal de jeux vidéos rétro, de goodies et des fois il y a des consoles... » Sourit la brune, pas certaine que Leonidas voudrait aller quelque part avec elle. Même si soudainement, il semblait gentil. Capucine trouvait ça particulièrement bizarre et Leonidas ne semblait pas vouloir lever le mystère concernant son nouveau comportement. Le pire arriva quand il lui proposa carrément d'aller à la soirée de lancement de la nouvelle X-Box. Une invitation VIP. Capucine manqua d'avaler sa tasse tant elle fut choquée par la proposition. Elle fixait Leonidas avec des yeux globuleux, ne sachant pas quoi répondre. Est ce qu'il se moquait d'elle ? C'était peut être un piège. Le brune se racla la gorge. « Wow... Hum... Oui. Je veux bien t'accompagner. » Souffla t-elle, au bord de la crise d’apoplexie. Capucine ne comprenait vraiment rien. Elle détourna le regard, cherchant un indice qui lui montrerait qu'elle avait changé de dimension. Puis, elle reposa son regard sur Leonidas. « Hum... Excuse moi si je parais grossière mais... Je peux savoir ce qu'il t'arrive ? » Oui, parce que là, il lui fallait des explications. Leonidas avait il craint pour la vie de Capucine quand il avait su pour l'accident ? Non, elle en doutait vraiment. Il avait une petite amie et ça le détendait ? Si c'était ça, elle ne le voyait pas lui dire.
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   Capucine & Leonidas

   Is a way to apologize?

   

   Leonidas se demandait pourquoi, toutes les personnes qu’il fréquentait actuellement, pouvaient se montrer aussi pathétique dès lors qu’ils parlaient de leur partenaire ! L’amour était une chose complétement idiote, il n’arrivait pas à comprendre comment on pouvait afficher un air aussi niais. « Ma parole, t’es aussi niaiseuse que lui quand il parle de toi… vous allez bien ensemble » soupirait-il en secouant la tête, de droite à gauche. Il était complétement réfractaire à ce genre de sentiments sûrement parce qu’il ne s’accordait pas le droit d’en ressentir. Le grec n’était pas le genre d’homme à jouer un rôle. Il était un gros connard la plupart du temps pourquoi ? Parce qu’il disait ce qui lui passait par la tête et que forcément, cela ne plaisait guère aux autres. Pour autant, il ne changerait pas car ceux et celles qui le connaissaient vraiment, arrivaient à passer outre sa mauvaise humeur habituelle. Heureusement, Capucine et lui venaient visiblement de se trouver un terrain d’entente à savoir, les jeux vidéo. C’était quelque chose qu’il adorait au même titre que son groupe de musique. Leonidas aimait mettre sa logique et son sens du raisonnement à l’épreuve ou tout simplement, se défouler en shootant tout un tas de gens, virtuellement parlant. « Pas de problème ! Cela me va » dit-il. Il n’avait jamais pensé pouvoir sortir avec la petite brune mais si c’était pour visiter une boutique de gameur, il n’allait pas faire la fine bouche. Bien sûr, de fil en aiguille, il proposa de l’inviter à la soirée VIP du lancement de la nouvelle console Xbox. Une façon toujours détournée de la remercier de ne pas s’être plainte à leur supérieur hiérarchique. « Parfait, je te communiquerai les infos pour le rendez-vous dans ce cas. Tu n’auras qu’à me dire si tu veux que je passe te prendre ou si tu veux t’y rendre par tes propres moyens » enchaina-t-il sur sa réponse avant de grimacer. Il aurait aimé qu’elle ne pose pas cette question, qu’elle se contente simplement de sa « bonne humeur » mais non. Rare étaient les nanas à ne jamais poser de question. La curiosité devait être inscrite dans leur ADN. « J’aurais sincèrement aimé que tu me poses pas cette question » soupire-t-il en faisant écho à ses pensées précédentes. « Disons que je fais des efforts de sociabilisation… pour te remercier de ne pas m’avoir dénoncé auprès de notre supérieur » commença-t-il par dire avant de se racler la gorge. « Merci »

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