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Elior Gaultier
« citation plus ou moins courte mais quand même un peu longue »
Andecdotes |
The story begins here.
« this is not the end, this is not the beginning. »
« C'est si simple pour toi, les gens friqués n'ont pas de soucis. » Le monde est bien trop cliché pour comprendre. Ces préjugés sont loin de plaire à Elior qui en a marre de sa routine hebdomadaire. Lassé des parties de tennis en famille le mercredi, lassé des cours de piano le samedi et lassé des brunchs au club de golf le dimanche. Il n'a pas demandé à être né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il n'a pas demandé à être né tout court, d'ailleurs. Toutes ces courbettes et ce lot de bonnes manières qu'il doit faire et avoir pour correspondre à un monde auquel il n'appartient que par le sang. Certains diront que la famille, c'est important. Elior, lui, n'est pas du même avis. Il est obligé de faire les choses, pour bien paraître. Se retient de vivre son adolescence comme quelqu'un de son âge, obligé de traîner avec ces pétasses sans cervelle, dans ce gang de personnes pour qui tout tombe tout cuit dans la bouche. Quand on est pauvre, on rêve d'une vie riche, et quand on est riche, on ne rêve que de la normalité. Tous ces privilèges, aller voir des opéras, conduire des voitures luxueuses, toutes ces choses dont ont envie la plupart des gens normaux, Elior n'en voulait pas. Et ces obligations, ciel, ces obligations. Aller dîner chez les grands-parents n'est qu'une formalité, finalement. Lui doit sortir ses costumes, ne surtout pas se tromper entre la fourchette à dessert et celle à salade, et malheur à lui s'il ose tâcher ses lèvres de cette sauce concoctée par un chef de renom.
« Avoir ce genre d'obligation, ce n'est pas cher payé pour la vie que tu as. » C'est facile à dire, pour quelqu'un qui fait ce qu'il veut, quand il le veut. Elior doit demander l'autorisation à ses parents pour chaque nouvelle chose qu'il voudrait faire. Impossible pour lui cependant de leur proposer des choses trop farfelues ou extravagantes, oh non. Se tenir droit, la tête haute, son look évoque un petit fils à papa, un look qu'il déteste et pourtant qu'il est obligé de porter. Si on le voyait avec des vêtements banals, il se ferait sans doute déshériter. Il a même eu beaucoup trop de mal à faire accepter à ses parents son métier. Eux voulaient qu'il devienne grand, qu'il devienne avocat, PDG, médecin, chirurgien. Infirmier, c'est tout de suite moins classe mais cela reste honorable. Il n'a pas choisi d'être serveur, c'est déjà ça. C'est ce que ses parents lui ont dit lorsqu'il le leur a annoncé. Et puis, niveau amoureux, il n'a pas trop le choix non plus. C'est déjà une honte qu'à vingt-six ans, il ne soit même pas fiancé à une femme de sa classe sociale. Les femmes ... Les femmes, il ne sait pas. Il y a quelque chose qui cloche, il a beau essayer de les regarder autrement que d'une façon platonique, aucune ambiguïté ne passe en lui. Il ne ressent rien envers elle et se demande même pourquoi sont-elles si ennuyantes. Il lui arrive de se demander s'il est normal, parce que la seule attirance qu'il ait ressenti se trouve être pour un homme, un médecin qui le provoque, qui le taquine et qui joue de ses charmes pour avoir ce qu'il veut. Et cela le perturbe grandement, surtout que c'est tabou, interdit, d'aimer un autre sexe. C'est contre nature, selon son éducation, il ne peut pas le faire, ou ne le faire qu'en cachette.
« Tu n'as qu'à le dire à tes parents, ils t'aiment et te comprendront. » Non. Ce qu'ils aiment, eux, c'est la normalité. Ce qu'ils aiment, c'est la classe, c'est le savoir-vivre, c'est un homme et une femme capables de faire un héritier. Pas deux hommes qui se tiennent la main ou deux femmes qui s'embrassent sans gêne dans la rue. Il n'y a qu'une version de l'amour pour leurs esprits étriqués : l'hétérosexualité. Si bien qu'ils ont forcé Elior à se mettre en couple avec une fille qu'ils ont choisie pour lui. Une fille tout à l'opposé du garçon qui préférerait mieux flirter avec le médecin neurologue de l'hôpital dans lequel il travaille. Pour lui, Lyov représente le danger, l'interdit, il représente la liberté, la rébellion, et Elior veut y goûter encore et encore tant c'est bon. Il s'en veut de ressentir tout ça pour cet homme, ce désir si grand, il a honte et essaie même de s'en détacher. Mais c'est plus fort que lui. Il ne pourra jamais le combattre, et même s'il se ment à lui-même, il faudra bien qu'il y fasse face un jour, ou cacher cela toute sa vie et se retrouver coincé avec une grognasse qui ne fera que profiter de son argent.
« Maintenant que tu as affronté toutes tes peurs, tu n'as plus aucun problème. » On a toujours des problèmes dans la vie. Peut-être que maintenant, Elior en a beaucoup moins. Deux ans ont passé depuis qu'il a avoué son amour à Lyov et sa relation homosexuelle à ses parents, et depuis, il s'en est passé des choses. Mais non, il y a toujours des problèmes. Même quand on essaie de ne pas les voir. Ce serait mentir que de dire qu'Elior a toujours eu des pensées positives, parce qu'il peut tout régler par le fric. Ce serait mentir qu'il vit comme un roi, parce qu'il en a, du fric. Ce serait mentir de dire qu'il s'affirme alors qu'en réalité, il cache tous ses songes des yeux du monde pour ne pas paraître trop dépressif. Pour que ses sujets de conversation ne paraissent pas trop déprimants. Il fait de son mieux pour se montrer tel qu'il n'est pas, mais la réalité le rattrape bien trop souvent. Heureusement pour lui que Lyov est là pour le remonter à chaque fois. Ces deux-là ... Sont tellement complémentaires que même lorsque tout va mal pour les deux, ils trouvent un moyen de se soutenir encore. Même quand les deux perdent espoir, ils le retrouvent avec l'aide de l'autre. Elior n'a qu'un souhait à présent : que l'homme qu'il aime reste dans sa vie pour toujours, ainsi ils pourront tout affronter ensemble.
« Avoir ce genre d'obligation, ce n'est pas cher payé pour la vie que tu as. » C'est facile à dire, pour quelqu'un qui fait ce qu'il veut, quand il le veut. Elior doit demander l'autorisation à ses parents pour chaque nouvelle chose qu'il voudrait faire. Impossible pour lui cependant de leur proposer des choses trop farfelues ou extravagantes, oh non. Se tenir droit, la tête haute, son look évoque un petit fils à papa, un look qu'il déteste et pourtant qu'il est obligé de porter. Si on le voyait avec des vêtements banals, il se ferait sans doute déshériter. Il a même eu beaucoup trop de mal à faire accepter à ses parents son métier. Eux voulaient qu'il devienne grand, qu'il devienne avocat, PDG, médecin, chirurgien. Infirmier, c'est tout de suite moins classe mais cela reste honorable. Il n'a pas choisi d'être serveur, c'est déjà ça. C'est ce que ses parents lui ont dit lorsqu'il le leur a annoncé. Et puis, niveau amoureux, il n'a pas trop le choix non plus. C'est déjà une honte qu'à vingt-six ans, il ne soit même pas fiancé à une femme de sa classe sociale. Les femmes ... Les femmes, il ne sait pas. Il y a quelque chose qui cloche, il a beau essayer de les regarder autrement que d'une façon platonique, aucune ambiguïté ne passe en lui. Il ne ressent rien envers elle et se demande même pourquoi sont-elles si ennuyantes. Il lui arrive de se demander s'il est normal, parce que la seule attirance qu'il ait ressenti se trouve être pour un homme, un médecin qui le provoque, qui le taquine et qui joue de ses charmes pour avoir ce qu'il veut. Et cela le perturbe grandement, surtout que c'est tabou, interdit, d'aimer un autre sexe. C'est contre nature, selon son éducation, il ne peut pas le faire, ou ne le faire qu'en cachette.
« Tu n'as qu'à le dire à tes parents, ils t'aiment et te comprendront. » Non. Ce qu'ils aiment, eux, c'est la normalité. Ce qu'ils aiment, c'est la classe, c'est le savoir-vivre, c'est un homme et une femme capables de faire un héritier. Pas deux hommes qui se tiennent la main ou deux femmes qui s'embrassent sans gêne dans la rue. Il n'y a qu'une version de l'amour pour leurs esprits étriqués : l'hétérosexualité. Si bien qu'ils ont forcé Elior à se mettre en couple avec une fille qu'ils ont choisie pour lui. Une fille tout à l'opposé du garçon qui préférerait mieux flirter avec le médecin neurologue de l'hôpital dans lequel il travaille. Pour lui, Lyov représente le danger, l'interdit, il représente la liberté, la rébellion, et Elior veut y goûter encore et encore tant c'est bon. Il s'en veut de ressentir tout ça pour cet homme, ce désir si grand, il a honte et essaie même de s'en détacher. Mais c'est plus fort que lui. Il ne pourra jamais le combattre, et même s'il se ment à lui-même, il faudra bien qu'il y fasse face un jour, ou cacher cela toute sa vie et se retrouver coincé avec une grognasse qui ne fera que profiter de son argent.
« Maintenant que tu as affronté toutes tes peurs, tu n'as plus aucun problème. » On a toujours des problèmes dans la vie. Peut-être que maintenant, Elior en a beaucoup moins. Deux ans ont passé depuis qu'il a avoué son amour à Lyov et sa relation homosexuelle à ses parents, et depuis, il s'en est passé des choses. Mais non, il y a toujours des problèmes. Même quand on essaie de ne pas les voir. Ce serait mentir que de dire qu'Elior a toujours eu des pensées positives, parce qu'il peut tout régler par le fric. Ce serait mentir qu'il vit comme un roi, parce qu'il en a, du fric. Ce serait mentir de dire qu'il s'affirme alors qu'en réalité, il cache tous ses songes des yeux du monde pour ne pas paraître trop dépressif. Pour que ses sujets de conversation ne paraissent pas trop déprimants. Il fait de son mieux pour se montrer tel qu'il n'est pas, mais la réalité le rattrape bien trop souvent. Heureusement pour lui que Lyov est là pour le remonter à chaque fois. Ces deux-là ... Sont tellement complémentaires que même lorsque tout va mal pour les deux, ils trouvent un moyen de se soutenir encore. Même quand les deux perdent espoir, ils le retrouvent avec l'aide de l'autre. Elior n'a qu'un souhait à présent : que l'homme qu'il aime reste dans sa vie pour toujours, ainsi ils pourront tout affronter ensemble.
Timeline
« un certain docteur m'a dit que j'étais plutôt sexy. »
koa
(Invité)