Sous le soleil de Boston

Pieces of peace in the sun's peace of mind

Honey avait vraiment l'air heureuse de pouvoir manger une glace. Elle est vraiment drôle quand elle s'y met. Plutôt mignonne aussi avec son petit air enfantin. Puis, il apprit que son amie voulait entrer chez les Dunsters!

-Ah bien je ne peux qu'être d'accord avec ton père! Tu verras, les Dunsters, c'est super. C'est une maison où on ne se prend pas la tête. Tu comptais m'en parler quand que tu voulais rejoindre la Dunster?

Elle devait bien savoir que son ami en était un, si? En tout cas, Alejandro était si content qu'il donne un bisou sur la joue de son amie.

-Je trouve ça super qu'on soit de la même maison. Avec un peu de chance, tu seras ma petite bizut.

Le hasard en décidera sans doute. Pour le reste, Honey comptait continuer son programme et le tutorat, pas de grande ambition, ce qui est correct aussi. À la question de la belle blonde, le beau brun réfléchit un peu avant de répondre.

-C'est ma dernière année de cours. Je compte bien la passer et finir parmi les meilleurs de ma cohorte. Profiter aussi de mes derniers moment dans une maison et tout. C'est ma dernière année de campus après tout. Oh et me trouver une petite amie, ce serait pas mal.

Le célibat commençait à peser un peu mine de rien. Oh, ce n'est pas désagréable cette liberté, mais Alejandro est un amoureux dans l'âme et il y a longtemps qu'il n'avait pas été célibataire si longtemps.

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Sous le soleil de Boston.

Tout en dégustant ma glace, j’écoute alors mon ami attentivement. Je ne sais pas trop quoi lui dire, je préfère ne pas trop me précipiter. Je réfléchis aussi à une réponse que je pourrais lui donner. « Pour le moment, je suis plutôt bien entourée par les membres de la confrérie. Alors, je verrais bien si cela dure ou pas. En tous les cas, pour l’instant tout se passe pour le mieux. » Je souris, je continue de manger ma glace, je me demande bien si cela ne va pas tomber à un moment donné. Je l’écoute encore, et je lui dis : « Ah, je ne sais pas du tout, on verra bien, déjà, c’est bien que je sois avec toi à la confrérie. » De plus, je réalise que l’on a sans doute commencé un bon sujet de conversation. On ne parle pas trop de confréries d’habitude, cela change un peu de le faire. « C’est vrai après tu t’en vas ? Tu as une idée de ce que tu vas faire ? » Je prends un peu de notre dessert, et je lui demande surprise : « Tu cherches l’âme sœur ? Ah et tu l’as vois comment ? Je suis curieuse d’en apprendre plus sur cette réponse, comme ça, si je connais une personne qui pourrait te plaire, je te la mettrais dans les bras. » Je ris tout en ayant fini ma réponse, j’aime bien le taquiner comme ça.

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Tant mieux si tout se passait bien pour Honey à la Dunster. Alejandro serait le premier triste que la greffe ne prenne pas entre elle et sa maison quoi. La blonde ajoutait bientôt, à ses remarques, que c'était bien qu'ils soient ensemble à la confrérie. Le beau brun était quand même surpris qu'elle ne lui en ait pas parlé.

-N'empêche, tu n'as pas répondu à ma question: tu comptais m'en parler quand?

Puis, toujours en mangeant leur glace, ils discutaient un peu de leur avenir, ou en tout cas, de celui d'Alejandro, qui commençait sa dernière année à Harvard, à moins qu'il fasse l'école de droit juste à côté. Ce ne serait pas impossible, mais d'un autre côté, c'est tentant de rentrer en Espagne après toute ses années.

-J'hésite entre quelques options. Je vais peut-être prendre une année sabbatique, peut-être commencer l'école de droit ici pour avoir ma licence d'avocat... Je ne sais pas encore ce que je vais décider. J'ai l'année pour y penser.

Puis, il commença à être question d'amour, sujet inévitable quand deux célibataires se rencontrent. À la question d'Honey qui demandait s'il cherchait l'âme sœur, le bel Espagnol répondait instantanément:

-Toujours voyons!

Derrière ses airs sérieux, c'est un grand romantique le Alejandro, mais exigeant, autant envers lui-même qu'envers une partenaire de vie. Comment voyait-il la partenaire de vie idéale? Difficile à dire.

-Je ne sais pas... J'ai aimé des femmes différentes dans ma vie, mais je dirais... j'aime l'intelligence et une femme déterminée, qui a des projets, pas nécessairement de l'ambition, mais j'aime les personnes proactives quoi. Sinon, bien, la beauté c'est important. Je crois vraiment au principe d'un esprit sain dans un corps sain. Une belle combinaison de beauté intérieure et extérieure se prend bien.

Rien de moins! Entendre la liste de ses critères le fit rire lui-même.

-Et toi? Décris ton homme idéal.

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« Et bien, en fait, cela ne m’est pas du tout venue à l’esprit…A vrai dire, je me disais que je te l’aurais dit une fois acceptée. » Je souris, je continue de manger ma glace, je me demande bien ce que je vais bien lui répondre, en tous les cas, je lui dis : « Tu vas bien trouver une solution, il faut juste que tu saches ce que tu préfères faire. » De plus, je continue aussi de marcher avec lui afin de savoir comment est-ce que je vais lui répondre. Je réfléchis un instant, et je lui dis : « Et bien, il faudrait une personne sérieuse, qui me respecte, qui a aussi envie de réaliser des choses. J’aimerais bien aussi qu’il me laisse mon indépendance, que je puisse faire des activités sans lui ou avec des amies. Qu’il soit aussi gentil, que l’on passe du moment ensemble aussi que parfois on réalise des projets. Enfin, je me doute que parfois cela ne va pas être forcément facile, mais j’espère que l’on aura tout de même des moments agréables. » Je ne sais pas trop ce que cela va donner comme réponse de la part de mon ami, mais bon, j’ai répondu à sa question. En tous les cas, je passe un bon moment en la compagnie de mon ami.

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Alejandro fit la moue, plus ou moins satisfait par la réponse d'Honey.

-Tu es vilaine de me cacher des trucs pareils.

Ce n'était quand même pas un détail qu'ils soient dans la même maison, si? Puis, content de voir qu'il pouvait toujours compter sur la bonne écoute de son amie, le beau brun hocha de la tête. Il prendra une décision réfléchie, comme c'est son habitude. Tandis que la belle blonde expliquait en long et en large sa vision de l'homme idéal, Alejandro finit de manger sa glace.

-Et moi qui me trouvait exigeant!

Fit-il remarquer avec un air amusé. C'était du sur-mesure ce qu'elle demandait. Ensuite, le téléphone du beau brun se mit à sonner et avec la permission d'Honey, il y répondit. Comme c'était sa sœur à l'autre bout du fil, il lui parlait en espagnol. C'est avec un petit air navré qu'il disait à son amie, après avoir raccroché:

-C'était ma sœur, j'avais complétement oublié que je lui avais dit qu'on se facetimerait aujourd'hui.

Et en Espagne, il commençait à se faire tard, avec le six heures de décalage.

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Je ris, et je lui donne un coup de coude gentiment. Je lui dis en souriant : « Oui, je n’oublierais pas promis de te genre ces trucs comme ça. » Je continue de manger ma glace, je suis contente de voir Alejandro. En tous les cas, je lui dis sérieusement : « Et bien, je suis romantique tu sais, alors, je considère que la personne doit être comme ça. Tu me diras, je dois sans doute mettre la barre un peu haut… » Seulement, je me dis que j’aimerais aussi un peu de bonheur, mais surtout que tout se passe pour le mieux. Je marche avec lui, et je lui demande : « Tu ne voudrais pas avoir une personne qui fait avec toi un bon bout de chemin ? » Une simple question qui parfois est tout de même à prendre en compte en fonction de ce qu’on désire. Je réfléchis un moment, et je lui demande : « Tu préfères parler à ta sœur ? Cela ne me dérange pas tu sais. C’est ta famille. »

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En réponse à ses paroles comme quoi elle était vilaine, Honey lui donner un gentil coup du coude, avant de dire qu'elle ferait attention à l'avenir. Bah voilà!

-J'espère!

Puis, la discussion devint plus sérieuse. Normal après tout, puisqu'il était question d'amour. Avec un sourire en coin, Alejandro répondit:

-Un peu.

Beaucoup. Après, à chacun ses standards. Après leur glace, ils se levaient pour marcher et quelques instants avant que l'Espagnol ne vérifie ses textos, la belle blonde lui demandait s'il n'avait pas envie que quelqu'un fasse un bout de chemin avec lui. On parlait toujours d'amour ici, n'est-ce pas?

-Si, bien sûr, mais je ne veux pas forcer le jeu non plus.

Être en couple pour être en couple, pour être bien vu, il a fait cette erreur tellement souvent, trop souvent. Comme sa sœur lui rappelait une petite promesse qu'il avait fait, le beau brun était un peu embarrassé, mais devait avouer à son amie que:

-Tu es gentille. J'admets qu'il vaudrait sans doute mieux que je rentre et tienne parole à ma sœur.

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Sous le soleil de Boston.

Continuant de manger ma glace, je lui dis : « Je vais te laisser alors, comme ça tu peux aller parler à ta sœur, c’est le plus important. » Je souris, je ne sais pas trop ce que je peux dire de plus, seulement, je me dis que je vais aussi en profiter pour aller me balader et continuer à faire les boutiques pour le diner de ce soir. Je lui souris, et je lui dis gentiment : « Bonne après-midi, amuses toi bien surtout. » Je patiente un moment, et je commence à reprendre mes activités de la journée. Je me dirige vers le quartier français pour faire mes courses.

FIN

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