Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityELIAS CALDEIRA ► it takes someone special to be a dad
Le Deal du moment : -16%
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W ...
Voir le deal
135.01 €


ELIAS CALDEIRA ► it takes someone special to be a dad

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ça y est, c'était le grand jour. Celui qui allait changer leur vie à jamais, celui qui allait faire d'eux des adultes, de vrais adultes. Terminé les conneries, ils allaient devoir enfin se prendre en main parce que là, des responsabilités, ils allaient en avoir. Enfin, c'est surtout Elias qui allait devoir faire des efforts puisque de son côté, Eliot était un parfait exemple à suivre. Toujours là pour rattraper ses bêtises, le rassurer lors des rares fois où il doutait, le rappeler à l'ordre lorsqu'il faisait vraiment le con... oui, c'était un peu pour toutes ces raisons que le brésilien l'aimait autant. Et aujourd'hui, ils étaient là, dans cette maternité, devant tous ces bébés qui ne demandaient qu'à être aimés, eux aussi. Un large sourire au coin des lèvres, il tourna la tête vers son mari, parcourut son visage pendant quelques secondes de ses billes chocolatées avant de lui déposer un baiser sur la joue. "T'inquiète, tu feras un bon père." Meilleur que lui du moins. Mais bon, s'ils avaient réussi à se mettre ensemble, étaler leur amour au grand jour sans le moindre complexe et se passer la bague au doigt, fonder une famille ne relevait plus de l'impossible. Ils allaient gérer, c'est tout. Parce qu'ils étaient Eli², qu'ils représentaient la perfection et la beauté suprême à eux deux. D'ailleurs, c'était tellement dommage qu'ils ne puissent pas transmettre leurs gênes à leur premier enfant. Le prochain peut-être. Mais avant toute chose, il fallait déjà en choisir un parmi tous ceux présents dans la pièce juste derrière cette vitre. "Bon déjà on a dit brun aux yeux bleus, t'es toujours d'accord ? Et un peu bronzé, limite métisse, il sera carrément bg comme ça." Après adopteunmec.com, adopteunenfant.com. C'était cool d'être gay en fait, ils pouvaient au moins choisir leur gosse comme ils se l'imaginaient, exactement comme ils le souhaitaient. Et qu'est-ce qu'ils cherchaient au juste ? Un bébé capable d'incarner la perfection aussi bien que ses deux papas, évidemment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Eliot était stressé. Pire que stressé. Il ignorait s'il avait déjà été autant stressé dans sa vie, parce qu'il n'avait jamais traversé un aussi grand étape dans sa vie. Il faisait balader son regard anxieusement autour de lui, dans la salle, faisant semblant d'admirer l'affiche sur les vaccins pour bébés pendant deux secondes avant de passer à l'autre affiche. Sa jambe bougeait frénétiquement, ses mains étaient moites. Il savait qu'à côté de lui, son mari, ne passerait pas à côté de son stress - lui, qui semblait si détendu, comparé à Eliot. Ou du moins, il ne montrait pas son stress. Et Eliot l'enviait. Ils étaient le yin et le yang ces deux-là, l'un toujours à réfléchir deux fois trop et l'autre, à agir toujours spontanément, ne pas se prendre la tête. C'était leur force à tous les deux. Le secret de leur couple si tenace. Tellement tenace qu'il avait conduit à un mariage plus que fructueux, qu'il les avait conduit ici. Dans cette agence d'adoption qui foutait un coup de stress pas possible à Eliot. Mais heureusement, il avait un mari formidable qui savait le déchiffrer rien qu'avec un simple regard, et lorsqu'il sentait qu'il allait défaillir, celui-ci se tourna vers lui, le rassura avec une phrase qui fit chambouler son cœur et un bisou, sur la joue. Rien que ça, ça l'apaisait drôlement Eliot mine de rien. Il se tourna vers Elias et avec un sourire assez crispé mais amoureux, il lui répondit. « On fera de bons pères. Tous les deux. » Parce qu'Eliot le connaissait aussi bien son homme pour savoir qu'il penserait être moins bon que lui. Alors qu'il n'en était rien. Eliot était persuadé qu'il serait le père rigolo, toujours présent, le gentil papa flic d'eux deux tandis que lui, sera un peu plus stricte, toujours à s'inquiéter. Il était persuadé qu'Elias saura apporter la touche de bonne humeur quotidien dans leur vie de famille, malgré lui parce qu'il était comme ça (et c'est pour ça qu'il l'aimait) et que rien que ça, ferait de lui un bon père. La preuve, dès que la responsable de l'agence commençait, Elias s'empressait de préciser quelques petits critères de sélection.. bien propres à son image. Ce qui fit rire Eliot, et l'apaisa drôlement. Ce qu'il aimait aussi dans Elias ? Le fait qu'il ne changerait jamais son caractère unique.  « Eli chéri, pas besoin de tout ça, quelque soit le bébé, il sera parfait. Tu sais pourquoi ? Parce qu'il aura été élevé par nous. » Qu'il lui lança avec un clin d’œil avant de se tourner vers la gérante. « Il est un peu nerveux, à sa manière, excusez-le. Mais par contre, c'est quand même possible les yeux bleus ? Parce que.. » Il commençait à argumenter mais vu les gros yeux que la cinquantenaire faisait en face d'eux, il se tut derechef. « Ok, non, oubliez les yeux bleus. Yeux verts, marrons, jaunes, violets.. peu importe ! » Ok, au moins ils avaient tenté, non ? « Hum, voyons voir nos choix du coup ! Prêt, chéri ? » Reprit-il avec un peu plus de sérieux, en serrant d'une main celle d'Elias, à ses côtés. Oh merde, c'était vraiment officiel, n'est-ce pas ? Ils allaient avoir un bébé !


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il n'était pas encore trop tard pour faire demi-tour, c'est vrai. S'ils voulaient changer d'avis, faire marche arrière parce qu'ils ne le sentaient pas, c'était maintenant ou jamais. Mais non, malgré la nervosité dont Eliot faisait preuve et l'entêtement d'Elias à vouloir choisir chacun des critères physiques du futur bébé, personne n'allait faire demi-tour et gâcher ce moment. Leur moment. Ils y avaient beaucoup réfléchi, ensemble, en avaient rêvé et maintenant qu'ils y étaient, hors de question de repartir sans cet enfant. D'autant plus qu'Eliot n'avait aucune raison de stresser. Quoique le winthrop puisse penser, s'il y avait bien une chose dont le brésilien était certain, c'est que son mari ferait le meilleur père qui puisse exister. Et leur enfant ? Le plus chanceux du monde. Et non pas parce qu'il allait avoir deux beautés fatales pour parents. Alors bien qu'Elias ne soit pas aussi sûr de cela d'être un bon père, il ne put s'empêcher de sourire face à la remarque du jeune homme tandis que l'on pouvait lire dans son regard tout l'amour qu'il éprouvait à son égare. Peut-être que cela ne se passerait pas comme prévu, peut-être oui, mais dans tous les cas, ils étaient ensemble et finalement, c'était la seule chose qui comptait. Ce qu'Eliot ne manqua d'ailleurs pas de lui rappeler en précisant que peu importe la tête du bébé, il serait parfait, puisque leur enfant. "Ok... tu marques à un point là." Même cent. C'était dingue ça quand même, comment faisait-il pour toujours avoir les bons mots ? À chaque fois que quelque chose n'allait pas, à chaque fois que c'était nécessaire, Eliot savait quoi dire ou quoi faire. Exactement ce qu'Elias aurait aimé savoir faire, lui qui était si... spontané. Et si là, tout de suite, il se retenait fortement d'envoyer une remarque désagréable à la figure de cette bonne femme sans doute trop frustrée de ne jamais avoir eu l'occasion de faire des gosses, c'est uniquement parce que Eliot était à ses côtés. Et qu'il ne voulait pas tout foutre en l'air. S'il voulait son bébé avec des yeux bleus, il l'aurait, peu importe la réponse qu'on pouvait leur donner. Ils avaient bien le droit de choisir non ? C'était loin d'être trop demandé. Désolé mais quand on voyait leur physique, c'était juste pas possible de repartir avec un enfant moche, jamais il ne l'accepterait. Ils voulaient la perfection alors fuck les rageux. Sentant les doigts de son mari entrelacer les siens, il tourna légèrement la tête pour lui adresser un sourire plein de confiance avant de s'avancer dans la grande salle où étaient disposés les berceaux. "On est d'accord, on en cherche quand même un avec des yeux bleus hein ?" chuchota-t-il à l'oreille de son âme-soeur avant de reporter son attention sur les différents bébés. En fait, les trois quarts étaient endormis alors impossible de voir la couleur de leurs yeux. Mais pas grave, dans sa tête, c'était un défilé de "Moche, moche, passable, mignon..." qui résonnait. Peut-être qu'ils avaient l'impression de faire des courses là, mais à la différence d'un supermarché, ils allaient fonctionner au coup de coeur.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)