FLOYD N. TRAYNOR - Ebba Zingmark

« Il ne reviendra plus Floyd, c’est terminé. » dans un luxueux appartement. 12 Septembre 2001.

Floyd ne comprend pas, Elle ne comprend pas pourquoi toutes ses sirènes hurlent autant en dehors, pourquoi, son frère n’est pas rentré hier soir alors qu'il devait juste aller voir Elle ne sait pas trop qui. Les sirènes hurlent et Les voix dans sa tête aussi. Est-ce qu'elle devrait pleurer ? Elle ne sait pas. Elle a le coeur gros Floyd, elle a envie de pleurer mais Elle n’y arrive simplement pas: Puis dans sa tête d’enfant de 9 ans, tout devient plus clair quand Elle écoute les informations Que sa mere ne voulait pas qu'elle regarde. Pour la première fois depuis qu'elle est en âge de regarder La télé seule, sa mère n’a pas voulu qu’elle regarde la télévision. C’est simplement parce qu'elle ne voulait pas que sa fille voit l’horreur du monde extérieur. Monde dans lequel Elle n’a plus envie de vivre La jeune blonde, Elle ne veut pas vivre dans un monde ou son frère n’est pas. Et quelques années plus tard, quand Elle reviendra a New York, Elle verra le nom de son frère gravé sur une stèle. Son frère est mort et depuis ce jour, Elle a l’impression que son monde ne tourne pas rond. Que son monde n’est que du vide parce qu'il n’apparait pas dans l’encadrement de sa porte Avec deux pots de glace. Son frère est parti et au fond d’elle, elle s’en veut. Terriblement. Mais Elle n’a pas à s’en vouloir.

« Je ne t'aime plus Floyd. » l'appartement de Thomas, mi-2016

Floyd sent son coeur qui se brise dans sa poitrine, elle a l'impression qu'elle devient folle. Ca devient trop dur de rester debout ne serait-ce que trente secondes. Elle regarde alors Thomas et ne comprend pas hier soir encore après m'avoir fait l'amour tu m'as dit que tu m'aimais! et ça ruisselle sur ses joues de poupée, ça ruisselle et le coeur n'y est plus. Thomas ne répond rien, se contente d'éviter son regard, de la fuir, elle. Parce que c'est ce qu'il faisait, il fuyait simplement. Quand il lui demande de partir, elle se mord la lèvre, passe une main dans ses cheveux pastels et elle fuit à toutes jambes, fuit une relation qui lui apportait du bonheur mais qui maintenant, lui apporte un mal-être. Elle aimerait retirer sa peau pour s'en faire greffer une toute neuve, une où elle sera bien. Une qui empêcherait les cauchemars de venir en pleine nuit.

« Floyd, tu ne devrais pas parler à ce type ! Tu ne le connais pas! » chez Azur, fin 2016

Elle est là, les yeux rivés sur son téléphone, sourire sincère dressé sur les lèvres, elle a rencontré ce type par le biais d'internet et ils ont continués à s'échanger des messages. Azur soupire, regarde Floyd d'un air désespéré.Quand bien même je ne le connais pas, on s'entend bien, c'est le principal non ? Azur grognait un peu et Floyd lui faisait une grimace avant de répondre à son texto. Et si elle avait fait plus attention, elle aurait vu les signes, elle aurait dû sentir qu'à un moment, lui non plus, ne lui répondrait plus. Parce que c'est toujours comme ça, Floyd s'attache bêtement, puis elle tombe de haut plus un texto, disparu. Comme par magie. Et c'est encore une fois sur le sofa d'Azur qu'elle s'échoue, noircissant les pages de son carnet, aussi facilement qu'il n'était possible de le faire. Elle nourrissait des rêves que les autres s'appliquaient à briser. En un claquement de doigt. Juste comme ça.