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I was really falling in love with you. And you didn't guess, like I couldn't guess. No one could guess, no one could know. Until it happened, until it was too late. Until I love you.
28.02.2016
- Spoiler:
- L'amour n'est rien lorsqu'on n'est plus que sensations. Lorsqu'avec la personne aimée, nous ne sommes plus rien qu'une chose insignifiante entre ses doigts, que cette personne pourrait faire de nous ce qu'elle veut, qu'on lui permettrait tout, qu'on lui donnerait tout. Lorsque le monde s'écroule sous mes yeux lorsque je te vois, lorsque tout n'est plus rien en ta présence, et que même le plus magistral des spectacles pourrait passer devant mes yeux que je ne verras plus que toi. Non, je ne parle plus des autres, seulement de toi. Parce que tu m'es indispensable, et que je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Rien que de te voir marcher devant moi me provoque un violent désir de m'approcher, pour poser mes mains contre tes hanches et venir embrasser chaque parcelle de ta peau, comme un esclave asservi à une déité prodigieuse. Je ne veux plus qu'une seule chose, lorsque tu traverses mon champ de vision : pouvoir t'aduler, te protéger, te chérir jusqu'à la fin de mes jours. La seule chose qui m'importe en cet instant, c'est ton bonheur, plus que le mien. Parce que le mien consiste à t'aimer, et faire de toi un être heureux, le plus heureux de la Terre.
REMEMBER.
Voilà une semaine que je préparais cet événement. Un bal masqué, une soirée mondaine. Dieu que je détestais ça. Mais celle-ci allait être des plus différentes. Celle-ci n'allait pas être comme les autres, seulement parce que je t'y avais convié. Ce soir était un soir très important pour moi. J'allais te montrer au monde entier alors que tu ne savais même pas ce que je comptais faire. J'avais seulement déposé une lettre et un paquet contenant un masque vénitien noir. Une soirée mondaine allait se dérouler ce soir, une soirée placée sous le thème de la sensualité grâce à ces masques qui nous cacheraient tous. Mais le but de cette soirée, l'ultime but que je lui avais donné dans le plus grand secret, dans la discrétion la plus minutieuse pour que tu n'en saches rien, c'était de te montrer. C'était d'officialiser notre relation, pour que nous puissions enfin nous aimer au grand jour. Pour que nous puissions aller nous balader sans crainte, s'embrasser dans la rue, se tenir la main en marchant. Être heureux sans devoir se cacher, jamais.
« Lyov,
Je t'ai demandé de me réserver ta soirée aujourd'hui, et je suis heureux que tu l'aies fait. Tu es convié à un bal masqué. J'ai joint l'adresse où il se déroule ainsi qu'un loup pour que tu n'aies pas à chercher. J'espère qu'il te plaira.
Rejoins-moi devant l'entrée principale à ving-deux heures, de l'autre côté de la rue, sous l'arbre. Je t'y attendrais.
Je t'aime, Lyov.
Ton Elior. »
Vingt-et-une heures cinquante-cinq, me voilà debout devant l'entrée du bâtiment où la fête se déroulait. Un costume noir, un loup blanc sur le visage, seuls mes cheveux étaient en bataille, mais c'était une habitude chez moi. Ce soir, il fallait que je me montre tel que je suis. J'aurais pu venir en vêtements confortables, mais ça aurait relevé de la provocation et ce n'est absolument pas le but recherché. Le but, c'est d'entrer tous les deux, mon bras sous le sien, dans cette fête où tous les regards seront certainement braqués sur nous. Les photographes ont déjà commencé leurs séances photos, je me suis tapi dans l'ombre pour y échapper. Je regarde mon téléphone toutes les trente secondes pour vérifier que je n'ai pas d'appels manqués, ou de SMS. Sait-on jamais, je veux vraiment que tu arrives à destination.
Vingt-deux heures sonnent et j'observe les alentours. Tu n'es jamais en retard, ponctuel, c'est l'une de tes plus grandes qualités. Lorsque je te vois arriver, mon regard brille et je souris comme un con. Sûrement parce que je meurs d'amour pour toi. Tu es ma lumière dans mes ténèbres. Ton regard me cherche et rencontre enfin le mien. Je te fais un petit signe pour que tu approches, et te contemple arriver vers moi tel un ange. Qu'est-ce que j'ai hâte de te raconter tout ça, mon amour. Qu'est-ce que j'ai hâte de t'avouer que je t'ai fait venir ici pour tout officialiser. Qu'est-ce que j'ai hâte de t'embrasser. De t'aimer et te chérir au grand jour. Tu ne peux pas savoir.
(Invité)