everyone seems normal until you get to know them ✩ elliot

« Comment ça l’entrée est réservé uniquement à la famille ? » merde, fait chier. Tu roulais des yeux, le souci avec le personnel qui travailler ici, c’était qu’ils étaient tous à cheval sur les procédures et t’avais regardé assez d’épisode de Grey’s Anathomy pour savoir que sortir un jolie décolleter et un sourire n’allait rien arranger, ils étaient médecin pas videur et je pense qu’ici les seins ça se montre à qui veux bien voir. Ce fils de chacal avait encore réussi à te berner, un accident d’hélicoptère, excuse nous Christian Grey, il fait jamais les choses à moitié ce crétin. Tu laisse ton fessier se poser sur une chaise dans la sale d’attente, ton bouquet de fleure fanée à la main, tu voulais juste l’arroser de pétale de rose morte et écrire « tête de bite » sur son front, rien de méchant, juste une petite vengeance personnelle. « Il est amnésique, tu m’entends ? il ne se souvient plus de rien, plus de ce qu’il été… Je ne sais pas si je vais réussir à surmonté ça… Je ne sais pas si je suis prête à regarder mon fils et m’imaginer que tout ce qu’il a construit n’est plus que néant. » C’était la mère du crétin, tu la reconnaissais d’après les photos Facebook que t’avais préalablement stalker, en face d’elle son père, un genre de lui version plus grand et plus âgée. Si d’habitude ils s’évitent comme la peste, monsieur avait décidé de prendre madame dans ses bras pour essayer de la réconforter. Amnésique hein ? Tu marches lentement jusqu’à la sortit du bâtiment, allume ta clope et réfléchir un instant. A une solution, un je ne sais quoi dans lequel tu pourrais tirer profit. Réfléchis, réfléchis. Dans la salle d’attente, tu pouvais entendre un film passe en fond sonore, une actrice bas de gamme qui se crée une fausse identité face aux gens qui l’entour, ça te fait rire, puis ça t’illumine. Amnésique hein ? tu rachete des fleures, un doudou, te remet un peu de make up et retourne vers eux le pas presser, tu passe devant les médecins et te jette devant ses parents. « Oh mon dieu, est-ce qu’il va bien ? On m’a appeler d’urgence… » ils arquent un sourcil, ils pige que dal, c’est géniale. Toujours le même air paniquer mais avec un peu plus de calme, le souffle cours ,tu remet tes vêtements en place. « Excusez moi, je ne me suis pas présenter, je suis Julia, la petite amie d’Elliot. Ou plutôt, sa fiancé. » ils restent bouche béat un instant, la mère te dévisage de haut en bat et le père fait pression sur ses yeux comme si il n’arrivait pas à croire en la situation. Le medecin de garde ouvre la porte et vous accueil. « Messieurs, dames, vous pouvez entrez il vous attend. » tu affiches un sourire énorme, et te précipite la première, ce crétin va regretter tout ce qu’il a pu te faire.


@Elliot T. Maxwell

Je ne savais pas ce que je foutais ici. Je ne comprenais pas comment j’avais pu être dans un crash d’hélicoptère, et encore moins comment j’avais pu être celui qui le pilotait — et seul en plus. Étais-je complètement idiot et irresponsable? Est-ce que, au contraire, j’avais l’habitude de ce genre d’escapade, et que cette fois-ci ça avait simplement mal tourné? Le médecin m’avait fait le topo. Hémorragie cérébrale contrôlée à temps, rien de cassé, mais perte de mémoire. Irréversible, ou pas. Seul le temps le dirait. Super, génial. Il venait de m’apprendre aussi que je m’appelais Elliot Maxwell, que j’étais né le 10 août 1994 en Australie. Australie, alors pourquoi j’étais dans un hôpital à Boston, aux États-Unis? J’avais quand même pas été con au point de penser que je pouvais me taper un vol Brisbane-Boston en hélico, si? Il devait y avoir quelque chose qui ne tournait pas très rond chez moi, dans ce cas. Mes  innombrables questions n’arrangeait rien à mon mal de crâne, de surcroît. Quand le médecin décidait qu’il était temps que je vois — ou plutôt, dans mon cas, que je rencontre — mes proches, une brune se précipita dans la chambre. Elle a l’air hystérique, celle-là. Derrière elle, deux personnes, un couple. Qui je supposais, étaient mes parents. Logique. Mais du coup, la nana qui semblait paniquée, c’était qui?

Le médecin de garde avait ouvert la porte et tu te précipité tel une drama queen dans une télénovela, si le jury des oscars 2018 été présent ce soir, tu seras le nouvelle espoir 2018. Les parents de celui-ci vous suivent de près alors que tu t’installe à son chevet pour écouter le médecin. Ce petit crétin rester encore magnifique malgré l’accident, bien qu’il ai quelque égratignure sur son visage il en rester séduisant, ça te donner la gerbe, t’aurais aimer que son visage soit bruler par l’essence de l’hélicoptère. « Pour répondre aux questions que l’ont pose très souvent : l’amnésie est quelque chose d’inexplicable. Vous pouvez avoirs des flashback de votre mémoire, comme vous pouvez retrouvez tout intégralement, comme vous pouvez ne rien retrouver du tout, cela est différent pour chaque personne et pour chaque cerveau. » génial, cool, tout ça pour durée éternellement. Les parents sont inquiet par la nouvelle, la mère de Maxwell semble totalement dépasser par la situation, elle se précipite de nouveau en dehors de la chambre suivit de près par son marie, il lache un « je reviens » avec ses lèvres et le médecin fini par les suivre tout les deux en fermant la porte sur leurs passages. Tu hausses les épaules et te met assise sur son lit. « Enfin seul. » si t’étais vraiment courageuse, tu l’étoufferas avec son coussin mais tu as tout de même un cœur, de pierre, oui, mais il est quand même là, il pompe quand même ton sang. « Je pense que tu m’as un peu oublié… Comme tout en fait. » tu lache un rire. « Je suis Julia, ta petite amie. On s’est rencontré dans un festival il y a un an de cela et on a commencé à sortir ensemble il y a peu de temps. On est tout les deux très amoureux l’un de l’autre, tu m’as même dédiée le film n’oublie jamais avec Ryan Gosling et t’as essayé de m’acheter une étoile à la naza, mais ils t’ont pas laissé faire. » tu hausses les épaules comme si c’était vraiment arrivée et qu’il t’aimais vraiment à se point là, tu poses tes doigts sur les siens puis essaie de capter ton regard. « On est les seul au courant qu’on sors ensemble, tu l’as cache à tout tes amis et à toute ta famille pour qu’on est une histoire discrète et on été à deux doigts de se dire oui pour la vie. » tu lui montre la bague de 2 dollars acheter dans la boutique de souvenir au bout de ton doigts, putain c’est trop drôle.

« Enfin seuls. » Seuls, oui, mais ça ne me disait toujours pas qui elle était. « Je pense que tu m’as un peu oubliée… Comme tout en fait. » Elle riait. Je ne voyais pas du tout ce qu’il y avait de drôle là-dedans, dans toute cette situation. Il lui manquait un neurone à elle aussi ou quoi? « Je suis Julia, ta petite amie. » Ok. Explications s’il vous plaît? Comment j’en suis arrivé là? « On s’est rencontré dans un festival il y a un an de cela et on a commencé à sortir ensemble il y a peu de temps. On est tous les deux très amoureux l’un de l’autre, tu m’as même dédié le film N’oublie Jamais avec Ryan Gosling et t’as essayé de m’acheter une étoile à la Nasa, mais ils t’ont pas laissé faire. » Euh, ça sonnait un peu extra comme comportement, non? Est-ce que j’étais vraiment ce mec ringard et relou qui se pliait en quatre et se mettait à genoux pour sa nana? Surtout pour… elle? M’enfin, si elle le disait, c’est que ça devait être vrai… Comment est-ce que je pouvais confirmer ou non ses dires moi, puisque je ne me souvenais de rien? « On est les seuls au courant qu’on sort ensemble, tu l’as caché à tous tes amis et à toute ta famille pour qu’on ait une histoire discrète et on était à deux doigts de se dire oui pour la vie. » Elle lève la main devant moi pour afficher la bague qui pend à son doigt, et moi, j’écarquillais les yeux. Je l’avais demandée en mariage? Mais qu’est-ce qui m’était passé par la tête? « Pourquoi on a décidé de le cacher? » Puis, je reprenais sa main pour regarder à nouveau la bague. « J’pensais avoir plus de goût que ça… » marmonnais-je entre mes dents. Elle était vraiment pas ouf, cette bague, et qu’elle l’arbore comme ça toute fière, ça me rendait limite honteux. N’empêche, il restait quelques trous dans son histoire et j’attendais qu’elle les remplisse convenablement pour qu’elle soit réellement crédible.

T’es déçu, tu voulais qu’il soit plus… comment dire ? Choquer ? Tétaniser ? Fier ? parce que merde, il été là dans son lit, sans expression, comme à un vieux à qui on aurait enlever une oreille et qui dirai juste ‘oh j’entend rien’ alors qu’après ce genre de nouvelle t’es censé être tout retourner. Et même, il a fait aucune réflexion sur ta personne, parce que merde quoi t’es quand même un cannon, si on devait noter ta beauté sur dix tu serais un bon neuf, qui frôle les dix et il se dit même pas ‘ wow, je peux me faire une meuf aussi jolie que ça ??’ non. Lui il a des remarques randomn et un regard fuyant un peu partout, à gauche, à droite, qu’est ce que je fais là, blah blah blah, nul. « Parce que t’as une réputation de Don Juan, et t’avais peur de ce que les gens pourraient dire si ils savaient qu’on été ensemble. C’est d’ailleurs pour ça que t’es aussi jaloux et impulsif, parce que t’avais peur que je me barre du jour au lendemain. » ça tiens la route. Il te tire la main pour voir la bague, t’aurais pu faire un effort mais flemme, c’était un geste impulsif il devrait comprendre. Tu ris d’ailleurs à sa remarque. « Moi aussi je pensais que tu ferais l’effort d’acheter de vrai diamant, tu le mettra sur la liste des choses que tu dois faire. » tu te redresse pour lui donner les fleurs et bonbon ? chocolat ? je sais plus ce que tu lui as acheter comme friandise mais en tout cas ce sera toujours mieux que la bouffe d’hôpital. Tu regardais autour de lui pour chercher sa veste, pour trouver son portable, ce serai préférable que tu supprime tout ce qui pourrais se mettre en travers de ton plan. « T’as des souvenirs de l’accident en lui-même ? je sais que t’as aucun souvenir du reste mais peut être que t’as des images de ce qui s’est passer. T’étais où, avec qui et t’as fait quoi de ton portable ? » par pur hasard.

« Parce que t’as une réputation de Don Juan, et t’avais peur de ce que les gens pourraient dire si ils savaient qu’on était ensemble. C’est d’ailleurs pour ça que t’es aussi jaloux et impulsif, parce que t’avais peur que je me barre du jour au lendemain. » Ok, bon, ça tient visiblement la route, cette histoire. Donc j’étais un mec qui se pliait en quatre pour sa nana, jaloux, impulsif, avec une réputation bien trempée au niveau des filles. J’aimais pas vraiment le portrait, mais bon, si c’était celui que j’étais, soit. Par contre pour la bague, j’aurais pu faire mieux. « Moi aussi je pensais que tu ferais l’effort d’acheter de vrais diamants, tu le mettras sur la liste des choses que tu dois faire. » Ceci supposerait que j’étais riche. Parce que, la même bague mais avec de véritables diamants, ça devait coûter une fortune. En même temps… qu’est-ce que je foutais dans un hélicoptère à piloter seul? Ça aussi, ça coûtait une fortune. Elle me tendait une boite de chocolats avec un bouquet de fleurs. « Tu parles de moi pour la bague mais t’as vu tes fleurs? » Elles étaient limite fanées, et j’pense même pas qu’on pouvait parler d’un bouquet en fait puisqu’il y en avait trois à tout casser. Un couple en carton. Après quelques regards frénétiques autour d’elle, elle reprenait la parole : « T’as des souvenirs de l’accident en lui-même ? Je sais que t’as aucun souvenir du reste mais peut être que t’as des images de ce qui s’est passé. T’étais où, avec qui et t’as fait quoi de ton portable ? » « T’es bizarre. » répliquais-je du tac au tac. J’voyais pas trop le rapport entre ces questions. « Nan, j’me souviens juste de la sensation de chute libre et après c’est le noir complet. J’pense pas que j’avais pris mon portable, et même si je l’avais sur moi, on m’a dit que tout a été détruit pendant le crash. » Sauf moi, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Je m’en sortais très bien, comparé au véhicule qui avait causé l’accident.

Il a toujours été chiant lui ? tu roules des yeux face à sa réaction lorsque tu lui offre ses fleures. « Excuse moi si j’me suis pas poser avec la fleuriste pour te concocté un bouquet qui reflète ta personnalité. Je pensais que t’étais mort. » tu dit ça d’un ton si détacher qu’on aurait pu penser que tu le souhaité, alors tu te retourne, faisant voler tes cheveux long et noir et repris la phrase avec un ton plus dramatique et doux « Excuse moi mon cœur, j’étais si inquiète. » tu devrais être actrice de rama tellement t’en fait des caisses, tu hausses les épaules quand il te dit que t’es chelou et continue de chercher. Sauf lui, pensait tu très fort quand il a dit que tout été détruit et c’est bien dommage d’ailleurs. On dit toujours que les meilleurs partent en premier alors ce gars là va surement tous vous enterrée. Il n’avait aucun souvenir et il ne semblait pas encore avoir de flashback, ni rien de spécifique auquel il pourrais s’accrocher, c’était comme de volé un bonbon à un bambin, il serai triste 5 min puis oublierai à force. Tu fini par laisser tomber et reste assise au pied de son lit. « Tu as d’autre question ? » histoire que tu finisses de peaufiner votre nouvelle vie que tu vas gracieusement aller raconter à ses parents pour que tout le monde crois au même scénario.

« Excuse moi si j’me suis pas posée avec la fleuriste pour te concocter un bouquet qui reflète ta personnalité. Je pensais que t’étais mort. » Waouh, super froid comme ton. « Tu veux qu’j’y retourne pour essayer de rectifier le tir? » lâchais-je tout aussi sèchement, même si bien sûr ma phrase était ironique. Elle était conne ou quoi? « Excuse moi mon cœur, j’étais si inquiète. » Peut-être qu’il ne fallait pas que je juge aussi vite. Peut-être qu’en effet, elle agissait bizarrement sous l’anxiété. Si ma fiancée avait été dans un accident aussi grave, moi aussi j’aurais pété les plombs. Peut-être que ses réactions étaient légitimes, en fin de compte. Alors soit, je passais au-dessus pour cette fois. C’était une situation délicate pour tout le monde, je ne pouvais pas la blâmer. « Tu as d’autres questions ? » J’allais lui dire que non mais je fus interrompu par le médecin qui rentrait dans la chambre. « Les visites sont terminées mademoiselle. Ce qu’a vécu Elliot est un traumatisme éprouvant et il a besoin de repos. » Je tournais la tête vers Julia et lui adressais un simple sourire en guise d’au revoir. Non, je n’avais pas d’autres questions pour l’instant. Ça faisait déjà beaucoup d’infos à digérer. Et d’un côté, j’étais content que les heures de visite soient terminées, car j’avais besoin de process tout ça dans mon coin.