ELYALEEN - I miss you but my head is busy.

J'étais présente, j'étais là mais pas réellement, je venais récemment d'apprendre que mon ex et premier vrai petit-ami était étudiant ici. Si je ne l'avais pas encore croisé, je le savais et au vue des souffrances qu'il m'avait infligé, je ne pouvais que me sentir mal. J'étais dans le doute ; devais-je faire un demi-tour et repartir sur les routes ? Devais-je choisir de ne plus rester ici pour ne pas souffrir de le voir, de vouloir le tuer tant il m'avait brisé le cœur tant j'étais droite en amour pour ma part. J'avais rencontré un homme génial mais je ne voulais pas vivre avec le passé et ce n'était que le début ; j'avais peur de gâcher tout par la suite et me battre, rester, ne servirait donc à rien. Le haussement de voix du professeur me tira de mes pensées et la sonnerie termina le boulot, l'annonce de fin de cours, le premier cours tout simplement dans ma nouvelle année. Je sortais débouchant sur un long couloir et je fus surprise en voyant collé contre un mur... mon homme que j'avais si bien évité à contre cœur depuis son retour. Grimace, je ne pouvais l'éviter et je crois qu'au fond, je le voulais pas, je rêvais de ses bras. Coupable, je m'avançais vers lui n'osant pas faire le vrai premier pas, le baiser ou le saluer ?

Depuis mon retour du Summer Camp, avec Noa, c'était assez bizarre. On s'était bien envoyer des messages, mais elle était rester évasive et froide. Je ne savais pas vraiment quoi pensé de tout ça. Nous étions un jeune couple et je savais bien que je pouvais pas tout comprendre de ces douleurs en si peu de temps, mais je voulais pouvoir être un repart entre ce qui lui faisait mal et le bonheur que je pouvais lui offrir. Il suffisait juste qu'elle m'en parle, qu'elle me dise ce qui n'allais pas et je saurai écouter dans un premier temps avant de l'aider à trouver une solution. Je pense qu'un couple, c'est surtout fais pour ça. Enfin j'avais donc pris la décision en cette fin d'après-midi encore chaude par l'été indien qu'on avait a Boston. J'étais alors devant sa classe regardant par la petite vitre si elle était là ou si je devais la cherchais ailleurs dans le campus. Si elle ne venait pas à moi, je viendrais à elle. J'avais aussi eu de mauvaises nouvelle pendant cet été et ça me prendrais surtout du temps dans le futur. Je voulais alors qu'elle me parle de ce qu'il se passait avant de devoir prendre du temps pour mon autre problème. Je m'adosse au mur la regardant sortir de la classe, grimaçante. Bon au moins c'est un effet de surprise, elle ne s'attendait pas à me voir là et j'en profitais. Un petit salut de la main et elle se rapproche de moi ne sachant peut-être pas comment agir avec moi.

« Salut chérie. Tu vas bien ? »

De simples mots parce que je ne voulais surtout pas la gênée devant ses amis encore présent pas loin de nous. Je la laissais choisir si elle voulait m'embrassé ou si elle préférait rester à l'écart de moi. Je la regardais dans les yeux un instant cherchant à sonder ce qu'il se passe, mais surtout cherchant à lui faire comprendre qu'on avait besoin de se retrouver seuls, il fallait qu'on parle, qu'on trouve une solution a toute cette situation. Parce que malgré tout, elle m'avait manquais et je n'avais qu'une envie la prendre dans mes bras.

Je ne savais que dire, que faire a vrai dire, j'aurai souhaité lui sauter dessus mais je n'y arrivais pas. Un simple geste de la main, il s'en contentait et me respectais ce qui finit de me séduire irrévocablement. Oui, il ne m'obligeait à rien ne me nommant que par un surnom "chérie" doucement affectueux, mais il me laissait le choix. Cela me plaisait plus encore ! Sourire aux lèvres, je m'avançais plus encore, répondant par un simple ; - Salut ! Je passe une main dans mes cheveux et j'ose déposer un baiser furtif sur ses lèvres et si cela donne l'impression de ne pas oser, pas assumer en vrai ce n'est pas le cas du tout. Je reprend alors, soupirant : Oui, je vais bien et toi donc ? Je tente une gentille voix doucereuse pour ne pas paraitre trop mal en point, trop dans la réflexion. Je finis de ranger mon bouquin dans mon grand sac à main où est déjà mon macbook où j'écris tout mes cours. Je fais mine de rien avant de débuter une marche comprenant bien dans son regard que nous devons discuter et je ne peux pas lui manquer de respect, refuser et je ne le veux pas car dieu, il m'a manqué. Je prend son bras n'osant pas pousser et prendre sa main, affectueusement et tirant par son bras, je lui dis : Les premiers cours, ca se passe ? Dis-je assez perturbée de nos retrouvailles soudaines et honteuses de mes agissements.

Alors ça pour des retrouvailles bizarre sa l'était mais finalement, quelles autres retrouvailles aurions pu avoir d'autres ? Je souris et je la laisse géré le truc parce que je sens bien qu'elle a besoin d'avoir le contrôle sur quelque choses qui lui tiens à cœur. Je la suis quand elle débute la marche juste après m'avoir assuré qu'elle va bien et je sens pourtant que c'est pas le cas. Encore une fois je n'en fais rien, je ne dis rien et je laisse faire elle me demande comment se passent mes cours et je lui souris tendrement.

« Eh bien tout ce passe bien, j'ai du temps avant d'aller travailler à l'hôpital ce soir, tu voudra manger un bout avec moi, ou tu veux commencer à réviser dès ce soir peut être ? »

Voyant qu'elle avais eu besoin de temps pour elle je n'abuser pas de ce qu'elle pouvais me proposer, je lui demandais si elle était tentée de manger avec moi ce soir mais ce n'était rien de grave si elle ne voulais pas. J'arrivais parfaitement à comprendre son besoin même si je ne savais pas de quoi il en retournais. Je tournais mon visage vers elle pour regarder cette merveilleuse femme qui était ma petite amie, je l'aimais et je savais qu'elle aussi.

« Écoute au pire laisse tomber pour le repas allons plutôt prendre un bon café au Starbuck, là-bas, on pourra s'installais pour discuter j'ai des choses à te dire qui ne sont pas des plus joyeuse je pense. Ça te va chérie ? »

J'espérais bien que ce serais le cas et qu'on puisse enfin se rapprocher au niveau du cœur, j'entends par là qu'on se livre nos problème pour se soutenir et s'aimer comme c'étais le cas et c'est le cas depuis cet été au Laos.

C'était si effrayant de devoir parler avec lui de cette histoire avec Cole, je ne sais pas si j'avais vraiment l'envie de parler de ça. Je ne savais rien a vrai dire et bien sur, il me proposait un diner avec lui comme à son habitude mais je ne voulais pas, enfin pas un diner comme le premier où encore, il m'invite, encore il offre, je voulais plus de simplicité. A présent, nous étions en couple. Il pouvait venir à la maison ou tout autre dans ce cas mais le sujet n'était pas là. Je marchais sans oser trop parler, il était donc en monologue total puis j'osais : Non, pas de diner dehors déjà... à la limite à la maison si tu veux, tu peux venir ... mais faudra qu'on se rejoigne plus tard chez moi ! Je sentais qu'il cherchait comment bien me prendre pour que je ne fuis pas et ça me foutait mal de le mettre comme ça, pas bien parce que au fond, j'étais tombée totalement sous son charme alors ça fait mal quand on blesse quelqu'un. Il m'indiqua le starbuck au loin me disant d'annuler le diner et je commençais à me dire que surement il me faisait la gueule, j'avais tout foutu en l'air et directement, je pus montrer ma haine envers moi et que j'allais mal de mon comportement. Ok pour le starbuck mais si tu veux ce soir tu peux venir à la maison, enfin on verra après oui... j'espère que rien de grave Elyas ! Dis-je presque trop froidement, perdant le contrôle de moi-même. J'avançais et on pénétrais dans le starbuck à un moment où ça se calmait. On entrait donc et face au serveur, je demandais ; Un chocolat signature s'il vous plait avec une dose de noisette et toi mon coeur ? me rattrapais-je à présent avant de reprendre : je t'invite pour une fois et aucune discussion ne sera tolérée.. dis-je avec un petit sourire.