Sarah Stevenson ► Jessica Lowdens

> L'enfance.

Mes parents se sont rencontrés à l'age de 25 ans tous les deux. Ils s'aimaient énormément et ma mère, qui avait eu une enfance malheureuse avait décidé de fonder très tôt une famille. J'ai toujours pensé que c'était pour rétablir un certain équilibre qu'elle n'avait jamais eu. Mon père lui, avait ensuite décroché un travail le faisant déménager. Ma mère ne l'a pas suivit et est resté seule à s'occuper de moi jusqu'à ce que j'entrai à l'école primaire pour commencer à travailler. Je n'ai plus vu mon père qu'une fois par an à l'occasion de Noël. J'ai alors eu une scolarité normale, ponctuée par de bons résultats. J'étais intelligente disait les profs, mais on dirait qu'elle se retient toujours un peu, elle n'exploite pas assez ses capacités.

> L'adolescence.

La période la plus difficile de ma vie jusqu'à maintenant. Ma mère a changé de post de travail et est passée cadre en un rien de temps délaissant son rôle de mère au profit de l'argent. Faut pas croire ; ma mère c'était pas quelqu'un de mal mais elle souhaitait que je ne manque de rien. Hors il me manquait de l'affection, celle d'un père et d'une mère. J'étais toujours heureuse quand ma mère m'offrait un ipad à mon retour de l'école ou le tout nouveau portable dernier cri. Ça durait deux heures peu être, je me ventais devant toutes mes copines mais finissait par envier leurs relations avec leurs parents. Je me suis alors réfugié dans le tabac, l'alcool et la drogue. Et c'est à mes 15 ans que je fis ma première overdose d’héroïne. Lorsque ma mère à découvert mes problèmes d’addiction, j'eu droit à trois cures de désintoxication différentes histoire que : " mon problème soit vraiment traitée " comme dirait ma mère. Alors que je lui faisais croire que tout allait pour le mieux, je continuai encore à me droguer mais était cette fois ci plus discrète. Je postulais alors bien plus tard à Harvard, motivé à faire tout de même quelque chose de ma vie. Ma mère qui était enchanté par la nouvelle me paya toute sorte de professeurs particuliers, spécialisés dans toutes les matières qui étaient présentes au test d'admission. Elle fit aussi jouer de ses nouvelles relations histoire de faciliter mon admission. J'avais toujours rêvé de faire mes études dans une aussi prestigieuse école que celle d'Harvard. Néanmoins j'étais sur que la drogue n'allait pas quitter mon quotidien et que les personnes qui étudieraient là-bas n'auraient sans doute rien à vois avec ma personnalité de feu.