Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Le poids des maux. Part 2. » ft. Paris. - Page 2
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €


« Le poids des maux. Part 2. » ft. Paris.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



« Le poids des maux. Part 2. »


Descendant de son perchoir, un homme venait de faire son apparition au devant de la bâtisse, attendant un ordre qui le fit légèrement froncer les sourcils mais que pourtant, il n'ose remettre en question. Pour Amoun qui avait toujours entretenu à mon égard des sentiments bien plus forts que ceux qui unissent deux amis et qui aurait espéré que la réciproque soit vraie, m'abandonner auprès de Peter, même si l'animal était blessé, lui déplaisait. Cependant, conscient que l'état de Paris relevait de l'urgence, il ne fit qu'hocher la tête, me jetant à peine un dernier regard en arrière, avant de s'élancer sur les routes de Boston, en direction de l'hôpital le plus proche. De mon côté, le cœur brûlant à l'idée de négliger encore une fois mon fils alors qu'il se trouvait aussi proche de la mort, mes mâchoires se resserèrent à son appel, alors que seuls quelques mots s'échappèrent maladroitement de mes lèvres. « Je te rejoins plus tard, fils, promis. » D'abord, j'avais quelque chose à faire. Une dernière petite chose insignifiante.

Sitôt la voiture hors de ma portée, je redescendais une à une les marches de l'escalier menant à la cave, lançant un regard meurtrier à l'ordure qui m'injuriait au sol sans que cela ne me fasse ni chaud ni froid. « Pas cette fois, Schumer. » ne fis-je que répliquer avant de lui balancer un coup de pied près de la tempe, l'assommant immédiatement. Le temps de l'emporter à l'extérieur où John venait d'arriver dans les temps. Aucune question, aucune réponse. Tout se déroula dans un silence de mort. Le corps déplacé à l'arrière, dans le coffre. Après quoi, je m'attelais à la tâche, quelques gouttes d'alcool tel qu'il l'aimait tant placées aux coins stratégiques, là où le feu prendrait facilement et la dernière scène de mon passage s'enflamma alors que je me rendais dans un autre lieu tenu secret, à l'abri de tous regards indiscrets, là où nul jamais n'aurait l'idée d'aller chercher un corps.

« Debout, Schumer ! REVEILLEZ-VOUS !! » lui hurlais-je en lui balançant un seau d'eau froide. Assis sur une chaise, n'étant plus habillé que de son sous-vêtements, les avant-bras, les mains, les mollets et les chevilles entravées par de solides attaches qui le maintenaient sur la chaise en bois, l'homme sortait tout juste de sa torpeur. Assis face à lui, une jambe croisée l'une sur l'autre, je l'observais, manquant quelque peu de patience car désireux de rejoindre Paris. « Je vous ai demandé quelque chose de simple, Peter. Juste des excuses à l'égard de Paris. Trois mots me suffisent. Je.suis.désolé. Je veux vous l'entendre dire. » retentais-je en posant sur ses genoux un petit magnétophone. Tout autour de nous, la nuit noire. Un mince filet de lumière grâce à une ampoule qui pendait au plafond, juste au dessus du prisonnier. Aucun meuble, aucun son si ce n'est nos deux respirations. « Permettez-moi de vous expliquer ce qui va se passer si vous ne m'obéissez pas, Peter. D'abord, je vous torturerai. Très lentement. Et croyez-moi, je sais comment m'y prendre pour faire durer le plaisir. Ensuite, je m'arrangerai pour vous faire endurer le même genre de sévices que vous avez cru bon infliger à mon fils. Pour finir, je déposerai votre carcasse encore vivante aux cochons qui, si je ne m'abuse, apprécient toutes sortes de mets même la chair humaine, et alors là même vos supplications ne suffiront plus à m'attendrir. » Voix froide, regard sérieux et oppressant alors que je ne l'avais pas quitté des yeux. Il pouvait sans mal constater que je ne bluffais pas et que je n'hésiterai pas une seconde. « J'ai appris que vous étiez souffrant. Un cancer, c'est bien ça ? Etes-vous sûr de vouloir jouer à cela avec moi ? Alors que je suis prêt à vous tendre la main si vous vous excusez auprès de Paris. Réfléchissez, Peter, réflechissez bien, je n'ai pas pour habitude d'être indulgent, et encore moins d'offrir une seconde chance. » l'avertis-je avant de me taire pour de bon, attendant presqu'impatiemment sa réponse en le toisant dans le blanc des yeux.


@Paris A. Maconahey

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Lawrence & Paris

   Le poids des maux II

   

   Peter Schumer ignorait réellement qui était l’homme en face de lui. Entre sa douleur au genou, celle à sa tempe, il ne savait plus à quel saint se vouer. Qui était cet individu ? Il l’ignorait mais son corps se pétrifiait de peur ainsi que de froid. Il n’avait pas besoin d’être lucide ou saint d’esprit pour comprendre que le père de Paris n’aurait aucun scrupule à mettre ses menaces à exécution. « Qui êtes-vous bon sang ?! » ne put-il s’empêcher de demander, l’esprit à moitié là, à moitié absent. Il souffrait, il avait froid et quelque part, au fond de lui, il savait que son heure viendrait bien plus tôt que prévu. Le cancer n’aurait pas sa peau, lui si. « Si vous me tuez, cela ne changera rien pour lui ! Vous ne pourrez jamais le sauver de moi » eut-il tout de même la folie de prononcer ces quelques mots. Peter les pensait sincèrement : Paris était brisé, il l’avait brisé depuis des années et sa mort n’y changerait plus rien. « Il pleurait comme un bébé, en me suppliant moi, de l’épargner. Vous aurez beau tout faire, quand il fermera les yeux, il me verra moi ! Dans ses cauchemars, je serais toujours le croque-mitaine ! Vous pensez sincèrement que mes excuses changeront quoique ce soit ? Qu’il pourra s’endormir la nuit ? » poursuivit-il comme un homme qui n’attend plus rien de la vie, comme un homme qui a réalisé le but. « Tout ça c’est de sa faute ! Quand il était gosse, il m’énervait : toujours à vouloir de mon attention, à vouloir que je lui lise des putains d’histoire, que je joue à être son père alors que putain, ce n’était qu’un putain de batard ! » marmonnait-il comme pour lui-même. Peter Schumer ne semblait même plus prêter attention à l’homme assis en face de lui. Il semblait revivre des années de frustration où lui, avait souhaité avoir un enfant avec Grace. Un enfant bien à lui, qu’il aurait pu aimer, qu’il aurait pu choyer comme il avait pu le faire avec Paris, avant qu’il ne découvre la vérité. Il s’était toujours plus ou moins douté que cet enfant n’était pas de lui mais il avait fait la sourde oreille. Il était heureux d’être père. Puis, il avait perdu son boulot et la descente aux enfers avait commencé. L’alcool, la drogue, les dettes de jeu. « Je l’ai aimé comme s’il avait été mon fils. Je l’ai aimé durant six longues années. J’ai tout donné à ce fils de pute, tout ! Pourquoi ? Pour comprendre qu’il était pas de moi ! Trop roux, trop chétif ! Une lopette ! Un petit pédé qui bouffait sur mon dos, sur le salaire que je ramenais. Il me devait tout !! Tout ! » poursuivait-il en se perdant entre réalité et folie. « C’était pas mon fils.. C’était pas mon fils. Même ça, j’avais pas réussi » murmura-t-il en tombant dans le silence quelques instants. Etait-ce le fait de la mort imminente, de la souffrance dûe à sa blessure mais Peter Schumer sembla prendre conscience de l’acte cruel qu’il avait commis sur un petit être qui n’avait fait que vouloir la même chose : être son fils. Y croire aussi dur que lui avait pu croire en être son père. « Je… ne peux pas m’excuser, ce n’est pas de mes excuses dont il a besoin et nous le savons tous les deux… » termine-t-il par dire en plongeant son regard dans celui de Lawrence. Paris n’avait pas besoin de ses excuses, il avait besoin de sa mort. Ils le savaient tous les deux. « Je serais toujours un cauchemar pour lui et ça, vous n’y pouvez rien. C’est mon fils, il m’appartient » ajoute-t-il d’une voix rauque. Il lui appartenait. "Mais si cela peut vous aider à dormir... Paris, je suis désolé"

Spoiler:


AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



« Le poids des maux. Part 2. »


« Vous savez qui je suis. » énonçais-je très calmement sans le quitter des yeux, assis confortablement sur mon siège face à lui. Je l'écoute, dans sa folie teintée de bon sens. Certaines paroles me blessent quand d'autres me font enrager. Je savais qu'en partie au moins, il ne se trompait pas, que Paris ne guérirait jamais complètement de sa blessure. Que Peter serait toujours là, enfoui, comme une ombre qui se terre et peut ressurgir à tous moments. En revanche, ce que cet homme ignorait était que jamais je n'abandonnerais mon fils. Que malgré la douleur, la peur, l'incertitude, la violence, je me tiendrai face à lui et le relèverai jusqu'à ce qu'il tienne lui-même sur ses jambes. Comme tout père digne de ce nom doit le faire pour son enfant. Le tueur des monstres tapis sous son lit. Je ne répondais même pas à ses questions. D'ailleurs, pas sûr que Peter attendait la moindre répondre. J'avais plus l'impression qu'il parlait sans avoir conscience de le faire à haute voix, comme un récit qu'il se répétait depuis des années et qu'il avait enfin l'occasion inespérée de pouvoir raconter à quelqu'un. L'oreille attentive mais la colère bien présente dans mon regard azur, je ne l'interromps pas, si ce n'est pour me surprendre à le comparer à l'un de ses animaux dépérissant à la vue d'un prédateur plus imposant. La maladie aidant, Peter n'avait plus rien d'humain ou de menaçant. Un fantôme du passé, voilà ce qu'il représentait déjà à l'heure actuelle. Ma surprise s'agrandit lorsque je m'aperçois qu'au fond, j'ai presque pitié de lui. Il n'a aucune chance de s'en sortir, il le sait, et pourtant il poursuit ses insanités sans discontinuer, comme si ce spectacle fut la dernière tragédie qu'il comptait donner en lieu et place. Comme si cela pouvait changer les choses. « C'est tout ce que je voulais entendre. » murmurais-je à la fin de son long monologue en me levant alors de mon siège pour lui faire face, les traits tirés.

Pendant ce temps, derrière moi, la porte s'ouvre, faisant entrer un jet de lumière aveuglant dans la pièce. Un homme se tient debout, immobile, patientant depuis une bonne demi-heure déjà. Impossible de deviner son visage avec ce contraste obscurité/lumière pour un homme qui ne le connaissait pas. Un homme comme Peter en l'état actuel. M'éloignant aussitôt de ce dernier, je me glisse dans l'embrasure avant de refermer derrière moi. A mes côtés, Amoun m'observe longuement, dénotant dans chaque détail la décision que j'avais prise. « Il le mérite, Law'. Tu sais qu'il le mérite amplement. » m'encourage t-il en posant une main sur mes épaules crispées. « Il a un cancer. » soufflais-je pour moi-même en fixant un point droit devant moi, aussi raide qu'un bâton de canne. « Quel est le rapport ? S'il était en bonne santé, ça changerait quelque chose ? Tu ne l'aurais pas épargné si c'était le cas alors pourquoi le ferais-tu aujourd'hui ? » me demande t-il, les sourcils légèrement froncés. « Je n'ai pas dit que je l'épargnerai. » corrigeai-je en soupirant. « Tu hésites, ça revient au même pour moi. Ce type a brisé la vie de Paris, deux fois. N'oublie pas ça, Law'. N'oublie pas ce que tu as été par le passé. Put**, depuis quand es-tu devenu aussi sentimentaliste ? » souffla t-il en levant les yeux au ciel comme s'il s'adressait à un pauvre fou. « J'ai promis à Lily. » « Ah oui, Lily. J'aurais dû m'en douter. Cette fille te perdra, je te l'ai toujours dit. » « Elle m'a sauvé au contraire. Je ne veux plus être cet homme là, Amoun, je te l'ai dit lorsque j'ai quitté l'Agence. Passe encore face à mes anciens adversaires mais cette fois, ce type-là...il n'en vaut pas la peine, il est malade, je ne vois pas ce que ça m'apporterait. » énonçai-je en lui faisant face. « A toi, rien. Mais à Paris, tu y penses ? Tu crois qu'il a envie que ce...violeur d'enfant s'en sorte s'il pouvait y faire quoique ce soit ? Tu crois que si ce type avait toute sa tête et sa pleine santé, il aurait hésité une seule seconde ? » gronda Amoun en calant son dos contre le mur, bras croisés sur son torse. « Je te l'ai dit : je n'ai jamais dit que je le laisserai s'en sortir. » répétais-je une seconde fois. « Tu veux que je m'en charge ? Ca ne me dérange pas. » précisa l'Egyptien en sortant un mini canif de sa poche pour retirer une minuscule trace de boue sous un ongle. Aucune réponse. A la place, je lui lance un dernier regard, avant de rejoindre pour la dernière fois Peter Schumer. Ultime confrontation visuelle, avant que le coup ne parte. Une exécution pure et simple. Balle tirée en pleine tête pour que la mort soit immédiate. « Tu sais qu'on ne souffre pas quand on est mort ? » « Je dois voir mon fils. » « Je m'occupe de tout, détends-toi mon ange. » Autant dire que d'ici une heure, cet endroit n'aura jamais existé.


@Paris A. Maconahey

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)