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Le summer camp était enfin terminé. Je rentrais tout juste de Suède où l’état de ma mère semblait s’être stabilisé. J’étais au plus mal depuis que j’avais appris pour son cancer. Cet été avait sombrement tourné pour moi, commençant par le départ si inexpliqué de Roman, alors que nous étions sur le point de nous mettre ensemble, après il y avait eu les histoires avec Abélard, Hippolyte, la croisière de Cole. Et puis continuons sur cette lancé, j’avais appris que ma mère été gravement malade. Puis dès mon atterrissage, j’avais dus foncer à la morgue pour reconnaitre le corps de mon ex petit ami. J’avais beaucoup de mal à encaisser tout cela, et puis voilà que je reçois un coup de fils de mon grand-père. Sa voix est triste, mélancolique, et je comprends tout de suite. Alors que tout semblais s’écroulé, je ne pensais plus à rien. Je devais oublier, décompressé ! J’avais passé toute la soirée dans un bar, j’avais envoyé un texto à ma bande, Nath’, Jed’ mais personne était dispo, et Jed aurais du retard, mais au moins il pourrait me rejoindre chez moi, enfin non pardon dans la chambre d’hôtel que j’avais pris en attendant de trouver un nouveau chez moi ! Pourquoi ? Car j’étais en colocation avec Roman et depuis qu’il était parti, il avait vendu la villa. Je rentrée chez moi pleine d’alcool, mais encore un minimum consciente de mes geste. Mon garde du corps rentra chez lui. Enfin seule ! « Putain que j’ai mal à la tête. » J’attraper une boite de médicament, et alors que j’étais prête à en prendre un, je me figeais dans un silence perturbant. J’envoyer un sms à Jedekia pour lui dire de ne surtout pas venir finalement, que j’étais rentré avec un gars à ma chambre et que j’étais trop bourrée. Je pensais que ce message lui suffirait à ne pas venir, après tout je vois mal Jed débarquer alors que je suis avec un autre mec. Enfin sauf si il pense que je suis trop bourrée et que je risque de me faire abusée. Je jetais mon portable sur le lit, puis j’avaler un à un les dix somnifère très fort que j’avais trouvé dans ma pharmacie. La suite que je loué été composer d’un salon, d’une cuisine et d’une chambre, puis une salle de bain/wc, le grand luxe quoi. Après avoir pris les médicaments, je prenais la bouteille de whisky qui était présente en cuisine, j’en buvais l’intégralité, un peu moins d’un litre, en plus de tout ce que j’avais bus au bar. Je m’allonger sur le lit où l’emballage des médicaments et la bouteille vide me tenais compagnie. « Adieu infamie de ce monde sombre. » lançais-je totalement déprimée. Peu à peu je sentais le sommeil m’enlever, et je sombrer peu à peu vers ce qui semblais être ma fin.
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