laisses-moi essayer de te comprendre (ezion)

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Je te veux toi. Ces mots raisonnaient encore dans son esprit. Ezio avait passé toute la journée à aménager son nouvel appartement, il était là depuis sept heures du matin et semblait avoir terminé de s'installer. Dès son retour de Rome, il s'était mis en tête de déménager de l'appartement d'Asia et c'est ce qu'il avait fait. Il avait même, avec la complicité de sa meilleure amie, parcouru les magasins de meubles pour trouver l'intérieur parfait. Son nouveau logement n'était pas très grand mais il était spacieux, avec de grandes baies vitrées donnant sur l'immensité historique de son nouveau quartier. Le bel italien n'avait pas opté pour le plus pourri, bien au contraire, il avait minutieusement choisi sa nouvelle résidence, la prenant calme mais animée. Fatigué par cette journée éreintante, Ezio était plutôt satisfait de lui. Chaque chose avait sa place, c'était bien rangé et c'était propre. Non pas qu'il soit maniaque, disons simplement qu'il aimait voir les choses bien alignés. Fier de son travail, il s'approcha de son canapé et vint s'affaler dedans. Confortable et moelleux. Un fin sourire orna son visage, il allait être bien ici, il en était convaincu. Prenant ses aises, il ôta ses chaussures et poussa un soupire sans précédent. Inconsciemment, ses seules pensées étaient dirigées vers Louison. Il ne savait pas à quoi s'attendre avec elle, c'était un sujet très sensible, surtout après le séjour de malade qu'ils avaient passés à Rome. Ezio avait prit un malin plaisir à la chauffer jusqu'à ce qu'il apprenne qu'elle était vierge. Une information visiblement classée top secret puisque la blondinette s'était livrée à lui sous l'influence de l'alcool, ignorant tout à son réveil le lendemain matin. Cette information l'avait quelque peu freiné dans sa conquête. Il ne savait plus quoi en penser, il ignorait si seulement elle allait venir ou pas. Les yeux du jeune homme se fermèrent lentement, il se laissait bercer par la fatigue et commençait à tendre les bras de Morphée. Sans même prendre la peine de luter, il s'endormit dans ce canapé si confortable. Quelques minutes plus tard, peut-être quelques heures, Ezio entendit frapper à la porte et se réveilla brusquement. Il ouvrit les yeux et se redressa avant de se lever, tanguant légèrement. Il se traîna jusqu'à la porte et l'ouvrit sans même savoir qui pouvait bien s'y trouver derrière. Il était loin d'imaginer que Louison allait quand même venir. Il plissa les yeux comme pour donner un peu de réalité à son état et afficha un mince sourire avant d'ouvrir la bouche pour la saluer.

Ezio Scorsese & Louison Chamberlain
Une ligne droite. En fermant les yeux, tu ne voyais plus qu'un chemin se tracer devant toi, te conduisant tout droit à cette homme qui hantait désormais tes nuits, Ezio. Les échanges de la veille par textos n'avaient fait que raviver cette attraction qui sommeillait probablement en toi depuis le début. Si la haine vous avez tout d'abord opposé, aujourd'hui, l'inverse s'imposait. Plus tu te tenais loin de lui, plus le manque se faisait sentir. Une seule solution pour régler cette affaire, réduire la distance. Après une nuit mouvementée où tu t'étais enroulée plus d'une fois dans les draps, tu avais tout à coup érigé un plan pour le lendemain au soir. C'était décidé, tu irais le voir dans son nouvel appartement, priant pour qu'il n'ait pas de compagnie lorsque tu débarquerais.
De cette manière, après un début de journée tendue à faire des emplettes, tu avais regagné la Mather House en fin d'après midi pour partager ton projet avec ton amie Florence. Qu'elle soit d'accord ou non, le choix était déjà fait, tu irais là-bas. En effet, après avoir quitté la jolie brune assez tardivement, tu avais directement foncé dans ta chambre pour te doucher longuement, réfléchissant une dernière fois à ce que tu t'apprêtais à faire. Enfin propre et fraîche, tu avais enfilé ton ensemble acheté à Victoria's Secret, t'observant dans ta glace en grimaçant. Ouais, tu étais loin du compte. Il te manquait probablement quinze centimètres et un peu plus de poitrine pour pouvoir rivaliser avec ces connes de mannequins en carton vue plus tôt dans la boutique. Peu importe, tu oublias rapidement ton reflet pour ne pas couper cet élan de pur folie. La prochaine étape avait été d'enfiler tes escarpins, ces derniers t'avaient finalement redonné un peu plus de hauteur. Perchée là haut, tes courbes se dessinaient beaucoup plus ce qui rendait enfin ta silhouette généreuse. Légèrement soulagée, tu partis par la suite vers ta coiffeuse pour te maquiller avec sobriété. Lorsque la tâche arriva à son terme, tu t'aspergeas délicatement de ton parfum préféré avec un sourire satisfait. Tu t'étais ensuite relevée pour enfiler le trench de Columbo étalé sur ton lit, regardant au passage l'heure qui était affiché sur ton réveil : 22h30. Putain. À cette heure-ci, Ezio ne devait déjà plus t'attendre. Hésitant quelques secondes, tu te lanças finalement dans l'aventure, descendant les marches de la maison avec nervosité. T'étais quasiment à poil la dessous quand même ! Partagée entre de la honte et de l'excitation, ton trajet jusqu'à l'appartement de l'italien avait été carrément confus.
Quand le chauffeur te déposa à l'adresse indiquée, ton coeur avait fait un bond terrible dans ta poitrine, tu y étais. C'était maintenant ou jamais. Jetant tes jambes sur le trottoir après avoir réglé la course au conducteur, tu avais rapidement rejoint l'intérieur de la bâtisse sous ton imperméable beige noué à la taille. Plus tu approchais de chez lui, plus ton coeur accélérait. De toute façon, il n'était plus l'heure de réfléchir. Impossible de faire marche arrière. Une fois arrivée à destination, tu frappas plusieurs fois contre la porte, tendant l'oreille pour percevoir un quelconque mouvement de l'autre côté. Puis, quand un bruit de serrure se fit enfin entendre, tu en profitas pour écarter le col de ta veste afin de dévoiler un peu plus ton décolleté. Un tour de clé plus tard, l'italien te fit face avec sa gueule d'ange habituelle. Enfin... il paraissait tout de même assoupi. " Je te réveille ? " chuchotas-tu en t'avançant vers lui pour le faire reculer à l'intérieur. Tu avais par la suite refermé promptement la porte avec ton talon aiguille, dévisageant avec envie le bourreau des coeurs. Postée à quelques centimètres de lui à peine, tu étais à deux doigts d'exploser sous la pression. " Embrasse-moi. " déposas-tu au creux de son oreille tel un soupir envoûtant. Noyant ensuite tes doigts dans sa chevelure à l'arrière de son crâne, tu fixais désormais le jeune homme avec impatience.  

pauvre Ezio:

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Ezio s'était traîné jusqu'à la porte, sans doute avait-il oublié qui devait venir lui rendre visite. Lui que rien n'atteignait, semblait encore dans ses pensées ou dans son rêve, en tout cas il était ailleurs. De petits yeux ornaient son visage typé. Et même lorsqu'il ouvrit la porte et découvrit sa petite tête blonde, il ne vint pas réagir pour autant. Il se contenta de sourire et de se mettre correctement devant la porte. Le bel italien entrouvrit la bouche pour parler, sans doute pour lui dire bonsoir ou sortir une énième connerie dont lui seul avait le secret mais c'était sans compter sur une Louison différente. Quelque chose clochait, il ne savait pas encore quoi mais ce n'était pas comme d'habitude. Elle lui demanda si elle le réveiller. Ses sourcils se froncèrent en entendant sa voix. Sensuelle, aguicheuse. « Hm. » marmonna-t-il, un peu perplexe, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait là. La belle blonde avançait vers lui, le forçant à reculer, il n'avait pas d'autre choix que d’obtempérer. Et puis bon, il était encore dans les vapes donc il ne chercha pas à comprendre plus loin, se disant simplement qu'elle était pressée de découvrir son nouvel appartement. Les yeux plantés dans les siens, un sourire perfide ne tarda pas à faire son apparition sur ses lèvres. Il n'avait plus Louison devant lui. Non, cette fille-là semblait déterminée et sure d'elle. Il baissa les yeux et fronça encore plus les sourcils en captant sa tenue. Un trench beige et des talons aiguilles. Pardon ? Des talons aiguilles pour Louison, impossible. Une fois la porte fermée, elle s'approcha de lui et vint enrouler ses bras autour de son cou et lui demanda de l'embrasser de sa voix toujours plus sensuelle. Machinalement, il s'humidifia les lèvres et posa ses mains sur ses hanches. « Ok j'ai compris ce qu'il se passe. » commença-t-il faiblement, d'une voix roque. A son tour il avança de quelques pas, l'obligeant à reculer. « J'suis encore en train de rêver, c'est ça ? » murmura-t-il en venant plaquer doucement la jeune fille contre la porte. Son regard vacillait entre sa bouche délicieuse et ses yeux. Cette proximité tant convoité le rendait dingue, il avait tellement cherché à l'avoir à Rome que là, il se croyait dans un rêve. N'arrivant pas trop à déceler le vrai du faux, il se doutait clairement que cette situation ne pouvait pas être vraie. Louison, cette blondasse vierge qui occupait la plupart de ses pensées étaient venu chez lui en talons aiguilles et en trench. Ezio n'était pas fou, il savait pertinemment ce que ce manteau signifiait, surtout porté en plein été. Il s'approcha dangereusement de son visage et, le sourire malicieux et pervers toujours ancré sur ses lèvres, se stoppa à quelques millimètres de sa bouche. Il laissa son souffle chaud se mélanger au sien tandis qu'il apporta ses mains sur le haut de son trench. Sans un bruit, il baissa la tête et vint déboutonner légèrement son manteau. Ses mouvements étaient lents et devenaient un véritable supplice pour lui. Mais bon, il s'en foutait, il nageait en plein rêve. « Il n'y a que dans un rêve que j'peux voir ça ... ou dans un fantasme peut-être. » s'amusa-t-il à murmurer comme si cela n'avait aucune importance. Ôtant les deux premiers boutons, il découvrit sa poitrine généreuse entourée de dentelle. Sa mâchoire se serra, doutant de sa capacité à rêver. Il releva les yeux pour la regarder et, écoutant ses pulsions les plus primaires, il attrapa le haut du trench et l'ouvrit d'un geste brusque, faisant voler les derniers boutons qu'il restait. Sans même prendre la peine de regarder ce qu'il y avait en dessous, il posa sa main dans son cou et vint capturer ses lèvres en oubliant d'être délicat.

Son teint hâlé, ses prunelles rieuses et son sourire de canaille te faisaient de nouveau fondre. Jouer à la femme fatale n'était pas dans tes habitudes mais ce soir, tu voulais le surprendre. Tu voulais lui montrer ce qui se cachait en réalité derrière tes airs de gamine agaçante. Entrant enfin chez lui, l'ambiance était tamisée, une lampe d'appoint disposée dans le salon éclairait à peine la pièce aux volumes généreux. Malgré cette lumière diffuse, tu percevais clairement ta proie car la proximité que tu avais instauré aidait beaucoup. Lorsque le brun scruta ta tenue, tu ne pus t'empêcher de sourire. Ezio paraissait totalement dépassé, ce que tu n'avais encore jamais pu remarquer chez lui. D'habitude, il contrôlait toujours tout, mais ce soir, tu avais voulu inverser les rôles et cela semblait fonctionner. Sans tarder et bousculée par tes désirs bien trop enfouis depuis Rome, tu lui ordonnas de t'embrasser avec une voix lascive. Pendant que tu formulais cette injonction, tu avais enroulé tes bras autour de sa nuque, caressant lentement sa tête. Mais qu'est-ce qu'il attendait ? Fusillant ses pupilles tour à tour, tu brûlais d'envie qu'il te touche et renverse même la situation. Après quelques secondes de silence, le jeune homme ouvrit enfin la bouche, articulant quelques mots insensés. Où voulait-il en venir ? Il n'y avait rien à comprendre. Tu le voulais lui, rien de plus. Après sa réflexion étrange tenue à voix haute, l'italien passa à l'attaque, te faisant pousser un petit cri de surprise lorsque ton dos se plaqua contre la porte. Il était plutôt doux jusque là mais il délirait encore. Hors, tu voulais absolument que cet instant soit clairement vécu de son côté. Malheureusement, rien ne sortait de ta bouche entrouverte. Ezio t'avait capturé et son regard impur te rendait si...minuscule, incapable de produire quoique ce soit. Te tortillant contre la porte, la tension était à son comble, sa bouche s'avançait enfin vers la tienne, t'étais carrément au bord de l'évanouissement. Soudain, le brun avait subitement freiné sa progression pour t'offrir le baiser quémandé un peu plus tôt. Le souffle saccadé et bruyant, tu te laissais à présent déshabiller par les mains habiles du Scorsese. Captivée par ses actions, tu avais baissé la tête regardant ses gestes lents qui te rendaient fiévreuse. " Si je te disais que ton rêve et ton fantasme se réalisent vraiment en ce moment même " confias-tu en le regardant découvrir tes dessous. Une moue satisfaite s'afficha à cet instant suivie de près par un gémissement lorsque l'italien arracha finalement ton manteau pour t'en débarrasser un peu plus. Un bruit de bouton roulant au sol se fit entendre par la suite, juste avant que le bel âtre ne bondisse sur toi pour écraser sauvagement ses lèvres contre les tiennes. Plaquant tes mains le long de ton corps, tu répondais à son baiser avec force, ne t'avouant pas encore totalement vaincue. Tu avais ensuite attrapé sa main au niveau de ton cou et l'autre ballante pour les emporter à tes fesses, approchant au passage ton bassin du sien. À l'heure actuelle, ce n'était plus de délicats baisers échangés, vous aviez bien passé une vitesse supérieure. Ralentissant tout de même ce rythme effréné, tu séparas volontairement vos lèvres entremêlées, le bouffant à présent des yeux. " Ezio... Tu es conscient que c'est bien réel ? Je pourrais te gifler pour te réveiller... Certains aiment ça. " formulas-tu posément en faisant doucement glisser ton index de haut en bas sur sa bouche sucrée. Brusquement, tu retiras tes mains de son visage pour les faire parcourir son dos baraqué, terminant par la chute de ses reins où tu t'y attardas pour retirer la chemise contenue dans son pantalon. Une fois le jeune homme débraillé, tu introduisis tes mains froides dans son dos, effleurant tes ongles contre sa peau tiède. " Je te veux vraiment. Maintenant. " demandas-tu à voix basse avant de repousser brusquement le brun de quelques centimètres pour jeter le manteau qui ne recouvrait désormais que le bas de ton corps. Une fois débarrassée de ta veste, tu avais rangé tes cheveux blonds derrière tes épaules, défiant lourdement Ezio du regard dans ta mince dentelle. Puis, toujours aussi joueuse, tu avais décidé de progresser dans l'appartement en petite tenue, tournoyant autour de l'italien avec désinvolture.