The power of love (maxbi)

Bambi esquissa un large sourire ému alors que Maxence disait être là désormais. C'est tout ce que j'ai besoin d'entendre tu sais... fit-elle d'une voix chargée d'émotion. Cela ne changeait rien au fait qu'ils allaient devoir se réapprivoiser l'un l'autre, petit à petit, mais l'italienne voulait croire en leur avenir ensemble. Au fait qu'ils soient capables d'avancer main dans la main. Certes, sa maladie et le fait que les jumeaux soient fragilisés demeurait telle une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes, mais la jolie brune comptait bien s'économiser, quitte à arrêter ses études un peu plus tôt que prévu... même si elle préférait de loin étudier chez elle que d'arrêter totalement. Je ne sais pas comment j'aurais été si tu ne m'avais pas retenue... admit-elle non moins honnêtement, alors qu'elle tenait à peine debout. Son homme lui attrapa d'ailleurs le bras pour l'aider à tenir sur ses jambes, et demanda au passage le sexe des jumeaux, chose qui lui arracha un expression des plus tendres. Est-ce que... je peux négocier l'info contre un baiser ? Tu m'as tellement manqué mon ange...

Tu ne l'abandonneras plus jamais. Tu sais d'ors et déjà que tu veux passer le restant de ta vie à ses côtés. De fonder cette famille qui te manque tant. « Je ne suis pas doué pour dire ce chose de genre. » Même si tu aimerais tellement la rassurer régulièrement, tu n'arrives pas à trouver tes mots. Tu n'as jamais été un grand fan de discussion, ni même de conversation sérieuse. Tu n'as pas eu la chance de pouvoir vivre cela plus tôt dans ta vie. Tu n'avais pas rencontré la personne qui te donnerait envie de changer. De t'améliorer, tout simplement. Du coup, d'apprendre que tu pourrais perdre tes bébés à tout moment, tu ne l'acceptes pas. Il est hors de question que vous les perdiez après tout ce que vous avez vécus. Non impossible. « De mon côté, je me serais encore mis une cuite en fumant des joints. » Tu aurais repris tes mauvaises habitudes ... Malgré tout, tu aides ta chérie a tenir debout sur ses deux jambes même si cela semblait être pas une mince affaire pour elle. « Parce que tu crois que tu peux négocier comme ça ? » demandes-tu avec un petit sourire aux lèvres.

Pourtant c'est exactement ce que tu viens de faire... fit-elle valoir, pour qu'il cesse de se croire non doué pour ce genre de situation, de chose. Maxence pouvait être maladroit pour dire les mots, il finissait par y arriver lorsque c'était nécessaire, si bien que Bambi n'en demandait pas davantage. Tu as repris à cause de moi, c'est ça ? lit-elle subitement entre les lignes sans grande peine. En même temps, l'italienne n'était pas franchement étonnée. Son homme s'était retrouvé au trente sixième dessous, avec rien d'autre à quoi s'accrocher que ses vieux démons... tout cela à cause d'un maudit défi qui aurait pu être évité. Pour le coup, la jolie brune n'avait pas fini de s'en vouloir. Tu ne veux pas me toucher, c'est ça ? Malgré le sourire présent sur les lèvres de Maxence, le fait qu'il hésite ne rassurait pas du tout Bambi, hautement fragilisée par diverses choses : son mal à respirer, sa semaine éprouvante, sa culpabilité... elle n'insista pas davantage et avoua d'une petite voix, sans sourire, alors qu'elle peinait à tenir debout : garçon et fille...

Avec le temps, tu réaliseras que les mots viennent tout seul quand tu essaies de faire comprendre quelque chose à Bambi. Où pour la rassurer. D'ailleurs, elle te rassure en disant que tu avais réussi sans le savoir. « Je m'en rends pas compte. » dis-tu naturellement. Avant d'entendre une nouvelle fois la voix de sa femme. Tu n'as pas envie de lui répondre pourtant, tu sais que tu ne dois pas lui mentir. « Pas en cause de toi mais, en cause de la rupture. » Puisque t'es coupable de cette rupture aussi. Elle n'est pas 100% coupable de cela. Tu arriveras à arrêter avec le temps, cela ne fait que deux semaines que tu as repris. Ce n'est pas comme avant, justement. Du moins, tu essaies de te rassurer comme tu le pouvais en réalité. « Je n'ai jamais dit ça. » répliques-tu avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Une sensation qui t'a grandement manqué pendant ses deux semaines. Alors, quand tu viens à apprendre que ça sera un garçon et une fille. Tu sautilles sur place comme un gosse devant ses cadeaux de Noël. « C'est le plus beau cadeau qu'on peut nous faire. »

Un tendre sourire étira subitement les lèvres de Bambi, amusée plus qu'autre chose par la réaction presque innocente de son homme. Sûrement est-ce parce que tu es doué pour me rassurer... du coup, ça vient tout seul, sans que tu n'y réfléchisses fit-elle valoir d'une voix douce, posée, aux antipodes des mots qu'ils s'étaient crachés pendant leur rupture et avant de se redonner une chance. Néanmoins, son sourire s'atténua bien vite en constatant que les démons de Maxence l'avaient rattrapé bien malgré lui, à cause de tout ce qui s'était passé entre eux. Je me sens tellement coupable si tu savais... mais je vais t'aider mon ange. Tu n'es pas seul tu sais. On va s'en sortir, toi et moi, main dans la main, peu importe le temps que cela prendra si tu me fais confiance... fit-elle avec force, serrant sa main dans la sienne. C'était bien au delà de la déception qui avait été la sienne alors qu'elle croyait qu'il ne voulait pas l'embrasser... pensée totalement fausse, puisqu'il vint finalement déposer délicatement ses lèvres contre les siennes, sensation tendre et ô combien délicieuse. L'italienne poursuivit cette étreinte avec un brin de passion... J'en avais besoin tu sais... Avant de lui annoncer ce qu'il devait savoir, le sexe de leurs jumeaux à naître... ce qui provoqua une vraie explosion de joie chez son cher et tendre, qui se mit à sautiller et lui arracha un éclat de rire d'un même temps. Le choix du roi... on a bien bossé je trouve, pas toi ?

Tu ne sais jamais quand tu es capable de rassurer les gens ou quoique ce soit. Tu restes toujours ébahi quand on te dit que tu fais les choses bien. N'étant pas habitué à tout cela, tu te surprends tout seul constamment. « C'est tout à fait plausible à vrai dire. » hélas-tu avec une petite moue. La situation actuelle est totalement différente de celle de la dernière fois. Où vous vous crachez des mots qui ne vous penser pas suite à votre rupture. Par la suite, tu lui avoues non sans aucune crainte d'une dispute ... que tu avais repris tes vieux démons. C'est-à-dire l'alcool + la drogue. Le combo parfait étant donné ton passé peu recommandable. Tu ne savais pas réellement comment Bambi allait réagir à ces révélations surprenantes. « Tu n'es pas la seule coupable dans l'histoire. Arrête de croire que tout vient de toi. » Tu avais été un con de croire immédiatement aux propos de Bambi. De ne pas avoir voulu une énième explication avec lui. De plus, la jeune femme pensait que tu ne voulais pas l'embrasser. Ce qui était complètement faux. Tu n'as jamais dit ses mots de vive voix. D'où le fait que tu viens de l'embrasser tendrement avant que celle-ci y ajoute un peu de passion à ce baiser. « Et moi donc ... » ajoutes-tu en déposant ton front contre le sien en attendant qu'elle te donne le sexe des jumeaux à naître. Une fois l'information à tes oreilles, tu viens à sautiller sur place comme un gros gamin. Mais, tu ne pouvais pas te retenir, la joie était bien trop présente. « Bien bossé ? Les mots sont trop faibles pour définir notre travail. » admets-tu avec un grand sourire aux lèvres. Un sourire qui ne te quittera pas de la journée.

Il faudrait juste que tu apprennes à te faire confiance amore... reprit-elle d'une voix toujours aussi douce, caressant délicatement le dos de sa main pour ponctuer ses propos. Ils se retrouvaient à peine et pourtant la paix qu'ils savaient si bien s'offrir revenait sans même qu'ils ne s'en rendent compte. De même, lorsque Maxence lui confia avoir repris le chemin de ses démons, sans être surprise, l'italienne fut bien loin de lui jeter la pierre. Elle même aurait peut-être fait des conneries si les jumeaux ne faisaient pas partie de l'équation. Mais la brunette était restée forte pour eux, et leur survie à tous les trois, qui n'avait tenue qu'à un fil durant cette semaine. Mais j'aurais dû te donner plus de signe pour que tu ne croies pas les conneries que je sortais... admit-elle, plongée dans sa culpabilité. Plus encore en sachant qu'il avait replongé... Tu me laisseras t'aider au moins ? se permit-elle de demander avant que toute la noirceur de ces deux semaines s'envolent en un instant grâce à leur baiser. Un simple geste qui changeait absolument tout, et dont Bambi se délecta ô combien. C'est vrai ce mensonge ? Et moi qui pensais que tu ne voulais même pas m'embrasser... reprit-elle dans une petite moue honteuse, qui ne l'empêcha pas de se délecter de la joie qui explosait devant ses yeux, véritable cadeau tombé du ciel. Okay, on est les champions du monde ! fit-elle en mimant d'être les plus forts en contractant son bras avant d'éclater de rire. Mais tu sais que c'est surtout grâce à toi amore ? C'est toi qui a donné le sexe aux bébés... Impossible de ne pas le faire valoir, vu qu'ils étaient deux scientifiques. Mais toute cette joie ne l'aidait pas à mieux respirer, et si elle n'en disait rien, conservant son sourire au passage, elle venait de mettre sa main contre sa poitrine, désormais douloureuse.

« Tu me demandes pratiquement l'impossible là. » admets-tu. Tu le sais mieux que quiconque sur terre. C'est même probable que tu n'arrives jamais à te faire confiance un de ces jours. C'est triste à dire, tu en es conscient pourtant c'est la vérité. De lui avouer la vérité sur tes vieux démons, te fait un pincement au coeur. Puisque tu n'as pas envie qu'elle croit que c'était de sa faute. Au contraire, tu as une grande part de responsabilité dans cette histoire. Tu aurais pu résister à l'alcool, à la drogue, toutefois tu ne l'as pas fait. C'est tes propres choix qui t'a menait jusqu'à ta perte. « J'aurais dû comprendre que les mots que tu m'as dis ne venait pas de toi. » meugla-tu en ancrant ton regard dans le sien. « Tu peux essayer, on ne sait jamais. » C'est rare les gens qui ont réussi à t'aider dans ton passé. Quand tu as été alcoolique, peu de personnes ont réussi à t'aider ... tu envoyais tout le monde valsé parce que tu n'avais pas besoin d'aide. Or, cette fois-ci tout est différent. Tu dois combattre tes démons pour tes jumeaux, pour ta petite-amie, pour ta famille en devenir. « Un mensonge ? J'ai une tête à mentir actuellement ? » Tu pourrais l'embrasser à tout moment, même en période de crise tu pourrais l'embrasser. C'est aussi pour cette raison valable que tu n'as pas eu le courage de la voir pendant votre rupture. Puisque tu aurais pu être capable de revenir vers elle si facilement ! Quand elle vient à te dire que vous êtes des champions, tu secoues la tête de bas en haut avec un sourire. « Si tu veux, je ne vais pas te contre-dire. » répliques-tu en voyant Bambi mettre sa main contre sa poitrine. Cette vision ne te plaisait pas du tout. Du coup, tu viens à la porter dans tes bras pour rejoindre l'ascenseur. Quelques minutes plus tard, tu viens à déposer Bambi dans le taxi pour t'installer à ses côtés tout en indiquant au chauffeur de vous mener jusqu'à l'hôpital le plus proche.

Tu te souviens de ce que l'on s'était promis au Laos ? De s'apprendre mutuellement... Une façon de lui faire délicatement comprendre que cela tenait toujours, de sa part en tout cas. L'éloignement que Bambi avait vécu la rendait plus désireuse encore de solidifier leur couple, ses fondations, et cette confiance que beaucoup leur enviaient. Ce n'était point le moment de flancher, pas alors qu'ils se trouvaient sur le point de fonder la famille dont ils rêvaient tant. Je crois que l'on s'est assez fait de mal... et que l'on mérite d'avancer à nouveau main dans la main, tu ne crois pas ? proposa-t-elle, l'acceptation de Maxence vis à vis de son addiction n'étant pas tombée dans l'oreille d'une sourde. L'italienne n'osa pas renchérir sur la chose, partant du principe qu'il valait mieux y aller mollo, surtout aujourd'hui. C'est sûr que vu comme ça... non tu n'as pas du tout une tête à mentir mon ange ! s'exclama-t-elle dans un petit sourire, rassurée bien au delà des mots. Et pour cause ! Durant ces deux semaines de séparation, la brunette avait sincèrement craint qu'il ne trouve son bonheur dans d'autres bras, et ne veuille plus jamais d'elle. Il le lui avait dit après tout... et ses mots résonnaient encore tel un cauchemar dans l'esprit de la belle. Tu n'es pas d'accord ? tenta-t-elle de se changer les idées face à sa respiration de plus en plus complexe, mais Maxence venait certainement de voir Bambi mettre sa main contre sa poitrine, ou même sentir sa respiration difficile et douloureuse, car il la souleva sans attendre pour la conduire jusqu'au taxi, direction l'hôpital. Une fois là bas, l'interne de garde fut tellement affolé par sa basse saturation en oxygène qu'il la fit prendre en charge et la plaça dans une chambre - seule, un avantage - sous masque, permettant pour le moment à son homme de lui tenir compagnie. Je ne veux pas passer la nuit là toute seule...

« Je ne pourrais jamais oublier nos promesses. » répliques-tu avec un petit sourire aux creux de tes lèvres. Des promesses que tu continueras à tenir jusqu'à la fin. Le jour où tu arrêteras tes promesses, ça sera le moment où Bambi décide de ne plus de toi dans sa vie. Pas avant. Étant donné que les fondations de ton couple, te tient vraiment à coeur. Quoi qu'on puisse penser de toi, cela restera comme ceci. « Je crois que tu as bien raison. On se doit de regarder vers l'avenir mais, vivons le présent en attendant. » dis-tu auprès de Bambi, en espérant qu'elle est la même vision que toi. L'histoire de tes démons ne sont pas sympathiques à raconter, surtout à ta femme. En sachant déjà tout ce qu'elle a vécu, tu en rajoutais une couche en quelque sorte. « J'ai passé l'âge de mentir. Quand j'ai un truc à te dire, je te l'ai toujours dit. » Que ce soit les bons comme les mauvaises choses à dire. Elle ne peut pas le nier. À chaque dispute, tu es le premier à dire les choses que tu penses. Même si la moitié du temps, elles ne sont pas si bonnes que cela. Tu restes à-elle même dans les crises de votre couple et, tu seras à jamais pour elle. Si elle vient à te quitter, tu ne retomberais pas amoureux. Impossible, ton coeur serait anesthésié. « Bien sûr que si, mon coeur. » hélas-tu avant de t'apercevoir que la jeune femme avait du mal à respirer, qu'elle déposa sa main contre sa poitrine. Tu commençais à t'inquiéter sévèrement pour sa santé et celle des bébés. C'est pourquoi tu l'as prend dans tes bras pour l'amener jusqu'au taxi. Une fois dans le véhicule tu donnes l'adresse de l'hôpital rapidement. Quelques minutes plus tard, tu te retrouves à l'accueil de l'hôpital avec Bambi dans tes bras. Tu expliques le cas à l'infirmière de garde. Les médecins viennent à occulter, tu restes impuissant face à son mal-être dans les couloirs de ce fichu hôpital. C'est quelques heures plus tard, que tu pénètres dans la chambre de Bambi tout en t'approchant doucement de son lit. Tu t'assoies à ses côtés sur la chaise avant de lui prendre la main dans la tienne. « Je serai là jusqu'à que tu sortes. » C'est une promesse que tu tiendras jusqu'à l'accord du médecin pour que Bambi puisse sortir.