Alek&Colombe - Tellement de choses à se dire ...

• « Mon amour, je suis à l'hôpital, il faut qu'on se voit … »[/color] Comme quoi, rien ne disparait vraiment, le passé refait toujours surface, et ça, quand tout va bien dans ta vie, quand tu penses que toutes ces merdes sont derrière toi, que tout est rentré dans l’ordre, et bah, tu te trompes. J’pensais en avoir fini avec cette histoire, j’pensais qu’elle m’avait quitté, qu’elle était partie sans donner de nouvelle car elle avait eu peur, car elle a voulu faire je ne sais quoi, tout recommencer à zéro, qu’elle c’était servi de moi pour se dépuceler ou je ne sais quoi, vous savez, vous pouvez vous faire plein de film mais vous ne saurez jamais la vérité, du moins, la plupart du temps, c’est comme ça. J’avais refait ma vie, j’avais laissé tout ça derrière moi et j’avais connu l’amour, j’étais tombé amoureux comme jamais je ne pensais l’être, j’avais une belle vie, et là, ce passé que j’avais fait en sorte d’oublier revenait. Qu’est-ce qu’elle faisait à l’hôpital ? Je l’avais quand même pas mis enceinte ? Je ne savais plus trop quoi penser là, j’avais juste envie de la voir pour qu’elle m’explique ce qui c’était passé, et surtout, pourquoi elle était partie comme ça, sans donner de nouvelle. Son retour n’allait rien changé, j’aimais Neva, mais, il fallait que j’aille m’expliquer avec elle, que je comprenne qu’est-ce qu’il c’était passé depuis deux mois. Alors, après avoir reçu ce message, je me rendis en direction de l’hôpital ou je me rendis directement à l’accueil pour demander ou se trouvait sa chambre. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui dire ? En fait là, je ne savais pas, j’avais envie de gueuler, de lui demander pourquoi elle était partie comme ça, mais d’un côté, je m’en moquais, car j’avais refait ma vie, je m’étais fait au fait qu’elle soit partie alors j’allais juste lui dire que j’en aimais une autre. Je ne voulais pas lui faire de mal non plus, je serais… Diplomate, diront-nous. J’étais là, devant la porte de sa chambre, alors, prenant mon courage à deux mains, je poussa la porte et la vit, un visage fatigué, dans un lit d’hôpital. Bah merde, qu’est-ce qu’elle faisait là ? Alors, restant devant cette porte, n’osant pas trop avancer, je me décida à prendre la parole. •

« Salut… T’as décidé de revenir alors ? »

• Niveau première approche, j’avais jamais été l’un des meilleurs, mais là, je ne savais pas vraiment quoi dire, je ne savais même pas ce qu’elle faisait là, alors, croisant les bras, je lui faisais face, attendant une réponse de sa part. •

La seule idée de revoir Alek me permettait de tenir. Je me disais qu'au moins, une fois près de lui, les choses iraient bien mieux. En fait, c'était surement la raison pour laquelle je m'étais enfin réveillée de mon coma. Je ne voulais pas le laisser seul, sans moi. Je savais qu'il tenait à moi et je ne voulais surtout pas lui briser le coeur. Avec moi, il avait changé. Il était passé du mec qui se tape des filles pour aucune rasion, à un mec sensible et aimant. Qu'est-ce que j'aimais Alek... Il m'a suffit d'une journée entière seule à l'hôpital pour me rendre compte qu'il me manquait et que c'était lui le bon. Mais pendant 1 mois, sans lui donner de nouvelle, avait-il changé ? Cela me faisait froid dans le dos... Mais ce n'est pas possible qu'il soit passé à autre chose, en si peu de temps...
J'étais réellement impatiente de le voir. Allongée dans mon lit, je fixais la pendule en face de moi et je regardais l'aiguille inlassablement. Je savais qu'il viendrait. Je n'en doutais pas une seconde, et quand je le vis à travers la fenêtre, mon coeur se mt à battre à une vitesse folle et je ne pu m'empêcher de sourire comme une gamine de 5 ans. Lui, une fois rentré, resta neutre, il ne s'approcha même pas de moi pour m'embrasser et me lança « Salut… T’as décidé de revenir alors ? » A ces mots, j'eus une sorte de sursaut. Jamais je ne l'avais entendu me parler comme ça. Il n'avait jamais été aussi froid avec moi. Mon sourire s'évapora et je ne pu m'empêcher de verser une larme. Je ne savais pas quoi répondre. J'étais là dans mon lit, mes balafres sur mon front ne pouvaient que lui indiquer que j'avais eu un problème, et lui en face de moi restait aussi froid... Qu'est-ce que j'avais bien pu lui faire ? Je mis quelques temps à répondre. Je ne savais pas quoi lui dire... « Je... J'ai eu un accident de voiture. Je pensais que ça te ferait plaisir de me voir... » Mais qu'est-ce que je me sentais conne ! Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire. Je pensais qu'il m'aurait sauté dessus, qu'il m'aurait demandé ce qu'il s'était passé, mais même pas ... Il restait stoïque en face de moi, décidément, j'avais louper pas mal de choses en 1 mois..

• C’est Colombe qui m’a fait changer. C’est grâce à elle que je ne suis plus ce connard qui couche avec n’importe qu’elle fille juste pour des paris stupides. C’est à moi qu’elle a offert sa virginité, et, je pense qu’avec ces deux choses-là, on sera toujours unis par un je ne sais quoi. Est-ce qu’ont pouvaient envisager une nouvelle relation amoureuse entre nous ? Malheureusement pour elle, non, j’avais redécouvert ce qu’était l’amour aux côtés de la belle Nevada, et, je n’avais aucune envie de gâcher cette si belle relation. Avec elle, je me voyais dans l’avenir, je nous voyais dans l’avenir. Je l’aimais, je ne pouvais pas le nier, c’était celle que j’avais toujours attendu, celle que j’avais toujours désiré, vous savez la fille que vous voyez dans vos rêves, qui vous rend si heureux, mais que vous avez du mal à voir son visage ? Et bien c’était elle, c’était Nevada. « Je... J'ai eu un accident de voiture. Je pensais que ça te ferait plaisir de me voir... » Je savais que ça allait faire du mal à Colombe d’apprendre ça, mais, je n’étais pas au courant de cet accident qu’elle avait eu. J’pensais tout simplement qu’elle m’avait quitté et avait recommencé une vie ailleurs. D’un côté ça me faisait plaisir qu’elle soit en vie, qu’elle n’ai rien de « grave » on va dire. Mais, de l’autre, ça me faisait chier, chier de devoir lui apprendre que j’avais refait ma vie et que j’étais tombé amoureux, car elle était à l’hôpital. Une larme coula le long de sa joue, et merde, ça commençait déjà. J’allais pas rester là devant cette putain de porte comme un glaçon. Alors, m’approchant d’elle, je la pris dans mes bras, déposant un baisé sur sa joue avant d’essuyer cette larme qui coulait le long de son visage avant de lui répondre. •

« Si… Ça me fait plaisir de te voir… Mais, j’ai pas de nouvelle depuis plus d’un mois, j’ai pensé que tu m’avais quitté, que tu étais partie… C’est quoi cette accident ? Qu’est-ce que tu fous à l’hôpital, éclaire moi un peu… »

• J’étais peut-être fou amoureux de Nevada, mais Colombe restait la fille qui m’a fait changer, celle pour qui j’ai eu des sentiments, alors, je n’allais pas rester comme un glaçon, sans aucun sentiments, je voulais savoir ce qui c’était passé, et pourquoi elle était partie. •