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Love you like a love song (Jedekia)

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Le Summer Camp touche presque à sa fin et je me rends compte que je ne suis pas encore allé dans ce bar en passant devant. Je regarde l'écriteau et je vois qu'en de plus il y a un karaoké. Ma main se lève et je stoppe le groupe d'amis avec qui je suis pour leur indiquer que c'est la que je veux terminer la soirée.
Soirée qui a d'ailleurs bien commencé vu que l'alcool coule à flot dans mes veines et que je me sens bien. Enfin c'est un euphémisme vu que demain matin, tout mes démons reviendront me hanter comme Jedekia qui est la principale personne à hanter mes pensées depuis que je l'ai quitté. A croire qu'il n'a pas compris la raison, que je suis le grand méchant ! Je me demande si j'avais été collé de la sorte à ma meilleure amie comment il aurait réagi !
Enfin soit, la j'ai envie de m'amuser alors je chasse ces pensées et retrouve mon sourire habituel, celui qui en fait craquer plus d'une et plus d'un.
Nous rentrons dans le bar et nous installons à une table. Un serveur arrive assez vite prendre notre commande. Cependant ce n'est qu'une fois celle-ci passée que je remarque que, nulle autre que Jedekia est aussi la. Bordel, j'avais tout fait pour l'éviter de toutes les vacances et voilà qu'il se trouvait à quelques mètres de moi. Me connaissant, j'allais essayer de l'ignorer pendant quelques secondes mais après cela deviendrait l'hécatombe. Alors que mon regard est posé sur lui, un de mes amis me tape l'épaule. Je me tourne donc vers lui et la il me propose d'aller chanter. En temps normal, j'aurais refusé n'étant pas assez alcoolisé mais je vois la une chance de me faire remarquer. C'est donc avec un sourire narquois que j'attrape le petit papier et le bic qu'il me tends et y note une chanson. Mon ami s'en va donner les papiers de notre groupe au DJ et il ne s'écoule pas longtemps avec que je sois appelé.

- Et maintenant nous accueillons Arcangelo au micro !

Fièrement je me lève en narguant Jedekia et monte sur scène et c'est alors que je me mets à chanter «  Tout «  de Lara Fabian en le regardant droit dans les yeux ! Beau message non ?! Disons que j'accentue juste le faite que je l'ai quitté et cela devant tout le monde ! Après tout s'il m'avait réellement aimé, nous serions toujours ensemble et il ne serait pas dans les bras de cette petite conne.
Une fois la chanson terminée, je reste encore quelques secondes sur scène et sans l'avoir lâcher du regard, je prends la parole.

- C'était pour toi mon lapin ! J'espère que ça t'a plu.

Mes amis éclatent de rire et moi je retourne tel un pan à ma place même si au fond je ne ris pas du tout mais ça il n'a pas besoin de le savoir ! Une fois assis, je prends mon verre que je bois d'une traite pour en commander un autre juste après. J'en ai bien besoin.
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Love you like a love song
— with ARCANGELO & JEDEKIA.




Ce soir c’est soirée Karaoké, une soirée comme une autre. Tu en as besoin, véritablement, tu as besoin d’oublier, de te détendre. Alors oui, tu y avais été avec des amis, mais également un amant à toi avec qui tu avais décidé de passer une bonne soirée et bien plus encore ce soir. Depuis ta rupture, tu faisais du grand n’importe quoi, te livrant à des ébats réguliers que ce soit avec des filles ou des hommes. Bien qu’au fond, Arizona reste celle qui a partagé pratiquement toutes tes nuits depuis le Summer Camp. Vous étiez là depuis deux heures maintenant et, pour une fois, tu riais de bon cœur, taquinant ta conquête de la soirée. Un ami, un amant, les deux c’est toujours mieux pour prendre ton pied. Et pourtant, un moment donné, un ami à ton baisse les yeux et semble mal à l’aise, observant derrière toi d’un air incrédule. Curieux comme pas deux, tu te retournes et là, tu le vois…Ton ex, celui qui t’a brisé le cœur, celui pour qui tu as toujours de cruels sentiments et pas qu’un peu. Tu te crispes, détournant brusquement la tête. Ton cœur se serre et tu choppes ton verre de Whisky, le buvant d’une seule traite. Tes amis demandent si tu veux que vous partiez, tu secoues négativement la tête. Il est hors de question que tu bouges d’ici, tu étais là avant lui. Puis merde, tu n’allais pas fuir à chaque fois que tu le croisais, sinon, à Harvard tu allais être dans la merde.

Tu essayes de te replonger dans la conversation sauf que, malheureusement, le prénom de ton ex résonne dans la salle et tu te figes de plus belle. Là, ce con commence à chanter et tu l’ignores, serrant tes poings sous la table alors que ta conquête tente de te calmer. Tes amis, eux, sont clairement vénères et l’un de tes amis esquive un fuck à Arcangelo. « File moi un papier ! » Que tu grognes, tournant les yeux vers le jeune homme qui te faisait une « dédicace » « il va me le payer… » Rapidement, tu écris quelques mots et tu fais en sorte de passer le second. Montant sur scène, tes potes sifflent en hurlant et tu souris en coin. « Je me vois dans l’obligation de faire une dédicace aussi mon cœur. » La musique commence alors à résonner et là, tu te mets à chanter Flesh de Simon Curtis, mais tu ne vises pas ton ex, oh non, tu vises ta conquête et le fait bien sentir. Les paroles, elles sont perverses, elles sont éloquentes sur ce que vous contiez faire plus tard dans la nuit. Une fois la chanson terminée, tu t’inclines alors que tes amis rient de bon cœur, que ta conquête sourit d’un air vainqueur sans se douter qu’en réalité, tu cherches à faire réagir ton ex. « C’était pour toi mon beau. » Lâchant le micro, tu sautes de la scène, jetant un regard froid à Arcangelo. « Je sors. » Que tu dis simplement en passant devant ta table, attrapant ta veste avec ton paquet de clope. Une fois dehors, tu t’allumes une cigarette, les nerfs à vifs.




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En voyant mon ex monter à son tour sur scène applaudit par tout ses amis, je ne sais pas pourquoi mais je le sens mal. Le connaissant, il va se venger mais je ne sais pas encore de quel façon et c'est bien cela qui me fait peur !
Mes amis se tournent tous vers lui et le regardent de travers, ils sont tous au courant du pourquoi je l'ai laissé et bien entendu me donne raison.
Il ne faut pas longtemps pour que je m'étrangle en prenant une gorgée de mon verre. Il est sérieux la avec cette chanson pour ce type qui jubile comme pas deux ! Je me retiens d' hurler et d'aller lui en coller une à celui-là !
Certes, je ne suis pas un enfant de cœur mais depuis mon arrivée ici, je ne me suis pas tapé un de mes potes moi au moins ! Que des inconnus et encore ils doivent être au nombre de 3 ou 4, je ne sais plus trop !
A la fin de sa chanson et sa putain de dédicace, je dépose tellement fort mon verre sur la table qu'il éclate en morceaux !
Un ami me demande si ça va et je lui réponds par un signe de tête positif ! Bien entendu je mens et il le savent !
Dés que je vois Jedekia sortir, je me lève à mon tour et que ce soit à une table ou l'autre, aucun ne voient ça d'un bon œil et ils ont bien raison. Arrivé dehors, je le cherche du regard et le repère sur le trottoir d'en face, une cigarette au bord des lèvres ! Je marche vers lui d'un pas sûr et me plante en face de lui serrant les poings !

- Alors quoi tu te tapes plus Piper ?! T'es déjà passé à un autre ? Franchement je te dis B.R.A.V.O. !

Je le toise de haut en bas tout en disant cela ! Bon sang, ça devrait être interdit d'être aussi attirant ! Rien que de me retrouver si proche de lui accélére mon palpitant d'une façon que je ne veux pas ! Heureusement que je sais ne rien montrer ou j'aurais l'air d'un gros débile occupé de quémander de l'attention de sa part, voir de l'amour !

- Franchement quand je vois qui tu es vraiment ! Je suis pas déçu de t'avoir quitter ! L'amour, je pensais ne pas savoir ce que c'était mais en faite c'est toi !

Sur ces paroles, je tourne les talons et veut traverser mais je suis stoppé dans mon élan par une voiture qui klaxonne et voilà qu'un peu plus je me faisais tuer à cause de lui et de la guerre que l'on se mène depuis notre rupture.
Malgré que je n'ai rien eu, je pose ma main sur mon cœur et souffle un bon coup car j'avoue avoir eu peur ! Cela m'apprendra à ne pas faire attention ! Mais comme tout bon «  connard «  que je suis, il faut que je lance une pique de plus !

- T'as presque failli être débarrasser de moi ! Dommage ...

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Tu as le cœur au bord des lèvres, clairement, mais au moins tu sais qu’il a la haine vu sa gueule lorsque tu descends de la scène. Au moins, tu as réussi à lui rendre la monnaie de sa pièce. Sortant, tu n’attends même pas quiconque, tu as juste besoin de prendre l’air. Ce mec, tu l’as aimé plus que de raison et ce, même si ta relation avec Piper a pu laisser planer quelques doutes. Ce mec, c’est en quelque sorte le grand amour que tu puisses avoir eu en vingt-six années et ça, ça te bouffe. Depuis deux mois tu n’es qu’une épave, t’enfonçant dans un tourbillon d’alcools, de médicaments. Tu sombres dans une dépression, dans des emmerdes que tu ne contrôles pas. Alors oui, le revoir, ça te donne envie de chialer. Parce que ça aussi ça t’arrive, de chialer comme un bébé tant la douleur est encore à vif. Allumant une clope, tu prends une bouffée en soupirant, passant une main sur ton visage. Pourquoi avait-il fallu qu’il vienne dans ce bar, qu’il te provoque alors que putain, tu n’avais rien fait ! Il t’avait largué comme une grosse merde, te disant que tu le trompais avec Piper alors que c’était faux. Oh oui, tu l’avais embrassé au Summer Camp, mais ça n’avait pas été plus loin, d’ailleurs, depuis, tu ne lui parlais plus. Tu crèves d’envie de lui envoyer un message, de courir jusqu’à son hôtel et pleurer sous ses draps. Mais tu ne peux pas…Tirant une autre bouffée de ta clope, tu entends des bruits de pas venir vers toi et, brusquement, ton ex se retrouve devant toi. Directement, tu te figes, tu te crispes comme un coin. Tu as cessé de respirer, la colère s’emparer de toi comme une bouffée d’adrénaline. Décidément, Arcangelo a une dent contre ta meilleure amie.

« Putain t’es toujours sur cette histoire ? Mais t’es vraiment con ma parole ! Je dois te le dire en quelle langue ? Je me suis jamais tapé Piper, puis là, je me tape qui je veux vu que tu m’as largué ! » Que tu dis en élevant la voix, serrant les dents. Tu plantes ton regard dans le sien, sentant ton cœur s’emballer. Ça fait réellement mal de l’avoir en face de toi, de le voir si proche, de ne pas pouvoir le toucher. Putain, pourquoi il peut pas juste disparaitre de ta vie ? « Me remet pas tout sur le dos enfoiré, c’est toi qui a rompu pour des conneries, alors me parles pas d’amour ! » Que tu beugle alors qu’il te tourne le dos, se dirigeant vers la route. Sauf que voilà, une voiture arrive et tu te surprends à faire un pas en avant. « Attent… » Heureusement, la voiture l’évite et tu soupires, fermant légèrement les yeux complètement en panique. Bordel et le pire, c’est que ce con en rajoute une couche. « Ouai, dommage, tu serais mort avec ta connerie ! De toute façon t’en fait qu’à ta tête, t’es trop con pour comprendre que j’ai JAMAIS COUCHE AVEC PIPER ! J’étais bien trop amoureux de toi pour toucher d’autres personnes, que ça soit elle ou un autre. Mais ça, tu t’en fous, tu t’es barré en m’envoyant chier parce que monsieur pensait que…mais tu sais quoi, va chier Arcangelo. Tu me parles d’amour ? Tu connais même pas ce terme ! » Ta voix, elle tremble, t’as les larmes aux yeux comme un gosse.





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- Mais bien sur ! C'est vrai qu'entre «  amis «  c'est normal de se faire des câlin, des papouilles, d'être toujours collés l'un à l'autre et ça devant la gueule de ton mec qui a l'air d'un con assis à côté de vous ! Réfléchis un peu non ?! Ou c'est trop difficile pour toi peut-être !

J'en avais marre qu'on me prenne pour un con dans cette histoire ! Qu'ils aient ou non couchés ensemble, ils n'avaient pas à se comporter de la sorte. Je me sentais de trop dans cette relation, c'est comme si elle avait été sa copine et moi le bon pote à les suivre comme un vulgaire toutou ! Les seuls bons moments que l'on a passé furent quand on était à deux et c'était tellement rare ...

- Mais tape toi donc qui tu veux ! Le jour ou tu auras le Sida, tu viendras pas te plaindre mon pauvre ! Et je t'assure que tu n'y connais en rien en amour autrement tu n'aurais pas agis comme ça et je ne t'aurais pas largué !

Bordel, je n'en peux plus ! Il ne veut rien comprendre ! A croire que parce que c'est moi qui ait pris la décision de rompre, je suis le grand méchant mais il ne se mets pas une seule seconde à ma place. Si nous avions eu une relation normale et lui une relation d'amitié seulement avec Piper, jamais je ne l'aurais largué car je l'aimais et malgré moi je l'aime encore. C'est comme s'il était ancré dans mon coeur et que rien ne puisse le fasse sortir et tout ça me tue à petit feu. J'ai beau montré un visage souriant, m'amuser avec mes amis, ... dés que je le vois tout s'évanouit et je ne repense plus qu'à notre histoire. Et encore le peu de temps ou j'oublie c'est parce que je suis trop saoul pour penser.
Alors que je veux traverser, une voiture manque de me faucher. Alors que je viens d'avoir la peur de ma vie, il faut que j'en rajoute ! Je ne peux m'en empêcher ! C'est comme si toute la peine que j'avais, je devais la déverser sur lui en colère, haine ou que sais-je d'autres !
Mais alors que j'allais partir, je l'entends me répondre et d'un coup sec je me tourne vers lui et m'avance dangereusement et posant un doigt sur son torse pour le faire reculer petit à petit !

- Ho je n'y connais rien ! T'es sur de toi Jedekia ? Car désolé mais ma définition de l'amour, c'est être la pour l'autre ! L'aime quoiqu'il se passe ! Passer du temps avec lui que ce soit dans les bons ou les mauvais moments ! Mais je vais te dire ces putains de moments tu vois, j'y ai eu droit que quand Piper n'était pas avec nous ! Alors ouais peut-être que t'as pas couché avec à ce moment la mais dés qu'elle était la, j'étais en second plan ! C'était elle dans tes bras, c'était à elle que tu prenais la main mais je devais me la fermer et rester spectateur de mon propre couple, t'as raison va ! Et va-z-y jure moi qu'il ne s'est jamais rien passé entre vous depuis que j'ai dégagé de ta vie hein !


Je l'avais tellement poussé en parlant que son corps se retrouvait collé au mur et le mien contre le sien sans m'en rendre compte. Je pouvais sentir son souffle sur moi comme il pouvait sentir le mien ! Cependant j'étais bien trop énervé que pour me bouger et puis même si je ne l'admettais pas, d'être si proche de lui m'avait terriblement manqué .
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Tu sens ton corps commencer à trembler, partager entre rage et colère. Il a ce don de te mettre dans tous tes états, de faire ressortir la partie la plus sensible de ton être. Tu le détestes pour ça, véritablement. Tu es loin d’être un mec sans défenses, faible, mais avec Arcangelo, ce n’est pas pareil. Lui, tu l’aimes, ce n’est pas plus compliqué que ça. Tu l’écoutes, tu sais que dans un sens il a raison, que dans un sens tu es le fautif dans cette histoire mais tu ne peux pas l’avouer, te l’avouer. C’est trop difficile. Oui, c’est difficile de se dire que tu as perdu l’être aimé à cause de…toi. « C’est ma MEILLEURE AMIE Arc ! Putain, c’est juste…je sais pas, c’est normal pour moi, pour elle. Mais tu savais très bien que je t’aimais, je te le disais assez souvent merde ! Je sais pas, même le fait qu’on soit restés ensemble aussi longtemps ça aurait dû te le faire comprendre ! » Tu grognes entre tes dents furieusement, la gorge en feu. Bordel, tu ne voulais pas de cette discussion, tu ne veux pas de cette énième dispute, tu ne veux pas craquer devant lui. Bien sûr, monsieur te parle du sida et ça te faire ricaner. Ça c’est petit. « J’y connais assez pour savoir que t’es un abruti fini ! » Il s’éloigne, manque de se faire renverser et là, tu craque, littéralement. Tu exploses, les larmes aux yeux. Tu n’en peux plus de toutes ces conneries, de cette situation. Que ce soit avec lui, avec Piper, avec tes médicaments, l’alcool. Tu deviens cinglé, littéralement, tu as besoin d’imploser. Alors oui, lorsqu’il se retourne, lorsqu’il revient vers toi, tu ne bouges pas, tu restes digne, immobile. Tu n’as pas peur de lui, que du contraire, tu sais qu’au fond, physiquement, il ne te fera pas de mal.

Son doigt contre ton torse, il parle, enfin, parler est un bien grand mot. Toi, tu recules de plus en plus et ce, jusqu’à ce que ton dos soit coller contre un mur, que son corps soit proche du tiens. Tu le laisse déverser sa colère, il en a besoin et toi, tu es fatigué. Fatigué de te battre, encore plus lorsqu’il est aussi proche de toi. Ton regard plongé dans le sien, tu sens ton cœur exploser dans ta poitrine et là, tu sens deux perles salées rouler sur tes joues sans que tu ne puisses rien y faire. « Je suis désolé… » Oui, tu es désolé, désolé pour toute cette merde. Tu es désolé d’être devenu un alcoolique, de l’avoir aimé, de l’avoir fait souffrir. Tu es désolé de ne pas avoir pu faire en sorte que ça fonctionne, tu es désolé de l’avoir éloigné alors que tu n’aimais que lui. Pourtant, tu sais surtout que tu es désolé pour les mots qui vont suivre. « On s’est embrassé…depuis, on ne se parle plus, parce que c’est comme ça…on sera jamais rien de plus que des amis, elle aime quelqu’un d’autre et moi, je suis juste incapable de garder quelqu’un près de moi. » Tu avais dit ça en ayant la gorge nouée, essayant de respirer, essayant de retrouver ta dignité jeter aux chiottes depuis plusieurs minutes. Tu sais que cette révélation va le tuer, que ça va l’achever, vous achever. « Va t’en Arcangelo…s’il te plait, laisses-moi tranquille… » Tu pourrais presque le supplier de te laisser, de s’éloigner, de t’abandonner sur ce trottoir, contre ce mur. Tu veux juste cesser de souffrir, tu veux juste reprendre un antidouleur, de l’alcool et planer comme tu le fais si souvent. Tu veux juste t’endormir et ne jamais plus te réveiller.




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