Bambi ► Quoi ?! Tu as un joli cadeau dans le tiroir ?

Le binôme en or n'ayant pas pu se voir durant ce Summer Camp de folie au Laos, ils avaient surtout communiqué via textos et les réseaux sociaux, notamment snapchat. Pour l'invitation de ce jour, cela ne faisait pas exception et Bambi adorait leur utilisation quasi abusive de cette application, leur permettant aussi bien l'échange de photos toutes plus farfelues les unes que les autres que de s'inviter l'un et l'autre à leur tour. Mais aujourd'hui, Côme demeurait l'hôte. L'italienne ne vint évidemment pas les mains vides, ayant concocté ses pâtisseries préférées comme à son habitude, une soudaine envie de sucre s'étant faite sentir du côté de ses petites envies de femme enceinte. Les nausées restaient très présentes - la brunette n'étant aucunement aidée par son odorat un peu plus développé depuis le début de sa grossesse - mais elles ne l'empêchaient aucunement de se ruer sur tout ce qui lui faisait envie. Impossible de se réfréner vraiment... Oula ça doit être gravissime pour que tu me fasses un câlin chouchou ! s'exclama-t-elle en le serrant fort, trop contente que son binôme adoré soit à l'origine de ce réflexe pour une fois. J'espère que tu vas bien au moins ? s'enquit-elle, essayant de ne pas trop s'occuper de l'odeur de produit d'entretien qui déjà lui provoquait une jolie nausée en bonne et due forme.

Bambi focalisa très rapidement son esprit sur leur conversation et le fait que Côme aille bien pour ne pas penser à cette odeur de javel qui lui titillait un peu trop l'odorat - et donc ses nausées, fatalement. C'est si grave que ça ou tu me fais marcher ? ne put-elle s'empêcher de noter dans un grand sourire, étant donné qu'il riait, bien que son câlin spontané soit toujours aussi inhabituel. Mais rapidement, il lui expliqua qu'il était moins malade à proximité de ses proches et le côté fun se transforma en vraie joie sur l'expression de l'italienne. C'est vrai ? Mais c'est topissime ça ! s'exclama-t-elle en l'accompagnant au salon, lui tendant son sachet encore tout chaud au passage, sachant que son binôme adoré ne résistait jamais bien longtemps à ses pâtisseries. Voilà pourquoi c'était toujours un bonheur de lui en faire... Toujours pour toi ! Tu es mon meilleur dégustateur, tu le sais hein ? fit-elle en s'asseyant, avant de prendre une grande inspiration et de lancer, sans crier gare : sinon moi je ne peux pas aller mieux... figure-toi que je suis enceinte !

Il était content de la voir et cette phrase valait tout l'or du monde pour Bambi, qui le gratifia aussitôt d'un gigantesque sourire ravi. Tant que Côme allait bien et qu'en prime, sa maladie allait mieux, que demander de plus ? Ah oui, avoir l'opportunité de lui faire goûter ses dernières pâtisseries, et également lui confier les derniers potins sur sa propre vie. L'italienne pouvait s'étendre longuement sur ce qui s'était passé durant le Summer Camp mais préféra aller droit au but... c'était préférable. Je préfère que tu aies l'exclusivité aussi ! Puis tu me connais, je veux devenir doc, je ne sais faire que les pâtisseries, je suis une quiche horrible en cuisine ! rit-elle de bon cœur avant de se concentrer vraiment sur sa grossesse et les détails l'entourant. Il y en avait des choses à en dire mais également une faveur à lui demander. Eh oui je suis très sérieuse ! J'ai encore du mal à y croire moi-même... ça m'arrive de relire mes résultats pour être sûre de ne pas avoir rêvé, c'est te dire ! Mais mon dernier obstétricien m'a traitée comme de la merde pour ma première écho et je voudrais te demander si tu accepterais de me suivre... et de m'accoucher. Je n'aurais pas confiance en quelqu'un d'autre pour mes jumeaux commença-t-elle, étant redevenue très sérieuse et ayant même pris les mains de son binôme adoré entre les siennes. Ils ne sont pas très bien accrochés... il faut que je me repose, que j'évite le stress... et avoir toi, je suis en toute confiance !

Te retrouver aujourd’hui en compagnie de Bambi, ça te transportait tellement de joie que tu ne savais pas du tout comment réagir, à part lui montrer tous les progrès que tu avais obtenu par rapport à ta maladie. Elle semblait apprécier le fait que tu lui offres un câlin de ton propre chef. Par la suite, comme tu venais de recevoir tes pâtisseries préférées, tu lui exprimais l’idée d’ouvrir une boutique mais tu te ravisais en avouant que tu voulais garder l’exclusivité de ses délicieuses pâtisseries. « Tu seras la meilleure des Docs, tu le sais bien ! Heureusement que je suis le meilleur de nous deux en cuisine du coup. D’ailleurs, la prochaine fois il faudra que tu goûtes à un bon ragoût français » dis-tu avec un ton plein d’enthousiasme. Ton enthousiasme s’était transformé en une joie immense lorsqu’elle t’annonça sa grossesse. Mais ta joie laissa place à une énorme surprise : en effet, elle venait clairement de te demander d’être son gynécologue mais aussi et surtout d’être présent avec elle lors de l’accouchement, vu que la partie obstétrique, tu la connaissais aussi. Tu restas vraiment figé sur place, ne sachant tellement pas quoi dire alors qu’elle avouait qu’elle attendait des jumeaux, puis qu’elle n’avait confiance qu’en toi pour qu’elle accouche en toute sécurité, et en toute confiance… « Mon dieu, je ne m’y attendais tellement pas… » dis-tu avec plein d’émotion dans les yeux avant d’ajouter : « Oui j’accepte de te suivre jusqu’au bout de ta grossesse mon chaton ! Et j’espère être un tonton gâteau pour tes deux bouts de choux… Merci pour cette confiance que tu m’accordes tant ! »

Le compliment de Côme fit légèrement rougir Bambi, comme à chaque fois qu'elle recevait un compliment de la part d'un ami proche, tout spécialement de son binôme en or. Tu rigoles, tu es le meilleur de nous deux ! Mais je ne dis jamais non à ta cuisine... à quand ce test sur ta recette ? papillonna-t-elle des yeux, sa gourmandise ayant repris du service puissance mille depuis le début de sa grossesse. Non seulement son odorat devenait de plus en plus vif - que ce soit aux bonnes comme aux mauvaises odeurs d'ailleurs - mais elle était bien évidemment sujette aux tristement célèbres envies de femme enceinte, bien que les mélanges chelous ne l'aient pas encore atteinte. En tout cas, lui parler de nourriture, de goût et de saveur et elle répondait immédiatement présente. Mais avant que de s'atteler à une quelconque dégustation, l'italienne voulait que ce soit Côme et personne d'autre qui reprenne son cas. Qu'il puisse la suivre tout le long de sa grossesse, fasse ses échographies et, bien entendu, accouche ses jumeaux le moment venu... Tu ne vas pas me faire un malaise hein ? C'est une bonne nouvelle promis ! reprit-elle dans un grand sourire, heureuse de lire tant d'émotion dans le regard de son binôme adoré. C'est vrai tu es d'accord ? Pour le côté tonton gâteau je n'ai aucun doute... mais c'est toi qui la mérite cette confiance. Tu l'as toujours méritée tu sais ! s'exclama-t-elle avant de s'approcher pour le serrer à nouveau contre elle. Cela valait bien un câlin, n'est-ce pas ?

Comme toujours, vous vous complimentez sur vos capacités lors de vos cours de médecine. Pour toi, Bambi pourrait devenir la meilleure mais elle te disait aussitôt que tu étais bien meilleur qu’elle. Ce qui n’était pas totalement faux puisqu’à vrai dire, tu étais assurément le meilleur de ta promotion mais ce n’était pas uniquement du à ton intelligence hors norme…C’était aussi parce que tu ne te laissais jamais de répit pour apprendre du mieux possible tes cours afin que lors des pratiques, tu n’oublies rien du tout ! En plus, perfectionniste comme tu l’étais, tu faisais toujours en sorte de ne pas reproduire les mêmes erreurs. « Pour la recette, si tu restes manger avec moi, je te le fais tout à l’heure ! » dis-tu tout en te gratouillant légèrement le menton. Votre conversation prenait un tour beaucoup plus sérieux depuis qu’elle t’avait annoncé de but en blanc qu’elle était enceinte. Tu étais tellement heureux pour elle parce qu’elle méritait amplement d’être heureuse… Ce à quoi tu ne t’y attendais surtout pas, c’était qu’elle te choisisse comme son gynécologue et surtout elle voulait que ça soit toi qui sois prêt le jour de son accouchement… Elle voulait donc que tu la suives du début jusqu’à la fin de sa grossesse. « Je pourrais trop faire un malaise tellement je suis surpris ! » souris-tu alors qu’elle semblait vraiment heureuse que tu aies décidé d’accepter sa demande si particulière et si importante. Elle te serra dans ses bras, ce qui eut le don de te faire couper un peu le souffle mais tu parvins quand même à parler d’une voix émue : « Bien sûr que je suis d’accord. Je ferais de mon mieux pour que tu aies la meilleure grossesse possible. Quand devais-tu passer ta nouvelle échographie ? ». Pour ta dernière question, c’était le médecin en toi qui venait de parler.

Il fut un temps où Bambi cherchait à être la meilleure des meilleures, pour montrer à son père qu'il avait eu raison de lui faire confiance en lui permettant de faire ses études de médecine au lieu de reprendre les affaires familiales... mais maintenant qu'elle était future maman, la médecine arrivait au second plan. Cette dernière restait importante bien entendu, et il n'était pas question une seconde d'abandonner ses études, mais il n'était plus question de s'épuiser à passer des nuits blanches entières à bosser. Non. Si tu m'invites... comment dire non ? Je reste avec grand plaisir ! s'exclama-t-elle dans un grand sourire, ayant tout le temps une faim de loup en ce moment. Logique, puisqu'elle attendait des jumeaux, secret qu'elle ne manqua pas de confier à Côme, qui lui paraissait prêt à faire un malaise. Me fais pas un malaise, je vais me faire un sang d'encre après ! C'est tellement logique de te demander à toi... Bambi le serra délicatement dans ses bras, trop contente que son binôme en or accepte sa requête. Avec lui, l'italienne serait entre de bonnes mains et ses bébés aussi, elle le savait. J'ai vraiment besoin d'être en confiance après le désastre avec l'autre toubib... je dois la passer la semaine prochaine, pour le troisième mois. Tu vas découvrir en même temps que moi les sexes normalement si tout va bien ! Côme... merci d'être là pour eux et pour moi. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me touche.