Pour le meilleur et pour le pire, mais y en a marre du pire. (mr&mrsperol)

pour le meilleur et pour le pire, mais y en a marre du pire —Voilà que la jeune femme se retrouvait à devoir se préparer dans des toilettes publique pour aller dîner dans un des plus grand restaurant de la côte. Elbeth tentait de terminer de ce lisser les cheveux pour être présentable, car elle avait un dîner familial, Marin l'avait prévenu que son père voulait les voir. Bien sûr, Elbeth était dans tout ces états, voir Monsieur Perol en personne n'avait dû se produire que deux fois depuis qu'ils s'étaient marié huit mois plus tôt, elle savait que son père lui ferait vivre un enfer si il apprenait qu'elle avait épousé Marin que pour l'argent, mais celui ci avait décidé de jouer l'homme amoureux l'ayant fait par amour. En ce qui concernait la blonde, elle était perdu depuis qu'ils s'étaient marié, Marin s'acharnait à la repousser, ils se disputaient sans arrêt et Elbeth n'avait encore jamais eut le courage de lui dire la vérité sur elle. Elle savait que si elle voulait que leur comédie fonctionne elle allait devoir apprendre à faire confiance à Marin, mais elle avait peur de son regard sur elle, qu'il est sans doute pitié. Elle soupira en regardant son reflet dans le miroir, elle n'était rien, juste une orpheline complètement paumé qui vivait là où elle pouvait, sans argent, obligé de demandé à ses amis de voir ses amis lui payé ses études pour qu'elle puisse rester. Si après leur mariage elle avait demandé à Marin de payer son semestre, cette fois ci, elle ne l'avait pas fait, parce qu'elle c'était rendue compte qu'il n'était pas celui qu'elle imaginait, elle l'avait vu dans un moment de faiblesse et ça avait tout remis en cause, tout avait changé. Elle était même prête à le laisser divorcer si il le souhaitait parce qu'elle ne voulait plus lui faire de mal. Si ils devaient jouer au couple marié, elle voulait qu'ils s'entendent bien, qu'ils se fassent confiance, parce qu'elle l'avait trop longtemps déçu. Finalement, elle quitta les toilettes du centre ville, elle arrêta un taxi et elle se rendit alors chez Marin, pour qu'ils puissent arrivé ensemble au restaurant, ils avaient rendez vous dans une heure. Le taxi la déposa et elle entra dans l'immeuble pour rejoindre l'étage du jeune homme. Elle frappa et se pinça les lèvres nerveusement, elle avait été fâché contre lui cet été et ils allaient se revoir à présent alors oui elle était nerveuse. Elle espérait qu'il la trouverait assez jolie pour faire bonne impression à son père. La porte s'ouvrit sur Marin, en costume, chic et séduisant. « Bonsoir, je sais que je suis un peu en avance.. » La jeune femme se passa une main dans les cheveux puis elle sourit timidement. « Est ce qu'on pourrait discuter, il y a quelques chose qu'il faut que tu saches.. » Lâcha telle enfin.

Encore l'un de ses dîners rébarbatifs que mon père avait préparé spécialement pour ma jolie gueule, histoire de tâter le terrain et une fois de plus appréhender un possible divorce. Mais à son grand étonnement, et dans le fond au mien aussi, j'emmenais mon épouse au restaurant. J'avais toujours en tête de jouer le jeu, de montrer que toute cette histoire était voulu, et ce même si je devais en pâtir comme me coltiner Elbeth. Une épouse que j'avais pendant tout l'été, évité après ma prestation chez moi, après la fameuse mort d'Ashleigh, une nouvelle qui m'avait complètement anéantie et rendue presque amorphe. Je n'étais pas vraiment à l'aise à l'idée de lui montrer qui j'avais été cette journée la et surtout qu'elle m'en parle. Mise à part elle et Sage, personne ne m'avait réellement ramassé à la petite cuillère, et fière comme j'étais l'idée qu'on puisse me remémorait ce souvenir me faisait fuir. J'avais tout de même chialé devant elle, retourné la maison à cause de ce vide obstruant ma poitrine. Je ne m'étais jamais senti aussi seule à ce instant. Un trou qui avait été rebouché en un éclair en apprenant que tout était une simple et pure mascarade. Une erreur, stupide. Mais j'avais tout de même pris mon courage à deux mains pour l'inviter, continuer, se reposer simplement sur des apparences. Ayant sortie le beau costume que je mettais à présent seulement quelques fois dans l'année, je l'enfilais, me rappelant avec une évidence frappante que je détestais rester la gorge noué par une cravate. Ce que mon père adorait. Quelques retouches plus tard, j'étais fin près à affronter le regard désobligeant de mon père sur notre relation mais je restais obstiné, toujours dans l'optique d'un gamin voulant contourner les règles paternelles. J'ouvre la porte après quelques coups contre la porte dévoilant une jolie blonde sous ses plus beaux attraits. « Salut. Et tant mieux, si on est en retard, on risque de se faire dégommer. » répliquais-je imperturbable en enclenchant mes boutons de manchette. « Mhm ? » Le visage relevé vers elle, je l'écoutais tout en lissant de ma main mes manches. « Quoi ? Tu vas m'annoncer que t'es enceinte en plus ? » demandais-je en riant, espérant secrètement, profondément même que ce ne soit pas le problème.

pour le meilleur et pour le pire, mais y en a marre du pire —Elbeth avait donc décidé de rejoindre Marin chez lui parce que ça lui semblait ridicule de lui dire de venir la chercher dans la mesure où elle n'avait pas de domicile. Elle avait donc fait le chemin jusqu'à lui, elle avait sourit en le voyant ouvrir la porte, parce que même si il avait passé l'été entier à l'ignorer il n'en resta pas moins qu'il lui avait manqué, elle avait eut envie de le voir parce qu'après cette fameuse soirée où elle l'avait vu au plus bas, elle avait eu la sensation de l'avoir mal jugé et qu'elle avait encore tellement de chose à apprendre de lui. Elbeth se souvenait de ce soir à Vegas, alors qu'elle traînait encore dans un bar pour volé un autre riche à qui l'argent ne manquerait pas, jusqu'à qu'elle croise le regard de Marin, mal rasé, riant avec ces amis, un charme à couper le souffle. Ce soir là, elle avait eut envie de beaucoup plus, elle avait envie qu'il lui appartienne, elle avait succombé dans un moment de faiblesse elle n'avait pas voulu perdre contact avec lui. Croiser son regard huit mois plus tard, dans ce costume lui remémora cette soirée, elle ressentait le besoin de lui dire la vérité, elle la lui devait après tout.  Alors c'est timidement qu'elle lui demandait un petit moment pour discuter avant qu'ils n'aillent retrouver le patriarche au restaurant et que celui ci ne se montre encore désagréable vis à vis d'elle. La jeune femme sourit amusée alors que c'était agréable de le voir à nouveau lui même plein de vie et taquin. « Non, mais je suis sûre que ton père adorerait que tu lui annonces une telle nouvelle. » Elle échangea un regard complice avec son époux, puis entra à l'intérieur, elle ne se voyait pas lui dire ce qu'elle avait à lui dire dans le couloir de son immeuble. Elle attendit qu'il ferme la porte et elle s'avança au salon avec lui, jouant nerveusement avec ses doigts. « Avant de rejoindre ton père, il y a quelques chose que je dois te dire. Ce qui c'est passé chez toi, le fait de te voir aussi mal ça m'a fait réalisé que pour être quitte, je devais te dire la vérité sur moi. Te montrer ma faiblesse. » Elle se mordilla la lèvre et elle resta proche de lui, tandis qu'elle devait trouver le courage de lui parlé, de ce livrer même si ça allait sûrement tout changer entre eux et surtout son regard sur elle. « Je suis née à Las Vegas, je n'ai pas eu une enfance joyeuse. Mon père battait ma mère, il nous a quitté lorsque j'étais qu'une enfant, ma mère est devenue alcoolique, elle ne s'occupait jamais de moi et je ne suis même pas sûre qu'elle me voyait. On n'avait pas d'argent, alors elle a commencé à ramener des hommes à la maison le premier avait de l'argent, il payait les factures mais il me battait. Le second.. » Elbeth marqua une pause, il fallait qu'elle dise tout d'une traite si elle ne voulait pas faire marche arrière, plus elle lui racontait et plus elle devenait fragile, ces mains tremblant autant que sa voix. « Le second a continuer de me frapper mais ça lui suffisait pas , il a commencé à me toucher.. Je devais laver ma mère, essuyer son vomis et faire les courses. Puis un jour je suis rentrée et elle étendu sur le sol, lui au dessus d'elle, il l'avait étranglé. Après ça j'ai vécue dans la rue, il y a un soir ou un type m'a violé, il a du avoir des remords parce qu'il a laissé de l'argent.. J'ai intégré Harvard grâce à cet argent mais j'avais pas assez pour y resté alors oui je t'ai épousé parce que j'avais pas de solution, j'étais paumé et y a eut ce truc chez toi qui m'a tout de suite attiré.. Je suis sincèrement désolé..  » La tête baissé, Elbeth venait de ce confessé à son mari pour la première fois.

Elbeth était enfin là. Nous allions à présent plus trop tardé, je savais qu'arriver en avance pouvait éviter un humeur maussade auprès de mon père, une mauvaise humeur que j'évitais comme la peste. Plus j'installais une aura magnifique, plus le repas ne serait que d'un banal et surtout rapide. Je le voyais déjà m'indiquer que les chiffres étaient bons, et qu'il n'attendait plus que ses deux fils pour battre ce record. Qu'on serait un duo de folie, sans oublier que ma place à la Eliot House cette année serait primordiale pour commencer mon futur réseau. Mon père était un malin et il voyait en moi et mon frère un avenir, mais surtout de potentiels pantins avec un carnet d'adresse parfaitement remplit. Ce que je détestais au plus au point. Et si Colin se plaisait à entrer dans la petite case qui lui était dédié, la mienne, je m'y refusais. Je voulais plus que ça. J'avais besoin de créer mon univers, mon monde et de l'imposer aux autres. Ma vision était complètement différente mais mon père s'entêtait malgré tout en pensant qu'un jour, je reviendrai dans le droit chemin. Dans son viseur plutôt. Implacable, prêt, mon regard se portait à présent sur la jeune femme que je regardais avec une loupe à la place des yeux. Mais heureusement, la jolie blonde était convenable. Et si je pensais mettre les voiles dans la minute qui arrivait, la jeune femme avait un tout autre projet. Une conversation ? J'hausse un sourcil en ne comprenant pas, c'était pas vraiment le moment, malgré tout, je l'écoutais, restant perplexe sur ce qu'elle avait à me dire. Elle réagit à ma remarque tout en la désarçonnant, un stresse en moins. « Lui peut être, mais moi, non. » répliquais-je en accompagnant mes mots d'un signe de tête. Marin, papa ? Courir après un gamin ? Et puis quand il est bébé, c'est irritant, ça pleure. Rien de bien amusant. Rentrant dans l'appartement, la porte fermé, la jeune femme commença son récit. Même nous possédions la même alliance, je devais bien avouer que je ne connaissais rien d'elle, juste son prénom. A ses mots, expliquant qu'elle se penchait généralement que sur des riches, un rictus se dessina sur mon visage. Cette journée-là j'avais tellement été le con parfait, tout le monde aurait pu me dépouiller, une fois soûl, je ne répondais plus de mes actions. A la fin de sa longue tirade, je ne savais pas vraiment quoi dire. Son passé était douloureux, mais comme il n'était pas mien, je n'arrivais pas à être émotif. Cependant la surprise se lisait sur mon visage, seulement ça. Mais je n'avais pas les mots. Et quels mots face à de telle révélations ? « T'as autre chose à me dire, tant qu'à faire ? » émettais-je, après tant de chose, de péripéties même.