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Depuis mon retour du summer camp, j'étais en pleine réflexion. Pour moi, chaque nouveau SC était une véritable catastrophe et ça, chaque année. Je ne pouvais pourtant pas oublier à quel point je m'étais éclatée au Laos. Le retour à Boston était donc un peu difficile. Retrouver harvard et les bancs de la fac n'était pas quelque chose dont j'avais envie en ce moment. J'étais toujours aussi fragile mentalement. Je savais que ma santé mentale ne tenait qu'à un fil et le fait que je n'ai aucunes nouvelles de fergus me mettait d'autant plus mal à l'aise. Je passais donc mon temps à l'appartement quasiment enfermée dans ma chambre les trois quart du temps et j'essayais tant bien que mal de me changer les idées avant de reprendre les cours. Je m'allongeais sur mon lit, surfant sur les réseaux sociaux alors que je tombais sur ma dernière conversation avec Arc. Nerveuse, je me demandais ce qu'il faisait, s'il était libre aujourd'hui ou si je devais lui envoyer un message... il me faisait terriblement penser à Nekho. C'était un fait. Physiquement ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau et leurs personnalités étaient très semblables. C'était peut-être pour cela que je me sentais autant en confiance en sa compagnie. Après quelques divagations, je prenais l'initiative de lui envoyer un message, lui demandant s'il allait bien et s'il accepterait de passer à l'appartement dans l'après-midi pour me voir. J'avais besoin de compagnie et je ne voyais pas qui pourrait me mettre plus à l'aise que lui. Madi devait être sortie depuis le temps et franchement, je me voyais pas passer mon temps à déprimer toute seule. J'avais envie de prendre les choses en main. J'avais donc rangé un peu l'appartement en attendant qu'il arrive, enfin s'il venait puis, j'étais partie prendre une douche avant d'enfiler un jogging et un débardeur unis. J'allais ensuite m'asseoir sur le canapé, grignotant des popcorns en attendant son message. Telle ne fut pas ma surprise en entendant sonner à la porte. Je me levais donc, ouvrant la porte pour me retrouver face à lui alors que je le gratifiais d'un « je t'en prie, entre.. » d'une voix ravie alors que je refermais la porte derrière lui.
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