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Colored souls in the darkness of the night (Madison & Oliver)

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Colored souls in the darkness of the night
@Madison De Danemark & Oliver Matthiew Davis

You have your brush, you have your colors,
you paint paradise, then in you go.


Ce soir, je renoue un peu avec la peinture. J'ai l'impression que ça fait plus d'un mois que je n'ai pas produit de toile. Alors qu'en réalité, j'en ai fini quelques unes, mais c'était tous des projets déjà entamée. Alors quand j'ai sû que mon cours était annulé cet après-midi, je suis venu squatter ce local où j'ai l'habitude de me poser. Situé presqu'au fond d'un couloir non achalandé, il a de large baie qui donne sur le couloir, donnant l'impression d'être un sujet de laboratoire par moment. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle il est si boudé. Moi ça me convient, je me place dos à ses vitres et tout baigne. Qui plus est, je peux me permettre de mettre de la musique et laisser la porte entrouverte sans déranger tout le monde. Même comme à présent, alors que la nuit est tombé depuis longtemps.

Nu pieds, mes bottes planqués sous une table ou je ne risque pas de les éclabousser, vêtu d'un chandail un peu trop et déjà victime de nombreuses séances, les cheveux attachés, je fredonne les tubes des années 2000 qui passent sur la chaîne que j'ai pu syntoniser avec la radio. La couleur de fond est faite, majoritairement bleue, et je travaille à construire la scène aquatique colorée j'ai en tête, me basant sur des photos que j'ai pris en visitant l'aquarium avec Carter l'an dernier.

Des bruits de pas dans le couloir, s'arrêtant, de ce que j'en devine, devant le cadre de la porte ouverte et je souris.

- Je suis encore là pour un moment, Pete, fis-je en me retournant, m'attendant à voir le gardien de sécurité que je croise régulièrement.

Ha non, c'est pas Pete.

- Bonjour, souris-je à la fille présente. Heu... bonsoir, corrigeais-je. Je peux t'aider?


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Colored souls in the

darkness of the night


oliver & madi

Ces derniers temps je n'avais pas forcément le moral. Mon père me mettait la pression pour des réunions où je devrai aller aux prochaines vacances, et me menaçait également d'arrêter de financer mes études si je ne me comportais pas d'une meilleure façon. Mais nous savions tous les deux qu'il ne le ferait jamais, pour garder une bonne image de moi au yeux du monde entier comme il le disait si bien. Et si au pire des cas il mettait effectivement ses menaces à exécution, Harvard ne me manquerait pas plus que ça. Deux ou trois personnes au grand maximum. Depuis que j'avais intégré cette université il y avait de ça trois années, j'avais l'impression de m'être perdue. Je n'étais plus la même Madison, j'étais devenue méchante et encore plus violente qu'avant. Peut-être que l'ancienne Madi' me manquait, mais dans cette école je préfèrais bouffer les autre que me faire bouffer.

On était en fin d'après-midi et la nuit était déjà tombée, l'hiver s'approchait à grand pas. Les cours venaient de se terminer une demi-heure auparavant ou bien plus, et je n'avais pas envie de rentrer chez moi et encore moins d'aller à la Mather House. Alors j'avais opté pour l'option « se promener dans les couloirs » histoire de voir si je pouvais trouver quelques petites perles, comme un vieux local pour me poser tranquillement. Il n'y avait plus personne et les couloirs déserts me montraient un aspect différent que je connaissais d'Harvard. Plus aucun filtre, personne pour me regarder et me juger. Je pouvais faire tout ce que bon me semblait. En chantonnant et en balançant mon sac de haut en bas, je découvrais des recoins que je n'avais jamais vu avant. Je m'y aventurai, assez intriguée de voir ce que je pouvais découvrir. Après plusieurs minutes, heures peut-être, à me promener comme ça, je me rendis compte que je m'étais perdue. Ce qui était assez embêtant avouons le. J'accélérai le pas vers le bout du couloir, quand je m'arrêtais net devant une porte entre-ouverte. Une musique émanait de la pièce, une musique d'ailleurs loin d'être actuelle mais qui n'en restait pas moi chouette.

Je poussai la porte délicatement. Il s'agissait d'un local assez grand qui avait de longues et grandes baies vitrées que je n'avais pas encore remarqué avant. Cet endroit était magnifique. Au sol la musique que j'avais entendu venait d'une radio, mais il n'y avait pas que ça. Au fond de la salle se trouvait un homme. Vêtu d'un long chandail et pieds nus, il avait l'air de peindre quelque chose. C'était bleu, il me semblait. Il marmonna quelques paroles que la musique cachait, et il se retourna vers moi. Il m'adressa cette fois la parole. « Hum bonsoir... Je me suis perdue, je ne trouve pas la sortie » dis-je tout en avançant dans la pièce. Je shootai dans ce qui me semblait être de vieilles bottes, et m'approchai de lui. « C'est magnifique, c'est quoi ? » rajoutai-je tout en pointant du doigt les couleurs bleues.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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Colored souls in the darkness of the night
Madison De Danemark & Oliver Matthiew Davis

You have your brush, you have your colors,
you paint paradise, then in you go.


De faibles bruits de pas qui s'arrêtent près de l'entrée du local duquel je squatte depuis des heures déjà. Je pensais que c'était le vigile que je suis habitué de croisé mais non, c'est une fille que je ne connais pas et qui m'explique qu'elle s'est perdue en chemin. Je ne sais pas où elle allait, mais il est vrai qu'elle a atterri dans un coin reculé de ce bâtiment.

Elle avance dans la pièce, peut-être par curiosité ou pour qu'on aie pas 6 mètres qui nous séparent pour se parler. Passant près de mes bottes, elle y met un coup de pied nonchalant et j'hausse un sourcil en la voyant faire.

- Si tu pouvais éviter de shooter mes bottines, ce sera sympa, lui fis-je remarquer doucement avec un sourire. Je risque d'en avoir besoin pour sortir d'ici, précisais-je en pointant mes pieds nus ...et légèrement tâcher de pigments.

Je n'ai pas dit ça de façon agressive, mais juste une note pour lui faire réaliser que c'est pas n'importe quel objet qui traîne et prend la poussière parce qu'elles ont été abandonnées là. Surtout, j'apprécierais qu'elles ne finissent pas dans la peinture. Ça m'éviterais des heures à frotter pour faire partir le tout à l'eau savonneuse. Je ne peux pas utiliser le même produit que pour ma peau, ça détruit la teinture.

- Ce sera un fond marin, je suis encore à faire l'arrière-plan, la renseignais-je tandis qu'elle demande en pointant ma toile. Tu peux venir voir de plus près si tu veux, l'invitais-je.

J'en ai pour des heures encore, mais ça commence à prendre vie tranquillement. Le bleu omniprésent avec quelques silhouettes de banc de corails et différentes plantes. J'y mettrai peut-être des silhouettes de baleines. Je me fis aux différentes photos que j'ai pris et fait imprimer, puis accrocher en référence sur un second chevalet.

- Écoute, je comptais aller me chercher un café sous peu. Si tu me laisses le temps de me laver les mains, je peux te reconduire jusqu'à la sortie, proposais-je. Tu es pressée?

Moi j'ai toute la nuit, puisque je suis seul ce soir, mais c'est peut-être pas la même chose pour elle. Et puis, elle cherchait bien quelque chose avant d'arriver ici, non? Autre que la sortie de l'école, on s'entend. Après, le local de distributeur est sur le même chemin que celui qu'elle doit emprunter,
alors je ferai pas un si grand détour. Le problème, c'est que je serais bien incapable de lui dire le chemin de vive voix si je ne le parcours pas.

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