Elisabeth M. C. Maria ► Charlotte Mckee.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Tu as forcément été touchée par la tension pesante sur le campus, tout le monde se méfiait de tout le monde. Les filles n'étaient plus en sécurité et c'était bien quelque chose que tu détestais, tu en avais lourd sur la conscience, tu en voulais à ces hommes de s'en prendre à tes soeurs. Evidemment ton père ne manquait pas une seconde de t'appeler pour savoir si tout allait bien, lui même avait peur pour sa princesse, tu te demandes même s'il n'a pas engagé quelqu'un en douce pour te protéger. Si tel est le cas tu penses qu'il devait être en congé le 17 janvier quand dans l'amphithéâtre l'homme est rentré armé. Voilà un des hommes que tu détestais le plus et pourtant tu étais incapable d'agir, tu avais terriblement peur sachant que ta mort ferait une parfois grande une de journal dans ton pays. Tu es restée calme tout le long, tu as tenté de calmer celles qui ne s'arrêtaient pas de pleurer. Tu mourrais intérieurement pendant toute l'attente, tu mourrais à chaque nouveau blessé et pourtant tu tentais de ne pas le montrer pour rester forte devant ceux qui n'y arrivaient pas. Ce comportement t'a valu une claque de l'agresseur pour te faire réagir, pour répondre à son fantasme d'autorité. Clairement un des pires jours de ta vie.

APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI
Tu n'étais au Chili lors du séisme, ton frère t'avait appelé pour revenir au pays pour gérer quelques affaires importantes. Tu penses surtout à un prétexte pour t'empêcher d'aller faire la fête et de donner une mauvaise image à ton royaume mais tu n'en dis rien, tu sais que tes frères surtout l'ainé se méfient de tes gestes puisque tu es l'unique fille de la fratrie. Evidemment quand tu as su pour le séisme, tu as prit le premier avion qui t'emmenait au Chili afin d'aider du mieux que tu pouvais à rechercher les disparus. Acte pour se faire bien voir pour certains pour toi il était important de faire le maximum que tu pouvais pour eux. En même temps tu as prit des nouvelles de tes amis qui par chance n'ont rien de très grave.

TON ADMISSION À HARVARD
Tu n'as eu aucun doute sur le choix de ton université, tu ne dis pas qu'a proximité elles n'étaient pas dignes mais Harvard ça sonnait comme un but a atteindre. Ta cousine Cecilia était déjà là-bas, de ses paroles tu imaginais déjà tous les jours un peu plus la vie étudiante la-bas mais ce n'est pas que ça qui t'a poussé à postuler. Ton père et ton frère ainé n'ont pas arrêté de te rabibocher que tu devais prendre politique et qu'en second plan tu pourrais enfin prendre une matière qu'il te plait, le cursus d'harvard qu'il soit en politique et en droit est un des meilleurs, si ce n'est le meilleur alors tu as envoyé ton dossier d'admission sans le cachet royal. Il était inconcevable qu'on te prenne pour qui tu es et non pour ce que tu as dans la tête. Aux SATs tu as excellé, il faut dire que tu travaillais dessus depuis très longtemps et que le professeur particulier que tu avais ne te ménagé pas, avec une note frôlant l'excellence tu ne devais plus que faire ton essay avant l'entretien. Tu penses que ce fut le plus dur pour toi de trouver un sujet sur lequel tu voulais parler, il y en en avait tellement. Tu es une princesse engagée mais en même temps dans ton avenir tu ne te vois pas uniquement faire cela, alors tu as développé ton essay en deux parties qui te sentaient primordiales, ton engagement et ta volonté de devenir une avocate reconnue dans le droit des enfants principalement. Quant à l'oral, tu n'as jamais autant stressé de toute ta vie, les prises de parole à la cour n'avait rien à voir avec que tu allais faire, tu jouais ton avenir et tu mentirais en disant que tu n'as pas buché sur un ou deux mots, l'anglais ce n'est pas ta langue maternelle alors bien que tu aies baigné dedans depuis ta naissance instinctivement il peut t'arriver d'émettre un mot allemand entre, tu ne sais pas si cela t'a pénalisé mais tu as finalement été accepté pour le plus grand plaisir de la famille.