Eliot ∞ Oops, i'm not even sorry !

Une semaine, putain, ça fait une semaine qu'on est rentré du Laos, pour retrouver Harvard. On peut retourner en vacances ? C'était bien mieux, j'étais bien là-bas. Enfin, je suis heureuse d'être de retour à Harvard, de retrouver mes amis aussi. En plus de ça, j'ai récemment rencontré Eliot, mon ami d'enfance à qui j'écris tout le temps, mais que je n'avais jamais rencontré en vrai. Même pas une photo, ou un petit skype, rien de tout ça. D'ailleurs, aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec Eliot, parce que comment dire, j'ai dû lui envoyé un petit sms bizarre. Bon, il a prit à la rigolade, heureusement pour moi. À l'appartement, je profite de faire un peu de ménage, parce qu'il faut dire que c'est le bordel. En même temps, depuis la rentrée, on a pas vraiment eu une minute à nous. Ouais, parce que quand quatre filles vivent sous le même toit, c'est un peu bordélique. Une fois terminée, je file dans la douche puis, saute dans des vêtements propres. Mes affaires dans mon sac, je quitte l'appartement, fermant la porte derrière moi, pour me rendre au Starbucks. Ouais, cet endroit où je bosse, mais où je ne suis pas encore retournée. Je n'y retourne pas travailler avant le mois prochain, c'est le deal que j'ai avec mon boss. Marchant d'un pas vif, je me dépêche de me rendre au Starbucks. Devant, j'y vois Eliot. Merde, j'espère que je ne suis pas trop en retard, je déteste ça. À sa hauteur, je lui balance un "Alors, on baise ?", avant d'exploser de rire. Ouais, référence au petit sms qu'il a reçu plus tôt dans la journée.

Le sms sans doute le plus étrange de sa vie, à Eliot. Tout un texte pas possible qui ne faisait aucun sens, et encore moins quand il remarqua que le destinataire n'était que.. Piper. Piper ?! Qu'il avait crié, totalement sur le cul à la fin de sa lecture. Qu'est-ce qu'il lui était passé par le crâne ? Ni plus ni moins, il répondit en lui demandant des explications et surtout la retrouver au coin, pour éclaircir cette.. blague ? Si c'en était une. En soit, le message lui avait tiré un sourire quelques minutes après qu'il y repensait - il découvrait une autre facette de Piper qu'il n'avait pas connu via leurs lettres. Difficile d'être autant expressifs avec une lettre après me direz-vous. Mais bref, outre le sms, c'était aussi une façon de passer un peu de temps avec Piper justement et faire encore plus connaissance. Il était arrivé sur les lieux du rendez-vous avant elle et patientait donc devant la boutique en répondant à un message de Margot lorsque l'invité du jour surgit d'une façon on ne peut plus originale. "Alors, on baise ?" Des regards se sont tournés sur leur chemin et Eliot était partagé entre le fou rire et.. le fou rire. "Si t'es aussi frustrée au lit Pipe, faut parler à ton mec.." Son mec, du moins, il ne savait pas vraiment si elle était célibataire ou non, mais justement, c'était pour plus faire connaissance, non ? "T'as de la chance que Margot n'ait pas intercepté le message !" Qu'il lança, sourire. De la chance pour elle et pour lui, honnêtement. Parce que lui le prenait à la rigolade mais sa petite-amie, l'aurait prit autrement. Piper n'aurait plus été de ce monde, si vous voulez un indice.

Quand on veut intégrer une confrérie, il faut faire certaines petites choses. Oui, nous devons passer plusieurs défis, le bizutage, enfin d'être digne de pouvoir intégrer la confrérie souhaitait. Là, j'ai dû envoyé un petit sms olé, olé à quelqu'un et qui de mieux qu'Eliot ?. Ouais, en fait, j'ai choisi au pif dans mon répertoire, mais Eliot est plutôt un bon choix. On s'est rencontré pour la première cet été, au Laos, alors qu'on se parle depuis des années. Aujourd'hui, je peux enfin mettre un visage sur son prénom. Après avoir donc envoyé mon sms défi, Eliot me donne rendez-vous au Starbucks et j'accepte avec grand plaisir. Sur place, quand je m'avance vers lui, je m'amuse elle lui faire du rentre-dedans, pour rire bien entendu. "Grave, jcrois que je fantasme sur toi en fait !", je lui réponds, lui faisant mes yeux du petit chat botté, oui celui de Shrek. Je finis par rire, l'entraînant à l'intérieur. "Oh, monsieur à une petite chérie ?", je le taquine, tout en lui donnant un petit coup dans l'épaule. Ouais, ce que je ne sais pas, c'est qu'on parle de la même Margot. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est qu'elle bosse aujourd'hui et qu'on va être dans une petite merde à parler de nos conneries. À l'intérieur, nous commandons nos boissons et pour une fois, je ne prends rien à manger. Non, je ne suis pas malade, je n'ai juste pas fin, pour une fois. Attrapant mon chocolat chaud, je pars prendre une place vers le fond de la salle, contre la vitre. "Alors, parle-moi d'elle ! Enfin, pas de son physique ou quoi, je me doute qu'elle doit être belle, mais de sa personnalité !".