[Hot] Anywhere but here || Gwen

Anywhere but here

Gwen & Lulla

Autre chose à dire ?

Je n'avais plus conscience de ce que je faisais, pourtant j'étais loin d'être saoule. La simple présence de Gwen dans la pièce m'enivrait. Elle m'a complètement chavirer. Cette fille me faisait sentir femme, chose qu'aucun homme sur cette terre n'avait réussi à faire et sa façon de me faire l'amour était tout simplement indescriptible. Il n'y avait pas de mot pour explique cet échange parfait, qui m'arrachait soupirs après soupir. « Gwen ...» Aucun autre mot ne parvenait à mes lèvres que le nom de cette douce tentation devenue addiction. Ses mains sur mon corps, ses lèvres sur ma poitrine ... et dire que je devais me taire à cause de sa soeur qui dormait juste à côté. Je lui offrirais des bouchons à notre prochaine rencontre tien.

Bébé ... elle venait de m'appeler bébé ... mon coeur s'emballait. C'est comme si elle venait de me chanter la plus belle chanson d'amour qui pouvait exister sur cette planète. Cette petite attention venait de tout changer, c'est comme si j'étais encore plus près d'elle, qu'au fil de la soirée, je gagnais du terrain et que bientôt je gagnerais son coeur qui était déjà prit. L'amour ça ne se contrôle pas, on ne décide pas vraiment de qui on tombe amoureux, ça arrive comme ça au moment qu'on s'attend le moins et pour ma part, je sentais que c'était en train de se faire alors qu'elle marquait ma peau avec ses ongles dans mon dos. Je n'avais jamais été amoureuse avant aujourd'hui je ne pouvais pas réellement comprendre tout ce qui se passait à l'intérieur de moi, mais une chose est sûre, je me sentais bien... trop bien.

Les doigts de Gee me ramenèrent vite à la réalité. Mon corps qui se mouvait au dessus du siens, prenait peu à peu en assurance, au même titre que mes doigts qui allaient et venaient en elle. Jamais j'aurais penser prendre un tel plaisir en m'offrant ainsi. Bref. Après quelques longue minutes passées à faire grimper la température de nos corps, je me laissais finalement aller vers l'arrière, entraînant ma partenaire avec moi. Mon regard se perdit aussitôt dans le sien et il me fallut peu de temps pour reprendre mes coups de bassins aguicheur ainsi que mes gestes de vas et vient dans son intimité.

« Toute la nuit » murmurai-je entre deux soupirs. « Non plus que ça... » Je voulais que notre échange dure toute la nuit, jusqu'au petit matin, mais désirais que '' nous '' notre relation s'étende sur une durée indéterminée. Nous allions devoir nous voir en secret à cause de sa petite amie, mais j'étais prête à assumer ce qu'il fallait pour être avec elle et puis à la voir, j'avais le sentiment qu'elle éprouvait pour moi, exactement la même chose que j'éprouvais pour elle.

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COME AND GET A LITTLE CLOSER

Etait-ce vraiment ça, le bonheur ? Se sentir en vie et ne plus rien voir, ne plus rien penser qu'à l'instant présent ? Et si c'était ça, est-ce que je retomberais encore plus bas, une fois le bonheur consumé ? Mais à quoi ce bonheur naissant laissait penser ? L'amour peut-être ? Un amour naissant, concrétisé par l'appel de nos deux corps, ces deux corps qui ne font désormais plus qu'un, comme si je lui appartenais et qu'elle m'appartenait. Une douce addiction qui se transformera surement en une douce blessure lorsque nos lèvres et nos corps devront se séparer, quand cette douce chaleur si agréable nous quittera parce que tu trouveras quelqu'un de bien mieux que moi. Pourquoi vivre malgré soi si on peut toucher le bonheur du bout des doigts ?

Malgré moi, le nom bébé était sorti de ma bouche, comme si cela faisait longtemps que je le pensais, que je le voulais. C'était un peu vrai, je voulais lui dire depuis un moment, je voulais qu'elle soit mienne, seulement mienne. Je savais qu'avec Michaela c'était impossible, mais finalement, je revoyais un peu mes choix, rapidement. Aucune réponse, mon cerveau n'étant plus apte à réfléchir correctement. Il ne voyait que par Lullaby, omnibulé par sa beauté, sa tendresse, la douceur de ses lèvres. Si l'amour ne m'avait jamais touchée par le passé, aujourd'hui, il venait me percuter de plein fouet, je le sentais là, au fond de moi, comme en train de brûler l'intérieur de ma poitrine. Une douce chaleur là encore.

(Invité)

Anywhere but here

Gwen & Lulla

Autre chose à dire ?

Mon plaisir était à son comble, je ne pouvais plus me retenir. Soit je libérais ma jouissance maintenant, sois je réveillais la sœur de Gwen avec mes gémissements et mes cris. Je trouvais cela dommage de devoir en finir là, mais pour le bien de la cause, je devais faire abstraction de mes propres désirs pour le bien d'une autre personne. Je n'avais vraiment pas envie que Dylan se réveille et sois témoins d'une scène pareil, surtout que pour moi, ce que j'étais en train de faire … représentait quelque chose de personnel. Que je sois en train de baiser avec une tierce personne, je n'en avais strictement rien a faire qu'on m'observe bien au contraire, mais j'éprouvais des sentiments pour ma partenaire et ce simple détail rendait la chose beaucoup plus intime.

Mon regard se plongea donc dans celui de Gwen et entrepris de lui faire comprendre que nous devions nous abandonnées maintenant, toute les deux ensemble. Pour ce faire, j'augmentai d'avantage l'intensité de mes mouvements en elle, au même titre que mes mouvements de bassin contre ses doigts, jusqu'à ce que je n'en puisse plus et jouisse finalement d'un plaisir parfait. Mon corps entier tremblais de bonheur si bien que je n'arrivais pas à décrire ce qui m'arrivait. C'était la première fois qu'on me procurait autant de bien, la première fois qu'on se souciais de mon plaisir, qu'on me faisait sentir femme...

« Gwen … » Un autre petit gémissement m'échappait alors que je déposais ma tête au creux de son cou pour tenter de retrouver mes esprits. « Je … crois que je suis amoureuse de toi » J'avais dit ces mots simplement, enfin ils étaient sortis d'eux même sans que je ne l'aie calculer et ça me gênait un peu … j'avais peur de sa réaction, la connaissant un peu déjà et en plus elle était en couple avec quelqu'un. Qu'est-ce qui m'avait prit de dire ça? Mal à l'aise, je fini par me retirer et vint m'étendre à ses côtés, attendant sagement qu'elle rejette mes sentiments.

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