Histoire
“ introduction „
« Vous voulez vraiment que je vous raconte mon histoire ? » « Oui » « Bon d’accord mais je vous le dis dorénavant qu’elle est tout sauf belle. Je n’ai pas eu une belle enfance. Je ne connais pas le sens du mot « famille ». Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des frères et sœurs ni comment c’est d’avoir des parents que vous aiment ou qui s’occupent tendrement de vous. Non, je n’ai jamais connu cela, et je ne le connaîtrais jamais. Vous pourries me dire que ce ne sont que des illusions que je me suis faites, que mes parents m’aimaient plus que tout, mais que moi j’étais un enfant irrespectueux en vers eux, que je n’en faisais qu’à ma tête et que j’étais une vraie douleur dans l’arrière-train (pour rester poli) de mes parents. Seulement, une fois que vous auriez entendu mon histoire, votre avis changera directement. Quel côté vous déciderez de soutenir, cela est votre choix. Personnellement, je m’en contre-fiche. Je ne veux simplement pas que vous changiez d’opinion à mon sujet. Je suis toujours la personne. Rien ne fait que je sois différente. Je suis toujours la même personne. Et si vous pensiez que j’aurai envie de votre « amitié après ce que je vais conter alors vous pouvez directement dégager. Je n’en veux pas. Je suis faite comme je suis faite. Et il m’est arrivée ce qu’il m’est arrivée. La passé c’est la passé. Le présent c’est le présent, et le future c’est le future. »
« Je suis née dans le Nord de Londres, à Hoxton plus précisément. Et maintenant vous vous attendez à ce que je dise, que j’ai eu une belle enfance, des parents qui me chérissaient plus que tout. La belle vie en gros. C’est maintenant que vous pouvez vous mettre les doigts dans le nez. Je n’ai pas eu une belle enfance. Je n’ai pas eu des parents qui me chérissaient, loin de là. Mes parents me détestaient plus que tout. J’étais enfant unique, le rejeton de leur mariage. Je me demandais parfois pourquoi ils m’avaient conçue si au fond dès le départ, ils me traitaient comme une ordure. J’aurais préféré ne pas naitre dans ce cas. Vraiment, je ne comprenais pas. Pourquoi avoir un enfant si après la naissance on le rejette et on fait de sa vie un enfer ? Si vous avez une réponse, j’aimerai beaucoup l’avoir. Parce que moi durant toute ma vie (de ce que j’ai vécu pour le moment), j’en ai jamais trouvé une. Peut être parce qu’il y en a pas. Ouais ça doit être ça. Il n’y a pas de réponse à ma question… » « Et les dépressions post-natales, vous en faites quoi. » J’éclatai de rire à cette remarque. « Les dépressions post-natales, c’est du n’importe quoi. Les femmes utilisent cela comme excuse. Mais en vérité, elles sont tous les mêmes. Non mais vraiment qu’est ce que ça change qu’une femme ait fait une dépression post-natal ou pas. Au final, il se peut qu’une femme qui en a fait une, chérisse son enfant plus que tout et le couvre d’or et que celle qui n’en a pas faite, traite son enfant comme un chien et le bat. Je suis désolée mais ton argument ne vaut pas la tête. »
« Bon pour revenir à mon histoire. Qu’est-ce que je disais encore ? » « Que vous étiez née dans le Nord de Londres et… » « A oui. Merci. Donc je n’ai pas eu la belle enfance. Du moins de ce que je m’en rappelle. Ouais donc techniquement j’ai peut-être eu une belle enfance jusqu’à mes cinq ans. Je devais surement vu les prénoms que mes parents m’ont dénichées « Nilen » et « Eden ». Ils devaient vraiment se croire au paradis pour appeler leur fille comme cela. Belle allitération en n en tout cas. Je dois les féliciter pour cela. » « Vous parlez comme si vous détestiez vos parents. » « Détester ? Je crois que le mot n’est même pas assez fort pour décrire ce que je ressens envers mes parents. C’est du dégout, du mépris. Je les haïs, et si je pouvais, je les tuerai sur le champ. Ce sont des êtres qui ne mériteraient même pas de vivre. Après ce que mon père m’a fait subir, et ce que ma mère faisait, je ne peux vraiment pas dire que ce sont des bons parents. »
“ 1st chapter „ the beginning of the downfall
« Je me rappellerai toujours de ce jour. De ce jour où tout a commencé. Le début de l’enfer, je dirai même. Le début de mon propre enfer sur terre. Je devais avoir au environ de cinq ou six ans. Je ne m’en rappelle plus exactement. Tout était pareil à cette époque. L'age que j'avais ne changeais rien a ma situation miserable. Delaisse par mes propres parents, je devais trouver moi-meme comment m'occuper. Je dis pas qu'ils me laissaient completement a moi-meme mais c'etait presque comme cela. J'avais une nounou, j'allais a l'ecole mais mes parents en avaient rien a faire de moi, de ce qui m'arrivait. Jusqu'au jour ou tout a commence. Jusqu'au jour ou ils ont decide de faire de ma vie un enfer. »
« Je rentrais de l'ecole, comme chaque jours, mes parents ne venaient pas me chercher. A la pace, ma nounou etait a la sortie de l'ecole. Elle vient me chercher tout les jours, et me ramena a la maison pour s'occuper de moi, pour m'aider a faire mes devoirs. Enfin vous comprennez, elle faisait ce que ma mere etait cense faire. Etrangement, il n'y avait personne a la maison. Normalement, il y avait toujours mes parents. Inconsciente, je fis aucun rapport avec ce qui allait se passer par après. J'etais donc a la maison, tranquillement entrain de faire ce que je faisais le plus souvent, c'est-a-dire jouer. La porte d'entree s'ouvrit brusquement. Mes parents venaient de rentrer. Naive, je ne savais pas ce qu'il venait de se passer. Je me trouvais dans la grande piece qui me servait d'espace de jeu. »
UC.