Mavra ❀ I think I owe my life !

Récemment Drew faisait face à une situation complexe, en effet depuis sa décision irrévocable de fermer l’une des usines de Windscorp Industries qui se trouvait à Austin, dans le Texas parce qu’elle ne tournait pas assez bien, les ouvriers s’étaient clairement mis en grève et ils avaient entamé le blocus des lieux. Le directeur de l’Usine n’arrivait pas à contenir les hommes et femmes en colère contre la politique de l’Entreprise, du coup le Prince avait décidé d’y faire un tour afin de calmer tout le monde. Certes, l’usine fermerait ses portes d’ici deux ou trois mois mais il n’empêche que les employés ne perdraient pas tous leurs emplois et c’était ce qu’il allait leur expliquer aujourd’hui. L’usine serait délocalisée un peu plus loin dans le Texas, sachant que c’était l’usine d’assemblage des réacteurs des jets privés… C’était tout de même la partie la plus importante de ses appareils ! Sans un bon réacteur, les jets privés servaient à rien ! Qu’importe, il avait emmené Mavra, cette jeune femme qui lui servait à la fois de secrétaire et de garde du corps… Les vieux rapiats du monde de la Finance penseraient obligatoirement que c’est une simple secrétaire et du coup, personne ne ferait pleinement attention à elle. C’était parfait pour le Prince parce qu’il avait une Assassin à ses côtés et la jeune femme de son côté, pouvait obtenir la meilleure des couvertures possibles. A bord du prototype 2018 de la société, Drew et son équipe arrivèrent à Austin en début d’après-midi. Le prince en profita pour envoyer un message à sa femme afin de la prévenir qu’il rentrerait tard à la Maison… C’était bien la première fois qu’il arrivait dans un lieu sans ses gardes du corps mais les gens ignorent qu’il a la meilleure avec lui… Le fait de venir uniquement avec Mavra et les autres pointures de l’Entreprise servait de test à sa nouvelle alliée de choc. Et alors qu’il sortait de la limousine qui les avait rapidement récupéré à l’aéroport d’Austin, un fou s’était mis à courir jusqu’à lui avec l’air de vouloir en découdre mais par pur réflexe, il le repoussa à l’aide d’un coup de pied… « Mon Dieu » s’exclama le prince d’un air effaré, ne pensant réellement pas qu’on viendrait l’attaquer aussitôt arrivé.