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We need to talk
Vêtu d'un short et d'un débardeur, tu es assisse à la table de la salle à manger devant tes cours. Oui, oui, tu fais tes devoirs, cela n'a rien d'étonnant après tout. Tu prends des notes sur le premier chapitre de ton livre de psycho comme l'a demandé ton professeur. Tu mets les mots que tu penses vraiment important en rouge... Ton téléphone se met à sonner une première fois, mais en voyant que ce sont tes parents, tu les envoies sur messagerie et, tu te remets dans ta prise de note. Sauf que deux minutes plus tard, ils te rappellent, mais, tu les envois une fois de plus sur ta messagerie. Tu t'aperçois très vite que, tu sais de qui tenir, parce qu'ils te rappellent une troisième fois, mais, tu décroches finalement. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Demandes-tu directement à ton interlocuteur, pas de bonjour, pas de ça va... Tu es entrain de bosser et, tu sais qu'ils vont encore t'emmerder. « Ce n'est pas ainsi que je t'ai élevé Cassiopea ! » S'exclame ton père, intérieurement, tu es entrain de bouillir. Comment il ose dire ça ? ! « Dois-je te rappeler que c'est une nourrice et grand-père qui m'ont élevé ? » Dis-tu sur un ton un peu hargneux, tu l'admets. Tu as déjà envie de raccrocher. Tu entends ton père prendre une profonde respiration. « Bon qu'est-ce que, tu, vous voulez encore ? » Enchaînes-tu sans laisser le temps à ton père d'en placer une. Il laisse le silence doucement s'installer. Tu es sur le point de raccrocher lorsqu'il parle enfin ! « Avec ta mère, nous aimerions que, tu rencontres le fils de nos amis. Nous sommes tous convaincus que, vous, vous entendrez à merveille et ils sont même d'accord... » Commence ton père sur un ton enjoué... Toi en revanche, tu es sur le point d'exploser, mais, tu le coupes subitement tout en essayant de maîtriser cette colère qui ne demande qu'à s'exprimer. « Stop, je ne veux pas en entendre plus, la réponse est toujours non ! Maintenant oubliez-moi comme vous l'avez si bien fait ses 25 dernières années ! » Dis-tu méchamment à tes parents et, tu leur raccroches au nez sans aucun remord... Tu prends tes écouteurs un peu plus loin, tu les branches à ton téléphone et, tu enclenches la musique. Tu glisses ton téléphone dans la poche de ton short et, tu te mets à faire des pompes afin d'évacuer la pression... Ce n'est qu'une bonne demi-heure plus tard, que tu aperçois des chaussures dans ton champs de vision... Tu te mets à genoux et tout en enlevant les écouteurs de tes oreilles, tu lèves la tête, tu aperçois Ezio, avec le coup de fil de ton père, tu as totalement oublié sa venue. « Salut. » Dis-tu essoufflé à ton frère, avec un petit sourire tout en te levant.
@Ezio Scorsese
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