thantophobia : the phobia of losing someone you love (ezion)

Ezio était presque déçue de ne pas avoir eu le droit à la fameuse blouse ouverte derrière, la fameuse blouse où on pouvait voir ses fesses parfaitement sculptées. Au lieu de ça, les infirmières lui avaient fait tout un tas de prélèvements. Il eut tout d'abord le droit à la prise de sang qui, selon un résultat assez médiocre, vint conduire à d'autres test dont un scanner de la tête. Le bel italien ne savait pas trop ce qu'il avait et la seule fois où le médecin était venu lui parler, il n'avait rien compris. Il était bilingue mais ne comprenait absolument pas le registre médical. Il avait acquissé sans même chercher à comprendre ce qu'il lui avait dit. De toute façon, si cela avait été grave, on lui aurait mit la blouse, non ? A bout de force, il s'était assoupi dans le lit peu confortable de sa chambre. Bordel, il donnerait cher pour être dans son propre lit avec sa chérie. D'ailleurs, elle ne devrait plus trop tardé maintenant. Ezio n'avait plus aucune notion de temps, il ne savait pas quelle heure il était et s'en foutait pas mal. Il inspira longuement, ses yeux se fermaient tout seul. Il était accablé d'une violente fatigue, contre laquelle il ne pouvait pas lutter. Dès qu'il faisait un mouvement, il en avait la tête qui tournait. Rien que de tourner son visage vers la porte d'entrée lorsque Louison arriva, lui demanda un certain effort. Il afficha un mince sourire de soulagement en la voyant s'approcher. « J'suis sur qu'ils ont ruinés ma coiffure ! » dit-il faiblement en rigolant. C'était un bon moyen de dédramatiser la situation. La blondinette embrassa son front alors qu'il lui avait tendu ses lèvres. Gros vent. Ok. « Tu ferais moins la maline si tu devais appeler les pompes funèbres ... J'en sais rien, j'ai pas compris ce qu'il m'a dit le médecin, j'veux juste sortir de là et rentrer à l'appartement, au calme avec ma femme. » dit-il en zieutant la porte. Finalement, Ezio se redressa finalement, il porta sa main à son front pour le masser délicatement. « T'es venue me chercher ? On rentre ? » lui demanda-t-il alors qu'il avait encore la perfusion. Il fit un mouvement de son bras, tirant sur la perf, il manqua de tout décrocher. « Ah putain. » grogna-t-il. Ezio s'était fait mal mais au moins, il avait réussi à s'asseoir, les pieds touchant enfin le sol.

Ezio n'était pas si invincible que cela. Louison se montrait assez froide compte tenu des circonstances. Elle ne voulait pas croire à une quelconque gravité. L'italien était parfois alarmiste. Malgré tout, Louison était inquiète, terriblement inquiète. Quand on entrait dans ce genre d'endroit, il y avait toujours une chance de ne jamais en sortir. La française n'avait toujours pas plus de nouvelles sur son état de santé que lui. La panique grandissait. Plantée proche du lit, le Quincy se redressa maladroitement devant elle, tirant au passage sur sa perfusion. Louison porta ses mains à sa bouche et posa sa main sur le torse de son petit ami. " Couche toi, t'es pas bien ! " le sermonna-t-elle tout en se glissant entre ses jambes pour le serrer dans ses bras. " Je t'aime tu fais chier, ça me fout les jetons " murmura-t-elle dans son cou avant de coller sa bouche sur sa peau bronzée tout en remontant vers sa mâchoire avant de s'échouer définitivement sur ses lèvres. Et merde, s'il était ultra contagieux, elle le serait prochainement aussi. Elle l'aimait et elle était prête à tout pour lui. Après avoir danser avec sa langue avec passion, la française s'était reculée et avait recouché son homme. Puis, elle s'était blottie contre lui, prenant soin de ne pas s'emmêler avec le tuyau en plastique relié à Ezio. " Tu veux que je prévienne ta soeur ? " lui demanda-t-elle en caressant sa joue du bout de ses doigts, le contemplant avec amour et angoisse.