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Your love is my love.
Une pulsion. Une seule puis tout reprend son rythme, tout récupère une certaine banalité déconcertante. Tu te perds, souvent, comme ça ses temps ci. Tu te laisses aller dans des fantasmes qui n'ont pas lieu d'être et tu en as conscience. Pourtant ils te hantent, s'amusent à t'entrainer au plus bas possible. Ils se faufilent même dans les coins les plus sombres, ils tentent de te redonner une once de bonheur et d'espoir. Ses deux mots te semblent tellement irréels. Tu ne sais pas le gout qu'ils ont, tu sais juste que ce sont deux mots qui, souvent, déçoivent. Tu ne sais pas si tu devrais avoir peur ou plutôt être euphorique à l'idée que ton sang commence à s'en remplir. Tu sens une différence, un changement. Tout te rend étonnant joyeux, même une ville dans la rue qui traine son chariot te fait sourire alors qu'avant, tu n'y aurais prêté aucune attention. Ca n'a pas d'importance, c'est qu'une vielle avec ses courses qui se baladent en ville. Désormais tu la vois comme le reflet de votre génération dans plusieurs années. Tu seras un vieux croulant toi aussi, tu seras ridé et t'auras surement pris du bide. Ses quelques années qui s'offriront rapidement à toi t'effrayent. Après tout, tu ne veux pas finir seul malgré tout ce que tu pourrais laissé pensé. Non, toi aussi tu voudrais avoir droit à ta moitié, à la personne qui fera battre ton coeur. Tu avais cru, à une époque, que cette personne était Bentley. Tu avais été prêt à tout et surtout, tu avais tout fais pour mieux détruire votre couple une fois celui-ci plus que stable. C'était une véritable épreuve à passée. Encore aujourd'hui, les traces des douleurs ornent tes avant-bras. Oui, tu es de ceux qui n'ont jamais trouvé mieux pour passer leur souffrance que cette technique légèrement morbide. Mais c'est ainsi. C'est comme ça que tout s'en va, l'espace de quelques temps. C'est de cette manière que tu arrives à décompresser et souffler pour reprise un peu d'oxygène alors que tu es au bord de l'épuisement total. Un jour, tu te louperas correctement et tu mourras, là, comme un idiot, une lame de rasoir entre les doigts. C'est ainsi que la vie est faite. Tu ne veux pas qu'elle change.
Il te fait changé ta vision de voir les choses. Tu sais ce truc qu'il te fait ressentir? Les papillons dans le ventre, ses trucs qui te chatouillent et qui te font te sentir comme le dernier des idiots? Tu ne le ressens tellement jamais que tu ne sais même pas à quoi il est du. Tu ne sais pas pourquoi, soudain, tu deviens cet espèce de bisounours sur pâtes et que tu calmes, d'un coup. Tu fous de côté cette facette idiote de toi et tu cherches à te rendre intéressant, à te mettre en avant. Il te plait cet abrutit, c'est ça le problème. Il ne te plait pas dans le sens où tu voudrais juste te le faire, tu n'aurais pas tous ses trucs, non. Tu chercherais pas à attirer son attention, son regard. Et tu ne sourirais pas tout le temps, quand tu le vois. C'est tellement puéril. Tu te sens comme un gosse qui vient d'avoir son premier coup de coeur, tu t'emballes. Beaucoup trop, tellement trop. Tu sais que tu vas te prendre un coup, en retour. Ou peut-être pas. C'est surement ça qui te fais le plus peur. Réussir à avoir ce que tu veux pour enfin tout brisé d'un simple revers de main, avec une facilité déconcertante et une objectivité horriblement réaliste. Tu sais comment tu es, tu sais que rien ne durera et que tu en ressortiras bien plus amoché qu'avant. Tu ressortiras, les armes au sol, les bras écorchés par les blessures de guerre, par les souffrances inutiles. Tout est inutile. Tu lui as demandé de venir te voir, par simple pulsion, par simple envie de ne pas être seul. Tu sais pas pourquoi t'as fais ça, tu l'as juste fais sans réfléchir, comme un geste banal. Tout devient rapidement trop. Tu te lances dans un piège, dans la gueule du loup grande ouverte, prête à se refermée entièrement sur toi pour te dévorer. Un, deux, trois, j'crois que j'suis amoureux de toi. Tu l'attends dans ta chambre, les autres mathers ne sont pas là. T'es allongé, une bouteille de bière à la main. Les minutes défilent et ton coeur se serre. Putain, sonne à la porte.
Il te fait changé ta vision de voir les choses. Tu sais ce truc qu'il te fait ressentir? Les papillons dans le ventre, ses trucs qui te chatouillent et qui te font te sentir comme le dernier des idiots? Tu ne le ressens tellement jamais que tu ne sais même pas à quoi il est du. Tu ne sais pas pourquoi, soudain, tu deviens cet espèce de bisounours sur pâtes et que tu calmes, d'un coup. Tu fous de côté cette facette idiote de toi et tu cherches à te rendre intéressant, à te mettre en avant. Il te plait cet abrutit, c'est ça le problème. Il ne te plait pas dans le sens où tu voudrais juste te le faire, tu n'aurais pas tous ses trucs, non. Tu chercherais pas à attirer son attention, son regard. Et tu ne sourirais pas tout le temps, quand tu le vois. C'est tellement puéril. Tu te sens comme un gosse qui vient d'avoir son premier coup de coeur, tu t'emballes. Beaucoup trop, tellement trop. Tu sais que tu vas te prendre un coup, en retour. Ou peut-être pas. C'est surement ça qui te fais le plus peur. Réussir à avoir ce que tu veux pour enfin tout brisé d'un simple revers de main, avec une facilité déconcertante et une objectivité horriblement réaliste. Tu sais comment tu es, tu sais que rien ne durera et que tu en ressortiras bien plus amoché qu'avant. Tu ressortiras, les armes au sol, les bras écorchés par les blessures de guerre, par les souffrances inutiles. Tout est inutile. Tu lui as demandé de venir te voir, par simple pulsion, par simple envie de ne pas être seul. Tu sais pas pourquoi t'as fais ça, tu l'as juste fais sans réfléchir, comme un geste banal. Tout devient rapidement trop. Tu te lances dans un piège, dans la gueule du loup grande ouverte, prête à se refermée entièrement sur toi pour te dévorer. Un, deux, trois, j'crois que j'suis amoureux de toi. Tu l'attends dans ta chambre, les autres mathers ne sont pas là. T'es allongé, une bouteille de bière à la main. Les minutes défilent et ton coeur se serre. Putain, sonne à la porte.
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