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Un café ça créé des liens

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Quand je suis arrivé à Cambridge, j’avais un peu d’appréhension, j’avais peur de ne pas me plaire, de détester la ville et de ne pas arriver à retrouver mon petit confort de la maison. Pourtant je découvrais ici un monde différent, je devais dire que mon intégration dans la maison cabot m’avait beaucoup plus, et je ne regrettais aucunement mon choix.

J’assistais à mes cours, je me faisais à la vie d’une parfaite petite américaine. Vous me croirez si vous le voudrez, mais il m’arrive même de m’attarder dans ces chaines de restaurations populaires. Aujourd’hui j’étais sortie juste prendre un peu l’air, faire du lèche vitrine sans forcément dépenser, j’avais juste envie de m’extasier sur les nouvelles collections quand je tombais sur cette boutique.

Un strabucks, il y en avait un où j’ai grandi en Allemagne, mais on dit que ceux du pays sont encore meilleurs. J’avais toujours du mal à y mettre les pieds quand j’étais chez moi, parce qu’il était hors de question qu’on me voit entrer là-dedans. Ici je ne connaissais personne, et même, je pense que personne ne m’en voudrait de me fondre dans les coutumes locales.

Il y avait toujours un monde de dingue, mais j’avais du temps, et ça ne me dérangeait pas de faire la queue aujourd’hui. J’entrais avec le sourire, sans m’attendre à rencontrer cette fille que j’avais croisé plusieurs fois à l’université. Une petite blonde sympa, toute mignonne, fragile et juvénile, le genre de petite écervelée que j’adore.

Quand on s’était rencontrée je lui avais fait visiter un peu le coin, j’avais pris mon habit de sœur sourire, je l’avais même invité à papoter à la cafétéria. On dira que ça me distrait un temps ce genre de fille, jusqu’à ce que je leur trouve une utilité propre en temps voulu. Je me rapprochais d’elle en faisant de grand signe, je doublais même deux trois personne bougonne pour aller embrasser ma copine.

- Hey, c’est gentil de m’avoir gardé une place !

Il fallait au moins ça pur ne pas me faire traiter de doubleuse de file. Il faisait beau aujourd’hui, j’avais mon après-midi pour moi alors j’avais sorti une jupe parme, mi-longue avec un gilet anthracite pour quand même couvrir mes épaules. Avant qu’elle ne fasse l’étonnée, je donnais nos deux noms au serveur qui les notait sur un gobelet pour les boissons.

C’était un peu déroutant au début, et puis on se faisait bien à l’idée de se présenter avant de consommer son café. Je payais pour nous deux avant de récupérer les boissons pour aller s’assoir avec la charmante petite blonde qui paraissait toujours aussi crédule au fil des semaines. J’adorais lui faire imaginer combien je trouvais sa compagnie sympathique.

- Ça fait plaisir de te voir ici. On se quitte plus, je vais finir par croire que tu me suis.

@Light Grayson
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L’emprunte subtile de la vanille virevoltait sur son passage. Ici, dans ce café trop prisé, Light patientait. Son avenir se jouerait à ce moment précis où sa petite voix délicate troublerait l’air d’une demande trop souvent formulée. Un curriculum vitae et une lettre de motivation voyageaient entre ses doigts délicats. L’appel du travail, et celui de l’argent auquel il était très lié, la poussait à s’apprêter avec goût. Sous les conseils avisés de quelques copines Dunster, une robe blanche couvrait son corps, juste assez pour ne choquer personne. Une petite veste courte apposait une couleur plus vive et chatoyante à l’ensemble.

« Oh ! » S’exclama Light en accordant son plus beau sourire à la nouvelle venue. Les marques d’affection ne la troublèrent en rien. Ici, le monde paraissait plus distant. L’idée de faire la bise ou un câlin à un ami ne traversait l’esprit de personne. Les salutations devaient se faire sans contact, principalement. Le concept l’avait choqué de prime abord. Aujourd’hui, elle ne rechignait pas à changer cette habitude pour Minna. « Et bien euh…de rien. » Poursuivit Light sans préjuger des réelles intentions de sa nouvelle amie. Le monde restait aussi blanc et lumineux que sa robe.

La jeune Cabot paraissait si sûre d’elle et si enthousiaste que Light aurait jurée avoir oublié un rendez-vous avec elle. Est-ce qu’elle lui avait parlé de sa venue ici pour postuler ? Lui avait-elle proposé de l’accompagner pour la soutenir dans la démarche ? Cette femme possédait un cœur bon et généreux. Light posa une main sur le sien en gage de salutation, comme c’était l’usage chez elle. Peu importe si Minna ne comprenait pas ce simple mouvement. Pour la jeune femme, il était inscrit dans sa chaire et dans son être.

« Oh euh… merci. Je te rejoins immédiatement, Minna. »

Quelques minutes s’écoulèrent, le temps de rapidement remettre les papiers pour espérer obtenir un entretien. La blondinette compris rapidement que les places disponibles se faisaient rares. Sans se départir de son sourire enchanteur, la bizut Dunster retrouva Minna.

« Ca me fait plaisir de te voir aussi. » Assura Light en venant s’assoir proche de Minna. La tête s’inclina doucement pour signifier l’honneur que lui faisait Minna en partageant un café avec elle. Les doigts jouèrent une ou deux fois avec le gobelet de carton pour tenter de se donner une contenance. Rire de la petite blague aida grandement à obtenir cet effet. « Comment se passe ton installation chez les Cabots ? Tu te fais bizuter, toi aussi ?»

Light avait été grandement intimidé par Paris, ancien et potentiel futur président de la maison Dunster. Cet homme avait littéralement explosé le mobilier de l’université en s’énervant contre une femme. La violence dont il avait fait preuve avait enseigné un détail important sur l’être humain à Light. L’homme pouvait se faire mutuellement du mal, particulièrement en frappant. Son monde, reculé et éloigné du reste de la civilisation, lui avait épargné ce genre de désagrément. Aujourd'hui Light redoutait de croiser ce monstre de puissance brute. Un temps, elle avait songé à fuir. Mais pour aller où ? Minna avait-elle rencontré le même souci ? Des monstres sommeillaient aussi dans son entourage ? Comment pouvait-elle se protéger de ce genre d’explosion ?

@Minna Schäfer
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Arrivant au milieu de cette ambiance populaire, je m’étais laissée surprendre par cette petite blonde qui attirait de suite mon attention. La rejoignant, l’invitant même à prendre son café avec moi, je l’observais le temps qu’elle revienne à moi. Elle avait l’air confuse et pas très habile avec son enveloppe qu’elle remettait d’une façon nonchalante.

Est-ce qu’elle avait un amoureux caché derrière le comptoir ? ça ne pouvait pas exister une fille encore sotte au point d’étaler ses sentiments sur une feuille de papier. Je souriais et la regardais s’approcher pour prendre une place plus près de moi que je ne l’aurais envisagé. Ce qu’il y avait de sûr c’est que Light avait l’air plus à l’aise ci avec moi que tout à l’heure avec son enveloppe.

Amusée par la façon qu’elle avait de jouer avec son gobelet, j’oscillais entre ses doigts et les lettres de son prénom males écrites sur la boisson. Je ne fréquentais pas assez l’endroit pour établir une moyenne sur leur véracité à écrire les prénoms, mais en faisant le tour des gobelets voisins, on pouvait constater que l’orthographe des prénoms n’était pas le plus grand soucis des serveurs.

- Lite, c’est ton prénom tu crois, ou ils ont voulu te mettre au régime ?

Je pouffais doucement de rire en terminant sur un plus large sourire qui dévoilait une partie de ma dentition d’une blancheur à toute épreuve. Si je n’étais pas occupé ici, je serais allez leur dire que Minna s’écrit avec deux N, mais je pense que je trouverais une façon plus appropriée d’utiliser le temps qu’il me resterait avec la petite blonde.

- L’installation ? Et bien, mieux que je l’aurais imaginé, je dois avouer que tout se passe bien, je pense que j’aurais pu tomber dans une maison pire que ça.

Ne serais ce que le fait d’être écarté des garçons, c’était un bonheur sans nom, je ne me voyais pas partager mon espace de vie avec une espèce primitive. Ils sont bon pour se faire plaisir, mais du reste, on est mieux entre fille. Je rêvassais un instant en observant l’air aussi pensif de ma voisine en parlant de bizutage.

- Et toi ça va ? C’est pas trop compliqué les maisons mixtes ?

Light semblait tellement fragile qu’il ne faudrait pas longtemps à un garçon pour la briser. Si j’avais envie de jouer avec elle, je n’avais nullement l’intention de lui arracher le cœur, juste profiter un peu de son innocence juvénile. C’était ma façon à moi de remettre de l’ordre dans la société, et de rendre les petites filles plus fortes avant que quelqu’un ne leur fasse encore plus de mal.

Chassant un instant mon regard sur la personne derrière le comptoir à qui la jeune femme avait donné sa lettre, j’essayais un instant d’imaginer son contenu, et de savoir ce qui pouvait bien rendre notre petite blonde pétillante dans un état de nervosité avancé. Sur la table, j’avançais ma main pour chevaucher la sienne, du bout des doigts, juste qu’elle puisse sentir mon appuis.

- C’était quoi cette lettre tout à l’heure ? Tu avais l’air gênée à l’idée qu’on te voit la donner. Un petit copain jaloux ?


@Light Grayson
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De nouvelle en nouvelle, la discussion filait à toute allure. Le sourire illuminait continuellement le visage de la blonde sans jamais faiblir. Un rire cristallin marqua la réponse à la question rhétorique de Minna. Les doigts enserrèrent le gobelet avant de le tourner doucement pour lire le petit nom mal écrit.

"Il faisait bien évidemment référence à la finesse de mon esprit." Annonça Light en souriant. Le hasard tout de même... Les choses s'emboitaient bizarrement parfois et retrouver Minna procurait un certain sentiment d'euphorie. Light se força donc à ne pas se ruer sur le café. La première gorgée serait difficile à avaler. La chaleur risquait de lui brûler les papilles alors le goût serait amoindri. Attendre. Patience.

"Oh non on s'amuse bien!" Relança Light dont le tempérament positif prenait toujours le dessus. La vie méritait d'être croquée à pleines dents sans chercher à rechigner ou à lui cracher dessus. "Je serai bien incapable de vivre uniquement avec des demoiselles. Les hommes rééquilibrent le tout et puis, ils sont agréables à regarder." Et avec qui pourrait-elle faire les 400 coups dans un coin de sa chambre sans le moindre mâle dans les parages? Son regard suivit celui de Minna en direction du comptoir où, les serveurs et clients s'agitaient toujours.

"Ouh, non. C'était une lettre de... comment ils appellent ça déjà? Pour dire que le travail nous intéresse alors que tout au fond de son coeur, ce que l'on souhaite vraiment c'est avoir de l'argent."

Retrousser ses manches et se lancer dans des tâches difficiles n'effrayaient jamais Light. Les nombreuses oeuvres avec qui elle travaillait régulièrement ne pouvaient que confirmer la capacité de travail de Light. Cependant, faire le service et obtenir un emploi sans réel sens autre que vendre des boissons et des pâtisseries l'ennuyait. Malheureusement, il fallait bien vivre et manger.

"Tu as trouvé un emploi étudiant, toi?"

La naïveté de la jeune femme sur le monde étonnait plus d'un. Pour sa tête, tout le monde avait besoin d'un travail. Loin d'elle d'imaginer possible la réalité et les écarts de richesses pouvant séparer deux individus. Comment pourrait-elle le comprendre ou l'envisager alors que son monde avait toujours mis au centre le partage et la vie en communauté? Les codes sociaux et marqueur de richesse ne lui sautaient pas aux yeux. Il n'y avait que des personnes potentiellement mieux nourri ou mieux soignés.
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Un café chaud qui venait vous tuméfié les narines, il n'y avait pas mieu pour faire tomber les barrières que la diversité culturelle place d'elle même. Ici on pouvait retrouver des jeunes, des plus âgé, des blancs de plus bronzés, les diversité de chaque horizon laissait aux tumulte de l'endroit un certain charme.

C'est comme si il n'y avait plus besoin de se cacher, on pouvait entendre les européen derrière nous parler leur langue maternelle, je la parlerais aussi si j'étais certaine que ma camarade comprenne l'allemand. Mais au delà de ça, on échangeait comme deux copines qui se connaissaient depuis si longtemps que j'en restait déconcertée.

- Les garçons c'est bien pendant la journée, mais j'aime à penser que j'ai un endroit neutre, épargner par la perfidie masculine lorsque je rentre après une longue journée de cours.

Light était encore si jeune, innocente, si ça me plaisait de pouvoir en profiter, j'aimais aussi me dire que je pourrais lui apprendre deux trois fondamentaux sur les règles qui régissent notre société. Me penchant doucement contre ma voisine avec un doigt je lui demandait d approcher son visage, et je balançais ma tête en direction d'une table de trois garçon plus loin au fond, trois étalons bien charpenté, chacun gardait un charme qui lui était propre.

- Si tu veux regarder, en face on a du lourd !

Avec un petit clin d'oeil à la blonde je reprennait rapidement une position stoïque pour ne pas qu'on attire trop l'attention sur nous. J'affichais un large sourire à la jeune dunster en face de moi, elle avait l'air curieusement attirer par les garçons, comme si elle n'avait jamais gouté au fruit défendu. Autant dire qu'un fois qu'on y a goûter, la curiosité redescent et la magie s estompe peu à peu.

- Je préfère faire mon marché à l'extérieur, si tu vois ce que je veux dire.

A trois ils étaient trop nombreux pour commencer l'éducation de la petite blonde, mais on lui trouverait ce qu'il faudrait en temps voulu. Je laissait cette boisson divine me réveiller encore un peu, le temps d'entamer cette discution sur la lettre distribuée avant l'arrivée de Light à la table. Ma curiosité m'empêchait de laisser un événement m'échapper alors je l'écoutait me parler de ce travail qu'elle recherchait.

- Motivation, c'est ça le mot que tu cherches. Mais j'espère que t'es meilleure à l'écrit, parce que désolée de te le dire ma chérie, mais tu transpire pas la motivation.

Elle pouvait avoir l'air volontaire, souriante, mais dans un univers aussi impitoyable que l'usine américaine, la petite encore trop innocente y laisserait une partie d'elle même. J'aurais pu lui apprendre quelques petites choses, quand les filles de son âge cherchait du boulot, moi j accompagnait papa pour solder un débat entre gréviste et chef d'entreprise aussi grosse qu'une chaîne de Starbuck.

- Je m'occupe de temps à autre. Je donne des cours particuliers, si t'a envie d apprendre l'allemand je pourrait te montrer !

La blonde pétillante ne parlait sûrement pas de ce genre de boulot, mais elle serait étonnée de voir les activités qui pouvaient meubler mon quotidien. Je m'étais un peu calmée depuis mon arrivée en Amérique, mais pour l'instant j'essayais juste de profiter doucement de mon temps libre. Portant le gobelet une dernière fois à mes lèvre j écumais les dernières gouttes de cafés avant de reposer mon cylindre de carton qui portait mon nom à côté de celui mal orthographié de ma voisine.

- Je peux t'aider si tu veux pour ce qui est de montrer ta motivation !

Bon d'accord on aurait du boulot avec elle, mais la première des choses dont elle devrait se rendre compte c'est que tout passait par le paraître. J'attendais qu'elle termine sa boisson qui avait du refroidir un peu pour me lever et lui faire signe de me suivre à l'extérieur. On serait pile dans la bonne rue si on voulait s'occuper de l'apparence de ma nouvelle amie trop sage. Avec un doigt je venais caresser l'encolure de sa robe pas assez décolleté à mon goût.

- Déjà on va commencer par ça ! T'a pas trouvé plus austère comme robe ? Tu sais qu'on a arrêté de les produire depuis 2008 ce genre de modèle ? Suis moi ! On va voir si je te trouve un truc dans les vielle robe que je ne met plus.
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La perfidie. Ce mot dormait dans un coin de son vocabulaire et ne s'éveillait en rien à l'idée d'une différenciation des genres. Aussi, une gymnastique complexe s'anima pour tenter d'accoler cet adjectif à la masculinité. En vain, impossible d'apposer une telle vision à ses représentations sur les hommes. Ils se composaient des exacts mêmes  aspirations et émotions que n'importe quel être humain. Face à un tel fossé, Light préféra se taire, surtout que la suite de la conversation tourna dans un sens plus familier.

Son regard suivi l'indication spatiale pour mieux contempler un groupe de jeunes hommes. Sans gêne ou scrupules, la blonde observa le moindre détail de leur apparence physique, de leurs mouvements et comportements.

"Ils sont pas mal, en effet." Assura Light sans s'émerveiller pour autant. Ils leur manquaient un détail, une petite quelque chose qui aurait pu pousser Light à les désirer ou en désirer un plus intimement. "Et c'est vrai que l'on peut trouver des bons produits bien frais au marché. C'est important de bien se nourrir."

Avec son compte en banque et sa situation financière , Light ne pouvait se jeter sur les produits sains, biologiques et autres réjouissances auxquels elle avait l'habitude. Les grandes surfaces l'attendaient. Mais le sujet se trouvait ailleurs.

"Ca donne quoi comme langue l'allemand?" S'intéressa Light en fronçant les sourcils. Parler une autre langue constituait un plus non négligeable mais Light ne savait quelle langue elle devait parler pour réussir sa carrière; Elle avait songé au Français, langue diplomatique par excellence.

Sa réflexion s'entrava d'un souci auquel elle n'aurait jamais songé. Un battement de cil marqua sa surprise, juste avant de laisser son regard chuter sur sa tenue. Sa petite robe blanche lui allait parfaitement. Light la portait depuis deux ans maintenant et elle n'avait jamais eu besoin de s'en plaindre. Aucune tâche, aucun trou, aucun coin élimé. La qualité du tissu avait été choisi avec soin.

"Comment? Mais... j'aime bien cette robe. C'est moi qui l'ai faite!" Précisa Light sans perdre de son enthousiasme pour autant. Loin d'elle l'idée de critiquer la tenue de son consoeur blondinette. La mode lui passait au dessus de la tête. La notion de mode lui était même totalement inconnue. Dans son petit monde, on pensait surtout à protection contre le froid, le chaud ou qualité de produit et durabilité. Les matériaux restaient la nature et les animaux autant que la peau. Malgré tout, Light emboitait le pas sur la jeune femme. Pourquoi suivait-elle le mouvement au lieu de s'imposer? La question paraissait logique d'un point de vue extérieur. Mais dans la suite d'idées de la principale concernée, trouver un travail se situait au sommet de sa liste de choses à réaliser et à obtenir rapidement. Le moindre conseil se devait d'être écouté et suivi avec attention. Depuis son insertion dans ce nouveau monde, la jeune biologiste en herbe avait saisi un détail de taille: l'argent vous faisait vivre!
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La jolie blonde en face de moi était à mille lieux de cette société dans laquelle elle semblait vouloir s’intégrer. C’était à la fois mignon, amusant et un soupçon pathétique, il faudrait bien que Light se rende compte un jour que tout le monde n’est pas toujours tout beau et tout gentil. A choisir, je préférais tout de même voir une sœur sourire béate qu’une gothique déprimée de la vie, contre toute attente, j’appréciais la compagnie de la demoiselle encore pleine d’innocence.

En essayant d’amadouer ma voisine en lui présentant ces garçon à la table un peu plus loin, j’observais son regard qui restait toujours un peu trop sage. C’était comme si Light restait en tout point aussi pure et parfaite que je me forçais moi de le montrer à chaque instant. C’était surement un cas désespéré, mais je ne m’avouerais pas vaincue pour autant.

- L’allemand, c’est juste la plus belle des langues.

Avec mon plus beau sourire j’affichais une certaine fierté quant au pays d’où je venais. On pourrait me prendre tout ce que je possédais, jamais on ne m’enlèverait ma culture. Si Light voulait une démonstration je pourrais très bien lui faire l’élan d’une tirade, je laissais venir ce qui me passait par la tête sans même imaginer qu’elle puisse me comprendre.

- “Ich mache werde dich zu eine wirkliche Frau”

Je me donnais tellement de mal pour essayer de parler anglais sans accent qu’abandonné la langue, même juste pour quelques secondes c’était une réelle bouffée de fraicheur. J’observais la réaction de la jeune étudiante en face de moi, mais de toute façon elle était trop bien élevée pour relever une imperfection sur cette langue que je chérissais tant.

Ça avait des avantages de discuter avec une fille qui ne va jamais rien retrouvé à redire sur vous où votre façon de penser, c’est pour ça que j’essayais d’éviter les garces les plus connues du campus, j’avais pu récupérer quelques noms des filles à éviter à tout prix. Continuant de mêler Light à la conversation, j’essayais de l’emmener à me parler de cette lettre qui l’avait conduite jusqu’ici.

Pour lui prouver mon intérêt pour elle je n’hésitais pas à lui donner mon avis sur ce qui lui servait de robe. Bien sur l’idée n’était pas de la blesser, mais ça aurait été un crime de la laissé s’afficher de la sorte sans essayer de faire quelque chose pour elle. C’était devenu mon œuvre philanthropique, je pourrais toujours m’occuper de l’aider à avoir une place plus digne dans la société.

- Je suis confuse, loin de moi l’idée de critiquer ton travail. Ta robe est très jolie, et elle a même l’air confortable, c’est juste … qu’elle ne fait pas ressortir complètement la beauté que tu gardes au fond de toi.

Je suivais les yeux de Light qui venaient détailler au mieux la robe qu’elle portait, je n’avais pas envisagé que je puisse blesser la jeune femme. Le fait qu’elle ait cousue sa robe elle-même accentuait l’idée qu’elle était totalement passée de mode, mais ça me demandait aussi un effort supplémentaire pour ne pas vexer mon amie blonde.

Quand je lui proposais de venir avec moi chez les cabots, j’étais sincère sur le fait de l’aider, et même de l’habiller pour qu’elle retourne poser sa candidature d’une façon plus motivée. Nos gobelets vides sur la table, je laissais tout en plan sans penser un seul instant que c’était à nous d’aller poster nos déchets dans cette poubelle géante qu’on avait à l’entrée.

- Tu me fais confiance ? Je veux juste t’aider à trouver un peu d’assurance. Il y a une femme belle est forte qui sommeille là-dedans, c’est juste que tu n’en as pas encore conscience !

Pointant mon doigt contre son épaule pour étayer mes paroles, je me tournais vers elle le temps d’un dernier échange de regard avant d’attraper un taxi qui nous conduirait à la maison des cabots. Je commençais à m’habituer aux habitudes de Cambridge, j’étais même devenue maitre en matière de transport, si bien qu’on arrivait devant la grande maison à cinq minutes après avoir quitté le café.

Finalement satisfaite que Light ait décidée de m’accompagner jusqu’à là, je lui détaillais rapidement les lieux en imaginant qu’elle ne venait pas régulièrement dans cette maison peuplée des plus jolies filles de la ville. D’un coup d’œil trop rapide pour qu’elle se rende compte je la faisais passer par l’allée des jardins avant d’ouvrir la porte de la résidence.

- Il n’y a que des filles sympas ici, tu peux faire comme chez toi, et si on t’embête tu dis que tu es mon invitée.
(Invité)

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