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(Flashback) Alaska & Lisbeth - Let's baby-sitting

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✧ 17 juillet 2017 - MGH ✧Alaska & Lisbeth

Lisbeth se réveilla en sursaut, en sueur. Désorientée, elle prit le temps d’observer ce qui l’entourait tout en restant allongée sur le côté. Un rayon de soleil filtrait à travers les lamelles de son store et éclairait le parquet de sa chambre. Quelle heure était-il ? Tâtonnant son matelas recouvert d’un drap fin, elle trouva bientôt son téléphone. D’une simple pression du pouce, l’écran de veille s’illumina et l’heure en digital s’afficha. 10h16. La dernière fois qu’elle avait consulté l’heure, il était six heures et quelques, quand Lilou s’était mise à pleurer, visiblement affamée. Sans s’en rendre compte, après l’avoir recouchée, Lisbeth avait sombré dans le sommeil, peu habituée à ce genre d’horaire de nuit. A présent, il était temps de se lever. La tête lourde, l’esprit embrumé, elle s’assit avec précaution au bord de son lit alors que son regard s’accrochait au berceau de voyage emprunté à Alaska. Après avoir enfilé son short, elle se leva et se dirigea vers le petit lit. Elle se pencha pour écouter la respiration du bébé, sa hantise étant de la retrouver inerte (elle avait lu pas mal de choses sur la mort blanche du nourrisson et se faisait beaucoup de films). Quand son petit souffle régulier se fit entendre, la jeune femme se recula, rassurée. Elle décida d’aller se préparer un petit-déjeuner car son estomac criait famine. Quand elle disait qu’elle était un peu décalée… Laissant la porte ouverte, elle se dirigea dans la cuisine et commença par se préparer du café, le moteur de ses journées. Par chance, il lui restait du pain et de la confiture et elle s’en tartina plusieurs tranches avant de prendre place à son ilot central. Perdue dans ses pensées, elle mastiquait machinalement alors que son regard était perdu dans le lointain. Son portable vibra et elle sursauta. Le saisissant vivement, elle vit un message d’Alaska, lui demandant comment ça se passait. Lisbeth s’empressa de lui répondre et de lui dire qu’elles passeraient cet après-midi la voir à l’hôpital. Elle termina de manger avant d’aller prendre une douche délassante tout en tendant une oreille attentive au cas où Lilou se mettrait à pleurer.

Lisbeth était loin de se douter qu’elle devait emporter presque toute la maison à la moindre sortie avec un nourrisson. Après avoir changé Lilou, l’avoir habillée, lui avoir donné son biberon puis avoir rassemblé toutes les affaires nécessaires, elle se demanda un court instant comment elle allait arriver à sa voiture. Premièrement, son sac en bandoulière sur son épaule puis le sac à dos avant de finir par saisir le siège-auto dans lequel la petite gazouillait joyeusement. Au moins, la situation semblait l’amuser. Pour une fois, Lisbeth prendrait l’ascenseur. Elle ferma derrière elle à l’aide de son pied puis prit l’ascenseur qui la mena au parking souterrain. Elle alluma sa voiture à distance et ouvrit la porte arrière côté passager pour y fixer le siège-auto. Elle fit un bisou à la petite qui lui saisit une mèche de cheveux au passage et se mit à jouer avec. Lisbeth pouffa de rire et se libéra tant bien que mal avant de fermer la portière. Elle déposa le reste de ses affaires sur le siège passager avant de se mettre au volant. Et les voilà parties en direction du MGH.

A quatorze heures tapantes, la porte de la chambre d’Alaska s’ouvrit sur une Lisbeth souriante et une Lilou toute gazouillante.

« Regarde qui est là ! » s’exclama-t-elle, tout heureuse.

Elle déposa le siège-auto au sol puis se débarrassa de ses deux sacs. Elle sortit la petite de son siège avant de s’approcher du lit de son amie. Elle savait qu’elle ne pouvait pas faire de mouvements trop brusques ni trop d’effort alors elle lui amena sa petite fille. Elle la déposa délicatement dans ses bras avant de lui faire la bise.

« Comment vas-tu ? Tu as l’air d’avoir bonne mine. »

Ce qui était rassurant. Toutefois, elle espérait que les nouvelles étaient bonnes.




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Je fulminais déjà à l'idée d'être à l'hôpital. Je n'aimais pas être immobilisée dans un lit, loin de la maison et de ma famille. Je voulais retrouver ma vie active, retourner au boulot, d'ailleurs, avec un peu de chance, peut-être qu'un collègue de travail allait passer pour m'apporter des manuscrits à lire. Je ne demandais pas mieux que d'occuper mon temps dans cette chambre vide et froide. Les lieux étaient lumineux, mais totalement impersonnels. Je n'avais même pas de télé et par je ne sais quel miracle, le deuxième lit de la chambre était vide pour le moment. Pour faire mal, je n'étais même pas avec mon futur époux, lui aussi à l'hôpital. Bordel, je voulais être chez moi et me reposer dans mon propre lit, pourquoi la vie ne pouvait pas être aussi simple ? Je laissais échapper un soupir en pensant à tout cela. Mon regard observait le goutte-à-goutte de ma perfusion. Le liquide qui s'écoulait dans mon bras me rendait ce dernier froid. Je n'aimais pas cette sensation et pourtant, je ne la connaissais que trop bien. L'hôpital de Boston, c'était ma deuxième maison un peu. Dans un nouveau soupir et une forte envie de pleurer, je pensais à ma fille Lilou qui était trop loin de moi à mon goût. Je la savais en sécurité avec des bonnes personnes, que ce soit Lisbeth ou bien mon beau-père. Mais l'idéal, c'était quand même de pouvoir la serrer dans mes bras à n'importe quel moment de la journée ou bien de pouvoir me préoccuper de tous ses petits malheurs. Je m'empressais d'attraper mon téléphone portable pour envoyer un sms à Lisbeth pour savoir comment se déroulait la garde d ma petite princesse. J'avais totalement confiance, mais je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir toujours plus d'informations. Je voulais simplement ne rien louper de la vie de ma petite et être dans ce lit d'hôpital, ça me faisait terriblement culpabiliser.

« Regarde qui est là ! » Larsson n'avait pas perdu de temps pour venir jusque dans ma chambre. Je me retrouvais alors face à la brune et son sourire radieux et communicatif et à ma petite Lilou qui semblait en forme dans son siège. « Ma poupée » que je m'exclamais avec un sourire béat tandis que Lis vint me la donner. Oh ce que ça me manquait de pouvoir serrer ma fille dans mes bras. « Comment vas-tu ? Tu as l’air d’avoir bonne mine. » - « Je vais bien, ça va aller. Je sens que je reprends tu poils de la bête et je pense que je devrais sortir bientôt. Je vais être en arrêt quelques jours, mais je pourrais me reposer à la maison. ENFIN ! » que je répondais de bonne humeur. « Et toi, tu vas bien ? Elle n'est pas trop difficile ? » que je demandais en déposant des baisers sur les joues rebondies de ma fille.
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✧ 17 juillet 2017 - MGH ✧Alaska & Lisbeth

Lisbeth pouvait seulement imaginer la détresse dans laquelle était Alaska. Être loin de sa fille devait être un véritable calvaire. La jeune femme envoyait le plus de photos et de messages possibles pour rassurer la maman mais elle savait pertinemment que ça ne remplaçait pas une petite visite à l’hôpital avec Lilou. Heureusement pour elle, la petite puce était sage comme une image en plus d’être mignonne comme tout et trop craquante. Lisbeth, gaga de Lilou ? Ça se pourrait bien. Quant à être prête pour être maman, c’était une autre histoire. Vêtue le plus simplement possible mais quand même maquillée pour effacer les heures de sommeil qui lui manquaient, elle avait débarqué à l’hôpital avec ses sacs et le siège dans lequel se trouvait le bébé gazouillant joyeusement, comme si elle sentait qu’elle s’approchait de sa maman. Une fois arrivées dans la chambre seulement occupée par Alaska, Lisbeth s’était débarrassée de ses affaires avant de sortir doucement la fillette de son siège. La prenant dans ses bras, elle se dirigea vers la jeune maman qui n’attendait plus que de serrer son enfant contre elle. Elle la déposa délicatement dans ses bras avant de tirer une chaise pour s’y asseoir.

« Tu vas bientôt pouvoir rentrer ? Mais c’est génial, ça ! Et Osean, comment va-t-il ? »

Un sourire tout attendri se dessina sur ses lèvres en voyant la complicité entre la maman et sa petite fille. Elle finit par se lever et récupérer le sac de Lilou pour en sortir un biberon encore chaud. Si elle se fiait aux horaires de ces derniers jours, la petite n’allait pas tarder à avoir faim. Elle déposa le biberon sur la table de nuit avant de reprendre place sur la chaise.

« Je vais très bien ! Je ne suis juste pas habituée à ce genre d’horaires alors je fais comme les mamans : je dors en même temps qu’elle, quand je le peux. Mais c’est un véritable petit ange et puis elle semble être tout le temps de bonne humeur, un véritable plaisir de s’occuper d’elle ! Hier soir, elle a eu des coliques, alors je lui ai massé le ventre et elle s’est apaisée. »

Merci qui ? Merci Internet pour les informations ! Le massage avait suffi à calmer Lilou qui s’était rapidement endormie, rassurant par la même occasion Lisbeth qui avait pu trouver un peu de sommeil.

« Quand tu seras rentrée, si vous avez besoin d’aide avec Lilou, n’hésitez pas. Je pourrais la garder chez vous si vous avez besoin de repos ou d’autre chose. »

Lisbeth attrapa le petit pied de la fillette et le chatouilla doucement. Lilou secoua sa petite jambe en gazouillant plus fort. Un petit rire échappa à la jeune femme : bon sang, oui, elle craquait complètement !



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Pour rentrer à la maison, ce n'était plus qu'une question de temps. J'avais été gardé en observation. Rien d'étonnant quand l'on connaît mon passé. Les médecins de l'hôpital de Boston le connaissaient, mon dossier médical était chargé maintenant. Accidents de voiture, coma, fausse couche ou encore overdose. Sans compter les fois où j'étais venue à l'hôpital pour les autres. Le pire, c'est que je n'avais pas été que dans un seul service. Non, j'en avais testé plusieurs. Si le dernier était celui des enfants, je connaissais d'avantage le pôle où se trouvait le bureau de mon psychologue. J'avais été suivi durant toutes mes études à Harvard. Avec toutes les choses que j'avais traversé dans la vie et ce qui continuait d'arriver, mon père avait cru bon de me faire parler avec un psy. Il avait eu raison, j'avais pu me décharger de toute ma haine et désormais, j'allais mieux. Depuis que j'étais avec Osean. Depuis que j'avais Lilou. Mais cette fois-ci, Osean allait mal lui aussi et Lilou n'était pas là. J'étais toute seule avec mes pensées négatives et après plusieurs mois, j'avais revu mon psychologue. Ça faisait un bien fou, à nouveau. Ce qui faisait du bien aussi, c'était de voir Lisbeth arriver avec ma petite princesse. Je pouvais enfin la prendre dans mes bras et lui faire plein de baisers. « Tu vas bientôt pouvoir rentrer ? Mais c’est génial, ça ! Et Osean, comment va-t-il ? » - « Il va bien lui aussi, je pense qu'il va sortir plus vite. Mais il a eu très peur... On a tous les deux eux très peur... » Ouais, normal en même temps. Lis s'occupait de sortir le biberon tiède de Lilou et je ne pouvais m'empêcher de sourire en la questionnant. « Je vais très bien ! Je ne suis juste pas habituée à ce genre d’horaires alors je fais comme les mamans : je dors en même temps qu’elle, quand je le peux. Mais c’est un véritable petit ange et puis elle semble être tout le temps de bonne humeur, un véritable plaisir de s’occuper d’elle ! Hier soir, elle a eu des coliques, alors je lui ai massé le ventre et elle s’est apaisée. » La jeune femme semblait gérer la situation. Comme si elle était faite pour ça. Lilou avait passé les premiers mois à pleurer. Genre tout le temps et pour aucune raison apparente parfois. Avec le temps, elle s'était calmée. Très vite, on l'avait mise dans sa propre chambre et puis, avec les repas qui changeaient suivant comment elle grandissait, elle semblait changer totalement de caractère.  « On dirait que tu te débrouilles comme une chef... » Un large sourire en la regardant alors que Lilou réagissait aux chatouilles. « Tu pourrais presque nous en faire un ? » Un bébé. J'étais coincée à l'hôpital, j'avais le droit de la charrier un peu. « Quand tu seras rentrée, si vous avez besoin d’aide avec Lilou, n’hésitez pas. Je pourrais la garder chez vous si vous avez besoin de repos ou d’autre chose. » - « Tu vois tu y prends goût ! Ça c'est parce que ma fille a le charme de sa mère... » Et hop on se lance des fleurs au passage.
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✧ 17 juillet 2017 - MGH ✧Alaska & Lisbeth

Sans même s’en rendre compte, Lisbeth prenait les habitudes que toute femme en âge de procréer possédait en présence d’un charmant bébé. Complètement gaga de Lilou, elle ne se rendait même pas compte de la métamorphose de son visage, de ses gestes, ses yeux qui pétillaient à la moindre réaction de la petite fille. D’ailleurs, elle s’était tellement accoutumée de sa présence qu’elle sortit son biberon tout prêt de son sac, devinant qu’elle ne tarderait pas à réclamer à manger par ses propres moyens. Dans les bras de sa maman, la petite réagit aux chatouilles de Lisbeth alors que cette dernière souriait bêtement et d’un air béat. Et oui, que voulez-vous, elle s’était bien fait avoir ! Comme tout le monde, elle était tombée dans le panneau et était totalement sous le charme de Lilou. Cependant, elle prit tout de même le temps de questionner son amie au sujet de son fiancé, un peu inquiète pour lui. Apparemment, il se portait bien, ce qui rassura la jeune femme.

« Je suis contente de l’apprendre. Plus de peur que de mal, heureusement ! »

Alors qu’elle s’amusait à faire le pitre (si si, vous avez bien Lisbeth Larsson en face de vous, la femme aux multiples facettes qui pouvait être froide comme la mort et tranchante comme une lame de rasoir), Alaska lui asséna une remarque qui la figea dans ses gestes. Elle, maman ? La bonne blague ! Si seulement son amie se doutait une seule seconde de la peur bleue qui l’étreignait à cette simple pensée. Effrayée à l’idée d’être une mère pitoyable, elle faisait un blocage total sur la question. Est-ce qu’elle surmonterait sa crainte viscérale ? Elle l’ignorait. Et comment réagirait-elle si elle devait tomber enceinte ? Oh mon Dieu… Mieux valait ne pas y penser. Son enfance à elle n’avait été qu’une succession d’attente anxieuse et de bonheur (quand son père était absent) pour finalement brutalement s’achever à l’âge de douze ans, quand elle avait pété un câble contre son père qui se défoulait sur sa mère à chacun de ses passages. Oui, Lisbeth Larsson, douze ans, avait commis un parricide et avait été envoyé dans un asile psychiatrique en guise de punition, sans même qu’on prenne le temps d’écouter son témoignage de jeune adolescente meurtrie et blessée. Pas étonnant qu’elle se soit forgée une carapace aussi épaisse et impénétrable, extrêmement difficile à percer. Son visage figé se détendit très légèrement alors qu’elle se reculait et s’adossait contre le dossier de sa chaise.

« Non, je ne pense pas… Je préfère… Disons que je préfère les enfants des autres… »

Visiblement, elle était effrayée et plutôt réticente à aborder ce sujet. Pourtant, Alaska était une très bonne amie. Malgré tout bloquée, Lisbeth tenta de lui adresser un sourire.

« C’est sûr, elle a le charme de sa maman ! »

Et c’était reparti pour les sourires attendris scotchés à son visage.



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« Je suis contente de l’apprendre. Plus de peur que de mal, heureusement ! » Tout le monde allait bien et c'était le plus important. D'ici quelques jours, j'allais rentrer chez moi et retrouver ma vie d'avant, tranquillement. Je ne pouvais que remercier Lisbeth pour son aide précieuse et pour l'amour qu'elle donnait à ma fille durant mon absence. D'ailleurs, elle se débrouillait mieux qu'elle ne le penser. Larsson était une bonne nounou et l'idée de la savoir enceinte et future maman ne m'était pas étrange du tout. Je fus donc surprise en voyant sa réaction quand je commençais à plaisanter sur le sujet. L'expression de son visage changea et une distance se créa entre Lilou et moi et la brune. « Non, je ne pense pas… Je préfère… Disons que je préfère les enfants des autres… » Je ne dis rien, je pince seulement les lèvres avant de baisser le regard en direction de ma fille qui commençait à s'agiter un peu plus. Je l’asseyais sur mes genoux et je lui donnais mon gobelet vide pour l'occuper encore un peu. « C’est sûr, elle a le charme de sa maman ! » Je souriais, mais il ne fallait pas croire que j'allais oublier/changer de sujet pour autant. « Je voulais un enfant. Faire une fausse-couche a été une épreuve et quand j'ai appris que j'étais enceinte à nouveau, j'étais très heureuse. Je ne cache pas que j'avais peur. J'avais très peur de ressembler à mes parents qui ont été médiocres avec moi. Mais au fond, on ne fait pas les erreurs des autres, surtout quand celles-ci nous ont fait souffrir » que je lui confiais dans un petit mouvement d'épaule. Bien sûr, si Lis n'était pas prête pour tout cela, elle pouvait totalement le comprendre, un bébé ça chamboule une vie. Pour ma part, ça m'a sauvé et ça me sauve encore.
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✧ 17 juillet 2017 - MGH ✧Alaska & Lisbeth

Lisbeth avait espéré faire diversion avec son compliment. Beaucoup de monde serait tombé dans le panneau. Visiblement, ce n’était pas le cas d’Alaska, qui ne se démonta pas et poursuivit sur sa lancée. Mal à l’aise, la Suédoise se redressa sur sa chaise, limite en train de se tortiller sur place. Son amie était en train de lui confier un petit bout d’elle, une épreuve qu’elle avait vécue quelques années plus tôt. L’attention de Lisbeth fut captée et son regard se posa sur la maman et sa fille. Elle ne pouvait imaginer ce qu’elle avait ressenti quand elle avait appris que l’enfant qu’elle portait n’était plus. Il fallait vivre ce genre d’épreuve pour avoir une idée de ce que l’autre avait pu ressentir. Et puis elle était tombée enceinte, à nouveau, et cette fois Lilou était née. Cette fillette tellement mignonne. Comme toutes les futures mères, Alaska avait eu peur, mais pas pour les mêmes raisons. Elle avait craint ressembler à ses parents qui, vraisemblablement, n’avaient pas été un modèle de vertu. Cependant, elle relevait quelque chose de juste : les enfants ne sont pas leurs parents. Les erreurs commises par nos géniteurs ne sont pas les nôtres. Mais là n’était pas le corps du problème pour Lisbeth. Ou peut-être que si. Elle n’en savait rien en fait. Est-ce que son mode de vie était compatible avec une vie de famille ? Ou avec le fait d’être maman ? Avec tout ce qui lui tombait sur la tête ces derniers temps, tomber enceinte était la dernière chose qu’elle souhaitait. Menacée de mort, elle n’en mènerait pas large si elle devait en plus protéger une petite vie à naître. Peut-être serait-elle plus rageuse, style on ne touche pas à ma chair et à mon sang. Oh oui, elle serait sûrement capable de tuer pour protéger son enfant.

« J’ai peur de ne pas pouvoir offrir une enfance heureuse à mon enfant. Ma mère et moi vivions dans la crainte de voir mon père débarquer… Elle a fait ce qu’elle a pu avec les moyens qu’elle avait mais je pense que ça ne lui a pas réussi d’être parent. Et mon père, je préfère ne pas en parler. »

Son enfance n’avait rien d’enviable, bien au contraire. Elle avait dû assassiner son père pour libérer sa mère de son joug. Les rôles avaient été inversés après des années à voir celle qui l’avait mise au monde se faire torturer et violenter à chaque retour de son géniteur. Car oui, Jan n’avait été qu’un géniteur et absolument pas un père. Il avait simplement contribué à fournir ses chromosomes et à semer la terreur dans leur vie. Mais au final, sa mère était décédée des suites des blessures infligée par Jan, des années plus tard, certes, mais la finalité restait la même.

« Je ne sais pas si je serais une bonne mère ni même si je serais capable d’être une mère. Et puis… Ça me fait peur… »

Ça y’est, c’était dit. Lisbeth qui avouait enfin être effrayée à cette idée. Son regard se posa sur Lilou qui jouait avec son gobelet en le secouant dans tous les sens. Un petit sourire fut arraché des lèvres de la jeune femme, sans même qu’elle ne s’en rende compte.



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N'allez pas croire que je voulais que Lisbeth tombe enceinte. La brune était assez grande pour savoir ce qu'elle avait à faire et puis, je ne connaissais pas assez sa vie intime pour juger ou même donner des conseils. D'ailleurs, dieu sait que je n'étais pas la mieux placée pour en donner aux autres. Il fallait juste voir la vie chaotique que je menais pour s'en rendre compte. Mais en même temps, je ne pouvais pas m'empêcher rectifier certaines choses sur le moment. Être mère, on l'avait toutes en nous. C'était l'instinct. Et quand je voyais comment elle se comportait avec Lilou, c'est-à-dire largement mieux que je ne pouvais le faire au départ, je savais que Lis n'aurait aucun souci pour enfanter. Il suffisait juste qu'elle en prenne conscience, tout en sachant qu'elle avait le temps pour ça. Je caressais le dos de ma petite alors qu'elle se trouvait assise sur mes genoux en train d'agiter mon gobelet vide. À cet âge, il ne fallait pas grand chose pour attirer leur attention et ce n'était pas plus mal. « J’ai peur de ne pas pouvoir offrir une enfance heureuse à mon enfant. Ma mère et moi vivions dans la crainte de voir mon père débarquer… Elle a fait ce qu’elle a pu avec les moyens qu’elle avait mais je pense que ça ne lui a pas réussi d’être parent. Et mon père, je préfère ne pas en parler. » J'haussais les épaules l'air de dire "et alors ?". « Ce que tu as vécu n'est pas ce que ton enfant vivra. » Et heureusement. Jamais je ne pourrais lever la main sur ma fille, jamais je ne le ferais. Je savais très bien que ma fille allait être bien plus heureuse que je ne l'ai été. « Je ne sais pas si je serais une bonne mère ni même si je serais capable d’être une mère. Et puis… Ça me fait peur… » Je venais chatouiller le cou de ma petite en souriant, écoutant les propos de la brune et les laissant résonner dans ma tête avant de porter à nouveau mon attention sur elle. « Si j'ai réussi à le faire, alors tu pourras le faire toi aussi. » À mes yeux, c'était tout aussi simple.
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✧ 17 juillet 2017 - MGH ✧Alaska & Lisbeth

Tout semblait tellement simple à entendre Alaska ! Lisbeth se laisserait presque convaincre de la simplicité de la chose. Mais elle ignorait pourquoi, elle bloquait carrément sur le sujet. Certes, elle se débrouillait à merveille avec Lilou mais ça ne voulait rien dire. En tout cas, à ses yeux. Imaginer qu’un petit être pouvait grandir en elle, sous sa protection, l’apeurait carrément. Ce n’était pas aussi simple que ça de porter un enfant. Il fallait subir tous les désagréments de la grossesse, faire attention à son mode de vie, à ce qu’elle mangeait, à tant de petits détails qui lui passaient à côté. Lisbeth menait une vie dangereuse de par ses activités illégales en tant qu’hackeuse. Et c’était sans compter la folle-dingue qui la voulait six pieds sous terre. Mais ça, c’était le présent. Peut-être que quand elle tomberait enceinte, elle aurait réglé ses nombreux problèmes. Sans s’en rendre compte, elle posa une main sur son ventre comme si elle portait déjà le fruit d’un futur amour. Était-elle vraiment capable d’être mère comme l’affirmait Alaska ? Elle avait exprimé ses peurs et ses craintes à son amie et elle ne semblait pas plus perturbée que ça. Avait-elle ressenti la même chose ? Était-ce parce qu’elle avait réussi à surmonter toutes ces difficultés qu’elle prenait un air aussi détaché ? En tout cas, une chose était certaine : la vie qu’elle avait menée ne serait aucunement celle de son enfant. Elle s’en faisait le serment.

« Je crois que… Je devrais prendre exemple sur toi. »

Et pour que Lisbeth dise une chose pareille, c’était bien parce qu’elle le pensait. Une chose était certaine : elle savait qu’elle venait de trouver son pilier si elle devait tomber enceinte. La pauvre Alaska en verrait certainement de toutes les couleurs avec elle mais Lisbeth savait qu’elle serait le calme olympien dont elle aurait besoin. Passant une main dans ses cheveux, elle posa son regard sur la petite Lilou qui s’amusait avec un rien. Elle était complètement gaga de la petite fille, c’était un fait indéniable. Était-ce donc ça, le fameux instinct maternel ? En tout cas, une chose était certaine : Lisbeth ne se rendait pas compte qu’elle était plus que prête pour être mère et que seules quelques inconnues indispensables manquaient à l’équation.

« Il ne me reste plus qu’à trouve l’homme idéal, maintenant. » Fit-elle en riant légèrement.



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« Je crois que… Je devrais prendre exemple sur toi. » J’esquissais un sourire en la regardant. Prendre exemple sur moi ? « Je ne suis pas un exemple à suivre » ricanais-je. Il ne fallait pas oublier que Lilou, malgré le fait que j'avais toujours voulu un enfant, était une erreur de parcours. Je n'aurais jamais eu mon enfant si vite si j'avais dû le décider. Enfin, je n'en savais trop rien. Parfois, je me demandais si inconsciemment, je n'avais pas provoqué ma grossesse pour me soigner. Ouais, ça avait clairement été le remède de mon début de vie. « Il ne me reste plus qu’à trouver l’homme idéal, maintenant. » Je me mis à rire en regardant la jeune femme. « Et bien, figure-toi qu'il est plus facile de faire le bébé que de trouver l'homme, mais ça tu t'en doutes bien. » Ouais, tu pouvais tomber enceinte sans problème, encore fallait-il trouvait un homme qui en avait envie. Une situation sérieuse. « Je n'ai pas demandé l'avis de mon homme... ni le mien d'ailleurs » confiais-je en soupirant tout en regardant ma fille qui elle-même venait de soupirer comme si elle comprenait notre discussion. « Mais si tu veux, je peux aussi t'organiser un speed dating dans un bar de Boston. Ça va s'appeler : Qui veut épouser Larsson ? et bien sûr, l'une des conditions sera de vouloir te faire un enfant au bout du compte. » Normal. Le pire, c'est que j'étais totalement capable de faire ce genre de truc. Je riais toute seule en pensant à tout ça. « Tu as le temps devant toi. Mais, n'oublie pas que tu en es capable. C'est tout. » Et ma parole était sincère.
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