KHALIS C. FENNIRA ► Naleye Jr. Dolman

Que dire de moi ? Et bien je suis né dans une famille très unis à Tunis la capitale de la Tunisie ou j’ai passé plus de dix ans de ma vie avec mes frères et sœurs, à vrai dire nous étions assez nombreux à la maison, mais ça ce n’était pas vraiment un problème car étant donné que ma mère ne travaillait pas elle pouvait très bien s’occuper de nous avec attention, de plus mon père étant l’un des gérant d’une grande usine en Tunis nous étions assez bien blottis et nous avions quand même un certain confort. C’était la belle vie, l’époque où tout était possible et où il n’y avait pas encore de problèmes dans notre si belle famille. De mon côté j’étais un petit garçon assez bagarreur, mais néanmoins j’étais malgré ça très bien éduquer et je me devais de ne pas être trop turbulent à l’école. J’étais un assez bon élève en tout cas j’avais pas mal de facilités sans non plus être un élève surdoué ou désarrois de mon père qui voulait me voir au sommet, il voulait toujours plus de moi, il voulait que je sois sa gloire, et de mon côté je voulais qu’il me voit comme son trophée, pour moi mon père c’était mon héros, mon idole, il avait tout réussi, tout acquis. J’étais fier de lui, tout comme ma mère et mes frères et sœurs.
Ce fut peut être l’un des moments les plus difficiles pour moi à ce moment. J’étais en train d’écouter à la porte alors que ma mère et mon père était dans la grande cuisine, je sais que je n’aurais pas dû être là mais à l’époque ça avait été plus fort que moi.
« Mon amour, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer … »
« Qu’est-ce qu’il se passe chéri ? Tu me fais peur, dit voyons. »
« L’usine à fait faillite, nous n’avons plus rien … nous sommes pauvres aujourd’hui. »
« Quoi ? Faillite, mais comme ça ? »
« Nous avons fermé la boite nous avons coulé … on va déménager. »
« Non ce n’est pas possible … déménager mais pourquoi … nous avons tout ici. »
« Nous n’avons plus rien chérie, plus rien je te dis. »
C’est à partir de ce moment-là que nous avons vu notre vie progressivement descendre aux enfers, nous avons côtoyé le diable en personne, c’était tellement dur de tout quitter. Nous sommes donc partis très vite de la Tunisie pour aller habiter en Amérique, et plus précisément à Boston. Ou nous n’avons connu que des malheurs en tout cas du côté de ma mère. L’endroit où nous habitions était miteux, délabré et même en ruine si je pouvais dire, c’était carrément affreux, nous qui étions tant habitué au luxe de Tunis. Pourtant, je finis par mis habituer aussi bien que mes frères et sœurs, malheureusement ce ne fut pas pareil pour mon père. Nous avons appris à parler la langue du pays et à côtoyer progressivement d’autre gens, pour sortir enfin de notre petite bulle familiale.

Le moment le plus marquant de ma vie fut certainement la mort de mon père, retrouver mort dans le lit parentale trois ans après notre arrivé à Boston, j’étais le plus ainé de la famille, c’est moi donc qui devait m’occuper de ma mère et du reste de la famille, j’étais devenue l’homme de la maison. Cela m’a mère ne l’a jamais réellement assumé n’y accepté. Pourtant j’ai tout fait pour bien faire en tout cas devant elle, car j’ai très vite appris des petites combines pour ramener du fric à la maison, je me suis construit un monde, ok pas très agréable, ni très fréquentable mais après tout je m’en fichais complétement tant que je ramenais du fric à la maison c’était tout ce qui apporté pour moi. J’étais finis par avoir pas mal de relation de ce côté-là et même j’ai finis progressivement par me faire respecter, à force tout le monde me connaissais.
Vous connaissez ce prénom ? Marloes ça vous dit quelque chose ? Eh bien moi si … j’ai pratiquement grandi avec progressivement, je connais tout d’elle et elle connait tout de moi, je l’adore tout simplement … qui ne pourrait pas l’aimer ? (faut pas non plus déconner ce n’est pas mon idole, un) non mais cette fille, c’est carrément la fille de ma vie. Bon ok je l’étouffe parfois mais elle me supporte et je la supporte c’est le cas de le dire. Elle a été dans mes magouilles je ne le cache pas, mais après tout nous avons les même penser, nous avons la même façon de penser … pratiquement tout est identique en nous … sauf une chose cette débile est né en étant une fille ben ouai … elle n’est vraiment pas intelligente.

Et puis un jour elle est partit, oui elle m’a laissé … franchement y’a pas du mot pour dire ce que j’ai pu ressentir. Pendant ce temps j’ai fait ma petite vie, bien tranquillement essayant de survivre comme je le pouvais comme je l’avais toujours fais durant toute ma vie, j’ai appris ensuite que Marloes était partis à Cambrige à Harvard. M’imaginer Marloes la bas, ça fessait un peu tache en fait.

Bref, j’ai eu une occasion en or de la retrouver, et pour tout vous dire je l’ai saisi pourquoi ? Et bien parce que … waouh j’en ai aucune idée. Peut-être tout simplement parce qu’on est des amants l’un et l’autre et qu’on n’est pas vraiment capable de ce quitter. A vrai dire quand je l’ai retrouvé, ça été émouvant pour moi pour ne pas le cacher, mais je suis dur c'est le cas de le dire et je ne montre pas mes émotions, j’ai appris à les cacher et ça Marloes le sait très bien. Mais au fond de moi je ne peux pas le cacher quelque chose d’étrange est né entre nous deux. Aujourd’hui je compte bien resté à Harvard pour rester avec elle.