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Consécration du despotisme féminin

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Mon premier mois à la cabot house se terminait, ça faisait déjà un mois que je partageais ma nouvelle vie avec celles que j’appelais désormais mes sœurs. Je n’avais qu’une hâte c’était de faire partie intégrante de cette belle et grande maison, recevoir ma carte de membre définitive me rendrait plus que fière.

J’avais trouvé dans le sein de la maison rose une certaine stabilité, juste ce dont j’avais besoin pour continuer mes études au mieux. Dans quelques années je serais diplômée et je pourrais rentrer chez moi en Allemagne, ce beau pays qui me manquait déjà tellement. Pour ce faire je devais terminer mon bizutage, et à l’issue de ce dernier j’organisais cette étude pratique sur les différences qui pouvaient coexister entre la gente masculine et nous, les filles.

Publiant une petite annonce sur le mur prévu à cet effet, j’avais convié mes camarades d’Harvard à se joindre à cette étude que je voulais intéressante et ludique. J’avais prévu des épreuves qui permettrait une fois pour toute d’assurer que nous les femmes, on reste les meilleures dans tous les domaines.

A l’extérieur de la maison cabot, j’avais disposé deux grandes tables dans les allées du jardin, j’apprêtais une dizaine de chaise tout autour sans savoir combien serait occupée dans la journée, mais j’avais espoir de rencontrer du monde. Sur la même table j’avais dressé une carafe de jus d’orange, et une autre de même couleur avec du punch de composition exotique.  

Des gobelets en plastique de disposer tout autour, chacun d’une couleur pastel différente associé à un petit parasol de la même couleur. J’étais passée pour accueillir mes invités, assise sur une des chaises devant un dossier de participant éventuel, j’épluchais mes candidatures, les épaules nues en train de dorer au soleil qui tapait bien cet après-midi.

J’avais commencé à servir plusieurs verres pour remettre les cruches au frigo, dans la maison, histoire de garder un peu de frais le temps que les premiers arrivent. J’avais juste eu le temps de faire un allez et retour quand je revenais pour voir la première personne du groupe, enfin j’espérais qu’elle ne cherchait pas son chemin.

- Hey ! T’es là pour l’étude ? Assied toi, et prends un verre, c’est ici que ça se passe.

@Madison de Danemark, @Arthur Grimaldi, @Raphaël Castelli
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TG

Ma vie devait vraiment être emmerdante. A un point tellement important voire déprimant que je m'étais proposée pour une étude organisée par une fille de la Cabot House. Du moins, cette annonce avait été assez attractive je l'avoue, puisqu'elle consistait à prouver une bonne fois pour toute la supériorité des femmes dans la société, ce qui était bien sûr complètement évident. Je ne connaissais pas beaucoup de filles venant de la Cabot House.. Personne en fait, mise à part Féline. Toutes les autres je les trouvais beaucoup trop excentriques, trop filles à papa et miss-parfaites. Le genre de personnes qu'on avait en fait pas du tout envie de fréquenter car elles rappelaient l'incroyable vie misérable qu'on avait. Je devais bien avouer que la seule chose qui me motivait pour cette étude était la présence de garçons, puisque cette étude était comme une compétition ! Et j'avais assez hâte d'en rencontrer certains, espérant juste ne pas voir certaines têtes que je connaîtrais déjà ce qui pourrait gâcher cette belle après-midi.

Je m'étais habillée d'une façon assez simple mais pas trop, histoire de me mettre à mon avantage sans pour autant paraître trop vulgaire. L'organisatrice nous avait donné rendez-vous devant la Cabot House, et je devais dire qu'il faisait un temps merveilleux, heureusement . Aucun nuage à l'horizon, le ciel bleu était magnifique. Je sortis de la Mather House puisque ces derniers temps j'y passais la plupart de mes après-midi, et me dirigeai vers la Cabot House. Au loin sur l'étendue d'herbe du jardin, deux tables et de nombreuses chaises avaient été disposées. Ca devait être ici que ça se déroulait, alors j'accélérai le pas vers cette direction. Plus j'avançais, plus je me rendais compte qu'il n'y avait personne. C'est vrai que cette étude ne concernait que certains types d'idéaux, mais quand même, de là à ce que ça n'attire aucun étudiant ?

J'allais faire demi-tour quand je remarquai la présence d'une petite tête blonde avait l'air de revenir sur vers les tables. Ca devait être elle la fameuse Minna. Je me dirigeai rapidement vers elle, fixant les gobelets en plastique me rappelant que j'avais effectivement soif. « Hum oui je suis là pour l'étude.. merci ! » dis-je tout en m'asseyant sur la chaise la plus proche, prenant au passage un gobelet. « Il n'y a pas grand monde dit-donc... c'est normal ? » lui précisai-je car effectivement il n'y avait toujours personne, à part nous deux.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH


@MINNA SCHÄFER @Arthur Grimaldi @Raphaël Castelli
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— Raphaël Castelli.


Tu marchais en direction de la Cabot House sans trop savoir ce que t'allais y foutre. T'étais tombé sur une affiche dans le hall pour une étude sur la supériorité homme/femme un truc dans le genre et t'avais décidé d'y participer, comme si ta vie ne pouvait pas être plus chiante. En même temps, rigoler un peu ne te ferais pas de mal. C'est ce que t'avais dû te dire. Tu connaissais quelques filles de la Cabot, des petites péteuses le jour mais étrangement chaleureuses la nuit. Une clope à la bouche, tu remis le col de ta veste en place afin d'avoir l'air présentable. Tu continuais de te diriger vers la maison des filles rose bonbon, espérant ne pas croiser de vieilles conquêtes. Tu remis tes cheveux en place, pensif vis à vis des futures personnes que tu allais rencontrer. Une étude sur la supériorité des femmes ? Ridicule. Il n'y avait pas de supériorité pour toi. Ni du côté des femmes ni du côté des hommes. Il y avait juste les Hommes. Mais entendre d'autres points de vus t’intéresserais sûrement alors pourquoi pas ? Tu écrasas ta clope sous ta chaussure en voyant au loin quelques chaises disposées autour d'une table ou deux blondes parlaient. Quand tu arrivas à leur niveau, tu décidas de t’asseoir et de leur sourire.
« Salut, je suis là pour l'étude! C'est bien ici hein ? »




©️ LOYALS.

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Pendant plusieurs jours je travaillais cette étude qui me tenais à cœur. Quand j’avais posé cette offre pour qu’on vienne assister aux épreuves que j’avais soigneusement préparée, j’étais un peu déçue en ne voyant que si peu de réponse. J’avais pourtant laissé l’heure et le lieu de rendez-vous, j’espérais que des personnes qui n’avaient pas pris la peine de répondre nous rejoindraient tout de même.

M’attelant à la préparation de la table, j’essayais de rendre la présentation des lieux avec un minimum de goût. Quand je croisais cette fille qui débarquait alors que je m’étais absenté, je l’accueillais avec un certain enthousiasme. Alléluia, je ne serai pas toute seule pour clôturer les résultats de mon étude.

- T’es la première, mais on devrait nous rejoindre bientôt.

J’avais tout bien préparé et je serais plus que déçue d’avoir fait ça pour rien.  La blonde avait pris une des chaises justes à côté de moi et ne se faisait pas prier pour prendre un des verres positionnés, il y avait les verres de jus d’oranges, et ceux de punchs de la même couleur, elle ne le savait encore pas, mais le simple choix des verres commencerait mon étude.

- Tu remarqueras que les plus ponctuelles sont quand même les filles, je note, première arrivée avec un chromosome X !

Celui qui dira que mon étude ne repose sur des faits que totalement arbitraire n’avait qu’à venir y participer lui-même pour en contester les résultats. Je commençais à peine à prendre mes premières notes quand une personne de l’autre sexe pointait le bout de son nez. Un sourire pour l’accueillir, je l’invitais d’une main à prendre place à côté de notre première invitée.

- Tout à fait, c’est bien ici. Je te présenterais bien ta partenaire, mais je n’ai encore pas eu le temps de lui demander son prénom. Moi c’est Minna !

J’avais déjà un couple, c’était la première étape pour valider mon étude, j’espérais que d’autres arriveraient, mais à défaut on pourrait commencer. Continuant de prendre des notes, j’observais la façon dont la demoiselle et le garçon ferait connaissance, chaque contact visuel, chaque mouvement corporel trahissait un comportement implicite que je ne manquerais pas de notifier.

- Je te laisse choisir un verre, vous avez le droit de faire connaissance entre vous le temps que les autres arrivent.


@Madison de Danemark, @Raphaël Castelli, @Arthur Grimaldi

[HRP : J'ai ouvert ce RP pour essayer de valider mon bizutage, alors on va essayer d'avancer à 3, si les autres participants arrivent on les prendra en cours de route, mais j'ai pas envie qu'on se bloque en attendant des réponses !

Pour les verres, j'aurais besoin de savoir ce que vous avez choisi, vous me dirai au goût vos impression, si ça sent le jus d'orange ou l'alcool  :ahoy: et Minna prendra des notes.

Merci et tout cas de m'avoir rejointe ici, je commençait à désespérer Consécration du despotisme féminin 3338944726 ]
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Honnêtement, si ce n’était pas du fait de la jolie Minna Schäfer, tu ne te rendrais guère à cette fameuse étude mais voilà cette jolie petite Allemande t’avait toujours attiré, n’était-elle pas d’ailleurs ta première fois ? Eh bien si mais ça personne le savait ! Heureusement d’ailleurs ! Non pas que tu regrettais ou encore que tu avais honte de vos premiers ébats… Non c’était surtout parce que vous étiez vraiment très jeune à l’époque, du coup il n’y avait que vous qui soient au courant de cela… Qu’importe, depuis ce jour-là, vos rencontres étaient assez explosives, me direz-vous parce que vous passiez votre temps à vous envoyer des piques etc… Qu’importe, tu étais un peu en retard parce que tu étais en visioconférence avec ton Paternel, le souverain de Monaco afin de discuter de politique mais aussi et surtout parce que tu étais l’un des chefs Militaires de ta contrée, du coup ton Père avait besoin de ton avis sur certaines questions touchant le budget des Armées. La chance de Monaco, c’était que la France vous sauverait le cul si jamais il se passait des trucs pas nets chez vous ! Fin bref, ton chauffeur te déposa le plus rapidement possible à la Cabot House à bord de la Cadillac noire qui te servait de voiture officielle. A bord de celle-ci, tu avais pu te débarrasser de ton smoking, obligatoire lors des réunions officielles avec ton Père. Tu mis un jean noir avec une petite chemise de soie, par-dessus laquelle tu mis une veste en cuir. Fin voilà, une fois arrivé sur les lieux de la fameuse étude, tu descendis de la voiture officielle avant de lancer à ton chauffeur que tu le contacterais une fois que tout sera terminé, puis tu avanças d’un pas noble. « Bonjour, est-ce bien ici l’étude ? » demandas-tu d’une voix courtoise avec un sourire amusé à l’attention de Minna. Tu saluas d’un signe de tête les deux autres personnes présentes.
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— Raphaël Castelli.




Tu souriais, heureux d’être en si bonne compagnie. Tu n’avais clairement pas à te plaindre à la vue de tes camarades, pas que tu t’attendais à moins mais tu étais clairement surpris. Tu attrapas le gobelet le plus terne et bus une gorgé, tu n’en étais pas sûr mais tu sentais une petite touche d’alcool. Il était facile de remarquer que la blonde avait mis tout son cœur dans la préparation de sa thèse, elle voulait que tout soit parfait. Des petits gobelets, parfaitement disposés sur la table, des chaises parfaitement positionnées, chaque objet était exactement à où il devait être.  Tu souris légèrement à la vue de ce petit monde et le fait d’être venue te ravis, heureux d’aider la Cabot à faire son étude. Tu te sentais légèrement mal à l’aise face à toute cette perfection mais peut être également parce que tu étais le seul mec à cette table.
« Enchanté Minna, moi c’est Raph, je suis de la Mather ! »
Tu fis ton plus beau sourire à la jolie blonde. Tu aperçu au loin un mec arriver, habillé aussi parfaitement que les gobelets étaient disposés sur la table. A la vue de cette personne que directement tu associas à la Eliot tu te dis que cette étude ne pouvait pas être mieux. Jamais tu n'avais fréquenté de personnes de la Eliot, cette maison étant trop éloignée de ta vision du monde. Tu voyais cette maison comme un rassemblement de bourges qui ne savaient que parler politique. Intérieurement, tes préjugés te faisaient rire et tu espérais bien qu'il te surprendrait. Plusieurs maisons se rassemblaient et tu savais que cette étude n’en serait que plus amusante.  Tu remis tes cheveux en place et tu posas ton paquet de clopes sur la table, attendant une réaction de la petite blonde ?
« J’espère que ça vous dérange pas »
Le Eliot arriva à la table, demandant si l’étude était bien ici. Tu le regardas, te décala afin de lui laisser de la place pour s’asseoir.



©️ LOYALS.
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Ma table finalement dressée, j’étais prête pour commencer cette étude qui serait le reflet de cette réalité qui anime les cabots, les filles seront toujours supérieures à nos homologue aux organes pendouillards. J’étais contente de voir arriver de nouvelles personnes, finalement j’aurais quelques points de comparaison et je laissais chacun prendre un verre de son choix.

C’est à ce moment-là que je voyais arriver Arthur Grimaldi, un peu surprise au premier abord de le voir participer à une étude qui ne manquerait pas de dévaloriser sa condition, je lui offrais un sourire, un de ceux qu’il avait pu apprécier lorsque nous étions plus jeunes. Il savait garder cette classe naturelle qui qualifiait son rang, pour faire le beau, il fallait dire qu’il était doué.

- Arthur Grimaldi, si j’avais su que le prince se joindrait à nous j’aurai sorti des verres en cristal.

J’adorais rappeler à son altesse le rang auquel il aspirait, j’étais bien placée pour savoir que derrière tout ça on avait un homme plus simple, du moins qui n’était pas tant attaché au protocole quand il s’agissait de plaisir personnel. D’un signe de la tête je lui montrais qu’il pouvait s’assoir de l’autre côté de Madison, on laisserait un garçon de chaque côté d’elle.

- Prends place avec nous, et fait comme les autres, commence par te choisir un gobelet.

Doucement je commencerais avec les arrivés pour aviser par la suite si d’autres nous rejoignaient. Je laissais chacun profiter de son verre en notant bien ceux qu’ils avaient choisis, ça serait mon point de départ pour analyser les réactions psychologiques de chacun. Mon regard se posait sur la seule fille du groupe, je jugeais sa réaction entre les deux garçons.

- Donc tu as Raph à ta droite, et Arthur à gauche. Dis-nous comment tu te sens entre deux jolis garçons qui ne sont là rien que pour toi ?

Bon d’accord c’était pour moi qu’ils étaient là, mais je voulais bien partager un peu avec la belle qui s’était gentiment proposée de représenter le sexe fort à l’étude, celui de femmes. Pendant un temps je laissais ce petit monde bavarder un peu, se présenter, il fallait qu’on en apprenne un peu plus sur chacun pour que je puisse faire de cette étude autre chose qu’un jeu lubrique.

J’observais le plus jeune sortir une cigarette, enfin si ça n’était que ça dans son paquet qui semblait lui des plus standard. C’était bien un vice de mec ça, la fumette, je spécifiais ça comme il faut sur ma feuille en prenant soin d’étudier en même temps les réaction évidente de ses deux collègues de part et d’autre de la tables.

- On va faire un tour de table pour se présenter un peu, alors on va commencer par moi. Je m’appelle Minna Schäfer, je suis arrivée ici dans l’été, et je suis en 3ème années d’étude en relation internationale. J’ai 22 ans, engagée dans plusieurs activités caritatives, je me concentre essentiellement sur le bienêtre de mon entourage.

Bien sur j’affichais mon plus beau sourire pour mettre en valeur mon auréole qui devait être en train de luire au-dessus de ma tête. Il n’y avait pas de raison qu’on doute de ma bonne foi. Je laissais chacun apprécier la présentation de ses voisins en me préparant à noter l’essentiel de ce qu’ils vont pouvoir me dire sur eux.

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Je balayais mon regard entre les différents verres. C'est vrai que j'avais soif, alors je ne me fis pas prier pour prendre un gobelet en lançant un regard en biais à Minna comme une enfant qui demande à sa maman si elle peut se servir. Le posant à mes lèvres, j'avalai quelques gorgées de jus d'orange qui m'hydratèrent presque aussitôt. « Il est délicieux ce jus d'orange, tu l'as pressé toi-même ? » dis-je tandis qu'un garçon s'approchait de nous (Raphaël). Voilà que cela devenait fort intéressant. Je lui rendis son sourire, tout en continuant de le détaille de haut en bas tandis qu'il s'asseyait. Il n'était pas vilain, ça allait. Il avait même un petit charme, mais j'avais déjà vu mieux. Levant les yeux en l'air, j'avalai une seconde gorgée de la boisson. « Je m'appelle Madison mais vous pouvez m'appeler Madi' ! » dis-je en concluant d'une énième gorgée.

De loin, une énorme voiture d'une marque vraiment pas mauvaise (c'était un euphémisme) s'arrêta, laissant s'échapper un garçon (Arthur). Une fois à notre niveau, je pouvais remarquer qu'en effet, oui, c'était vraiment un bel homme. Il avait d'ailleurs une certaine classe, et comme rien ne m'échappait jamais, je pouvais sentir une tension étrange entre lui et Minna. J'avais hâte de voir la tournure que prendrai cette journée. Lui souriant doucement, je ne dis pourtant rien restant muette avec mon gobelet de jus d'orange entre les mains. Alors comme ça, il s'appelait Arthur Grimaldi. Ce nom me disait quelque chose, et ça ne m'étonnerait pas de l'avoir déjà entendu de la bouche de mon père. Tandis qu'il s'asseyait à côté de moi, Minna ne se pria pas pour me rappeler qu'effectivement j'étais entourée de deux (beaux) garçons. Je lui répondis en rigolant à sa remarque « Pour l'instant je le vis bien, merci ! En espérant qu'ils n'aient pas d'ondes négatives sur moi... » dis-je avec un certain sarcasme, jetant à chacun d'eux à petit regard en coin.

Il fallait se présenter, génial. Je n'avais jamais aimé faire ce genre de chose, mais comme j'étais là pour une étude, autant jouer le jeu. En acquiesçant à la présentation de Minna, je pris à mon tour la parole. « Alors je m'appelle Madison de Danemark, je suis ici depuis bientôt quatre ans et je suis en études de relations internationales et biologie, mon statut oblige. (Le fait d'en parler me fit rouler les yeux) J'ai 24 ans et je raffoles des sensations fortes, ça me donne comme une impression de me sentir libre, et c'est vraiment ce qui me manque en ce moment. » dis-je d'une traite, jetant quelques regards aux autres en attendant leurs réactions.

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@MINNA SCHÄFER @Arthur Grimaldi @Raphaël Castelli
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Tu étais arrivé d’un pas noble, digne de ta classe légendaire mais surtout digne de ton rang social. Tu étais un Prince de sang royal, du coup, tu ne pouvais guère faire une démarche trop simple : ce serait bien trop insultant envers tes géniteurs royaux… Fin bref, lorsque tu arrivas sur les lieux, tu demandais courtoisement si c’était bien le lieu de la fameuse étude tout en jetant un coup œil aux autres personnes présentes. Deux jeunes femmes et un autre jeune homme ! Parmi ces jeunes femmes, il y avait la jolie Minna Schäfer à qui tu adressais un regard différent, sachant qu’elle s’était mise à parler. « Les verres de cristal auraient été inutiles, ma chère. Ce genre d’objets sont quelque peu désuets de nos jours » répondis-tu avec un ton faussement snob sachant que tu offrais un sourire bien amusé avant de te tourner vers les deux autres personnes afin de les saluer : « Salut ! Moi c’est Arthur Grimaldi, mais vous pouvez m’appeler Arthur tout simplement. ». Par la suite, dès que tu aies pu récupérer ton fameux gobelet que tu montrais à Minna avec un clin d’œil amusé, tu t’installas au côté gauche de la jeune femme qui s’appelait Madison. A la question de Minna pour Madison, tu ne pus t’empêcher de rire légèrement afin de répondre : « Tâchons donc de garder les ondes dans le positif ». Par la suite, Minna qui devait être la « game master » de cette étude intéressante proposait à tout le monde de se présenter, du coup elle commença elle-même suivie de Madison qui était bel et bien la Princesse du Danemark comme tu commençais à t’en douter. Et dire qu’elle était l’une de tes potentielles futures fiancées mais honnêtement ça ne te plairait pas… Non pas que tu ne voulais pas d’elle, mais plutôt parce que tu ne voulais pas la corde au cou ! « Bon à mon tour. Je m’appelle Arthur Grimaldi, je suis présentement le Prince héritier de Monaco. J’ai 22 ans et je suis arrivé à Harvard en septembre 2014 pour entamer un cursus de droit ainsi que de psychologie. Je suis très sportif, je fais de l’escrime et j’ai même représenté la France lors des jeux olympiques de Rio l’année dernière. Je fais beaucoup d’activités extrascolaires comme le mannequinat et les œuvres caritatives. Voilà ». Tu te tus après ta petite présentation, tu avais rapidement résumé les points essentiels de ton existence même si tu te doutais que tu n’avais pas tout dit. Mais cela, les autres n’avaient guère besoin de le savoir.

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— Raphaël Castelli.


T'étais assis là, à écouter tes camarades se présenter en fumant tranquillement ta clope.  Il fallait se présenter et tu ne savait pas vraiment quoi dire, ta vie n'avait rien d'intéressante, tu faisais la fête dès que tu le pouvais et tu prenais soin de Florence, rien de plus. Tu remettais tes cheveux en place, te rendant compte des personnes que tu avais en face de toi. Deux angelots parfaitement disposés et une fille à peu près normale. Tu ne pouvais pas t’empêcher de te sentir comme une merde à côté, t'avais vraiment pas de quoi te vanter. Certes t'étais certainement pas le plus pauvre d'entre eux mais tu faisais tellement tout pour que ta famille s'efface que tu devait ressembler à un vieux plouc à côté. C'était facile de voir qu'entre les deux anges il y avait quelque chose qui n'était clairement pas terminé et qui pourrait d'ailleurs pimenter cette étude. Tu sourias et te décida enfin à te présenter.
" Bah Salut moi c'est Raphaël Castelli mais appelez moi Raph'.J'ai 20 ans  et je suis Italien. Je  suis en deuxième année de droit, je suis dans le club humanitaire et je fais du sport dès que je le peux. Voilà."
Tu terminas par un sourire aussi angélique que le premier histoire de faire un minimum bonne impression Après tout si tu avais l'air d'un con dès le début jamais tu ne ferais paraître les hommes supérieurs aux femmes. Bien que t'étais venue pur t'amuser, tu refusais de perdre quoi qu'il arrive.



©️ LOYALS.
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