(asia) beware of the big bad wolf

@ASIA I. FERRARI ► Asia Ferrari. Fille du PDG de Ferrari. La nouvelle cible de Hohenstaufen Jr aka Miles, sous les directives de son cher et tendre géniteur qui ne souhaitait rien d'autre que tous cèdent à son dernier petit caprice financier : les Ferraris. La multinationale qui ne requérait que son nom pour s'assurer une domination européenne, voire mondiale dans le domaine des voitures de luxe. L'ultime entreprise en soit à avoir dans ses clients, la cerise en or sur le gâteau en argent. C'était ça, le dernier caprice Hohenstaufen. Et il était prêt à tout pour atteindre son but, pour les avoir, jusqu'à engager les détectives les plus glorieux pour fouiner dans la vie privée la plus enfouie de chaque membre de cette famille afin d'aborder les dirigeants sous un autre angle que celui professionnel. C'est grâce à cette enquête plus que fructueuse que Miles s'était retrouvé dans l'équation. Et pour cause, son cher père ayant constaté avec ravissement qu'une cible parfaite se trouvait à proximité de son fiston adoré, la fille du dirigeant lui-même, elle aussi étudiante à Harvard; il ne perdit pas de temps pour envoyer Miles sur le dossier. Mission ? L'envoûter, mettre un pied dans la famille Ferrari. Asia Ferrari, 25 ans, née à Rome le 6 juin 1991, Eliot House et apparemment, d'après un certain dossier de photos bien garni, tout à fait au goût de Miles physiquement parlant. Parfait. Il aurait sans doute moins de mal à jouer la comédie dans toute cette mascarade. Mascarade qui prenait d'ailleurs place dès l'instant T. Dans cette pâtisserie italienne où se trouvait, par un heureux hasard  -et non parce qu'il la suivait depuis ce matin, hm- la jeune femme. Ni une ni deux, l'allemand, sur son éternel 31, profita d'un moment d'égarement de la brune sur son téléphone, dans la boutique, pour lui rentrer avec douceur dedans. Littéralement. Il la bouscula, et en fit même tomber le téléphone qu'elle tenait à la main, histoire d'avoir quelque chose sur quoi réellement s'excuser. « Oh, excusez-moi, que je suis maladroit ! » Un faux sourire élégamment placé sur ses lèvres, un rire gêné tout aussi factice, il se baissa pour ramasser le portable et le redonner à sa propriétaire, qu'il fixa bien quelques secondes de trop une fois qu'il eut croisé son regard. Elle était même réellement plus qu'à son goût, tout compte fait. « Je.. wow, vous êtes ravissante. » Un mélange du jeu de manipulation et du réel, il la trouvait plus que ravissante mais ce n'était qu'un bonus pour mieux l'illusionner.

Etonnament elle était plutôt de bonne humeur en ce jour qui se voulait ensoleillé. Ca ne vaut définitivement pas la chaleur de son pays natal mais quelques degrés de plus c'est bon à prendre. La ténébreuse avait enfin bouclé le court métrage dans lequel elle avait mis toute son âme. Un projet de plus. Peut être même LE projet, celui qui attirerait l'oeil d'un grand nom du cinéma. C'est du moins ce qu'elle espérait. Déterminée à obtenir le meilleur stage possible et enfin poser son empreinte dans l'industrie cinématographique. Pour une rare fois dans sa vie, elle avait espoir, déterminée à reprendre sa vie en main et mettre fin à cette série noire d'évènements qui l'avait frappé de plein fouet. Asia, elle finit toujours par se relever, plus forte mais hélas plus véhémente, c'est là le point négatif que d'accumuler trop de rage et de regrets en soit. Ce n'est donc pas encore pour aujourd'hui qu'elle se baladera dans les rues de Boston avec un large sourire aux lèvres, ce dernier s'étant égaré en chemin. Pour sublimer sa journée, la princesse des ténèbres s'arrête à sa pâtisserie italienne préférée. Avec une pointe d'impatience, elle attend qu'on lui serve ses cannolis, gourmandises dont elle raffole. Elle profite de ses quelques minutes d'attente pour envoyer un sms à son frère. Message qui n'arrivera jamais à son destinataire, son téléphone faisant un plat magnifique contre le sol. Le centre de gravité de la belle ayant été mis à mal. Des excuses qui flottent dans les airs." Excuses refusées. Gardez votre maladresse loin de moi. " Si les hommes arrêtaient de reluquer les fesses de chaque fille, peut être qu'ils feraient un peu plus attention à où ils posent les pieds. En une fraction de seconde sa bonne humeur s'est envolé. Compliment qu'elle a trop souvent entendu, sortant de la bouche de cet inconnu." Vous n'êtes pas le premier ni le dernier à me le dire. " La modestie ne faisant pas partie de son vocabulaire." Je n'ai pas le temps pour écouter votre tentative de drague. " Bousculade volontaire ajouté à un lancer de fleurs. Pathétique.

@ASIA I. FERRARI ► En toute honnêteté, Miles ignorait dans quel monde il mettait les pieds, quelle famille était réellement les Ferraris. Car le dossier qu'il cachait soigneusement au fond de sa voiture pouvait être autant garni qu'un dossier d'informations collector chez le FBI, rien ne valait un témoignage direct et réel, un contact direct avec l'une des cibles. Si ce n'est la cible en ce qui le concernait. Confiante, intimidante, méfiante; une ribambelle d'adjectifs utilisée par le détective à première vue pour un portrait éloigné de la demoiselle. Miles ne s'attendait clairement pas à une gentille et naïve jeune femme de ce fait, loin de là. Mais il ne s'attendait pas non plus à cette femme-là, sûre d'elle, hautaine et peu modeste. Habitué à voir les femmes se contorsionner de gêne, rougir à outrance devant ses compliments de but en blanc, il fut un quart de seconde désarmé face à cette confidence - avant de se rattraper tout aussi tôt et afficher son admiration via un sourire carnassier. Bien, elle paraissait intense la petite Ferrari, mais pas aussi intense que lui. Ne pas le sous-estimer, et surtout ne pas la sous-estimer paraît-il. Il n'a pas intérêt à user de ses tactiques d'approche banales habituelles. « Ok, bien. Je vois que ce n'est pas la confiance qui vous manque, en plus de la beauté. » Adopter une autre tactique tout en restant dans la subtilité à la Miles.  « Inutile de tourner autour du pot alors, je peux continuer de jouer le gros lourdingue de service qui tente à tout prix de vous convaincre par un faux sourire que vous me plaisez, prétendre que je ne vous ai pas remarqué dès le coin de la rue, que cette bousculade n'est que le fruit de ma maladresse bien visée... » Elle n'était pas dupe, il n'allait donc pas la prendre pour une idiote. « ... Ou.. on peut tout de suite sauter ces étapes inutiles et ce surplus de blabla, et vous en venez directement au charme irrésistible que je dégage, moi, mon sourire, mon accent ainsi que le fait que vous y êtes peu insensible pour que je vous invite sans plus attendre à boire un verre. Ou à manger une pâtisserie, vu le lieu où on se trouve. Le choix est à la demoiselle. » Qu'il acheva, sûr de lui, le sourire bien arrogant et certain sur les lèvres - qu'elle se fera sans aucun doute une joie de le lui faire ravaler, il en était aussi sûr de ça. Et rien que ça, il en jubilait d'avance.