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Anja te tend le joint et tu le cales naturellement entre tes lèvres. La nuit pointe petit à petit son nez et le brouhaha de la journée, laisse place à une ambiance plus calme et emplie de sérénité. Tu laisses la fumée s'échapper de tes lèvres rougies par le rouge à lèvre que venais de mettre et tu tends de nouveau le joint à ta meilleure amie. Tu ne t'étais pas retrouvée avec elle en tête à tête depuis un moment et ça t'avais manqué. Vous parlez de tout et de rien, mais vous profitez surtout de la présence de l'une et de l'autre. Ton téléphone vibre te sortant de ta léthargie passagère. Tu te redresses avant de te pencher pour attraper ton téléphone. T'as un nouveau message de Jules. T'hausses un sourcil .. Tu ne comprends pas où il veut en venir. Il décide de rentrer plus tôt que prévu, mais ne te fournit pas plus d'informations. Tu n'hésites pas une seconde avant de lui dire que tu arrives, lorsque tu lis que Ana c'est barrée .. Putain qu'est ce qui c'est passé. Tu t'excuses auprès d'Anja, en lui promettant de refaire sa rapidement, mais que la situation était urgente. Tu te hâtes d'enfiler une paire de basket avant de te mettre à courir jusqu'à son hôtel. Oui, t'aurais pu prendre une un taxi ou un transport typique, mais pas le temps pour ça. T'es a bout de souffle quand t'arrives devant l'entrée de l'hôtel bien plus luxueux que le votre. Tu stoppes un moment pour reprendre ton souffle, laissant l'air infiltrer de nouveau tes poumons. Tu planes déjà un peu moins. La course que tu viens de faire et le vent léger qui te fouettait le visage t'ont fait redescendre un peu. T'essayes de te souvenir du numéro de sa chambre .. Bordel Noora, réfléchis ! Tu fais des allers-retours avant de finir par trouver le chiffre que tu cherchais. Dans ta recherche t'es tombée sur un chariot de femme de ménage et t'as pas réfléchis longtemps cette fois-ci avant de piquer sa carte pour ouvrir les portes. Oui tu finiras sûrement en enfer, mais bon ça fait un moment ça. Tu fais fonctionner cette dernière et tu pousses la porte tombant nez à nez avec Jules. Instinctivement tu le prends dans tes bras. Tu veux pas qu'il parte non. Jules c'est ton tout. Il t'emmerde, mais tu lui rends tellement bien que c'est devenu primordial de vous faire chier de la sorte. « Ca va aller. » dis-tu. Tu ne sais pas si tes mots sont juste, mais tu te dis que tu ne peux te tromper en le rassurant. Il est peut-être en tord, mais tu seras toujours de son côté. Tu le lâches finalement et tu vois la valise sur son lit avant de reporter ton attention sur ce dernier. « T'es obligée de repartir si vite ? » demandes-tu sachant pertinemment que ça ne sert à rien de marchander avec lui.
@Jules De Lacroix
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