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Joan & Leonidas
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« Joan regarde où tu vas, tu vas finir dans le ravin ! » se moquait-il de la jeune femme qui se trouvait sur un VTT devant lui. Ils s’étaient finalement revus après leur nuit avortée à l’hôtel. Leonidas ne lui avait pas laissé le choix il faut dire, il voulait la revoir et peut-être cherchait-il à la remercier de l’avoir accepté sans chercher à profiter de sa faiblesse. Ses sombres pensées n’étaient pas loin de lui mais il voulait les occulter. Ses barrières mentales avaient repris leur place, fragilisées mais toujours présentes. Pourtant, il continuait sur cette volonté presque inconsciente d’être proche de ce petit lutin brun, ce farfadet au sourire ravageur. C’était étrange car en y repensant, Joan ne correspondait pas au type de beauté classique mais il avait toujours trouvé son sourire ravageur. Et puis, elle était une des rares personnes à l’envoyer paitre quand quelque chose ne lui plaisait pas alors passer du temps en sa compagnie avait quelque chose de rafraichissant. Oui, tous les arguments étaient bon à prendre pour ne pas avoir à dire simplement : je veux être avec elle. Non, il fallait qu’il se trouve des excuses, qu’il se dédouane en quelque sorte. Pour en revenir à cette excursion, il lui avait proposé de troquer ses cocktails et sa traque des riches hommes d’affaires pour un VTT et une excursion au sanctuaire du village des éléphants, à Ban Xieng Lom. D’après Tripadvisor, c’était une des dix activités à faire et comme il n’aimait rien de mieux que de faire du sport et de se bouger, c’était l’occasion unique de joindre l’utile à l’agréable. « Tu veux que l’on s’arrête quelques instants pour admirer le paysage ? Vu comme t’es rouge, je me dis que c’est l’occasion pour toi, d’éviter l’évanouissement… tu manques de pratiques sportives petite geek » reprit-il. C’était plus fort que lui : une vacherie pour dissimuler l’envie de lui faire plaisir. Ce n’est pas comme si elle en avait l’habitude avec lui.
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Gravir le mont Everest, Faire le marathon de Boston, faire un jogging annuelle à 5heure du matin. Ressentir l’air vous fouetter le visage, et avoir l’impression de voler à chacune de ses foulées !! C’est… C’est ! …C’est tellement…PAS MOI !! Nan mais franchement, moi et le sport ? Ça fait carrément 36 !! Ce n’aime pas que je n’aime pas le sport. C’est le sport qui me déteste !! Véridique ! La première raison vient sans doute du fait que je ne dois pas être du bon gabarit : trop petite, pas musclée pour un sou. J’ai bien essaye, comme tout le monde au lycée mais…je me suis plus tourné en ridicule qu’autre chose. A la place je m’étais mise à la clope pendant une petite période, pour justifier que je n’avais pas les poumons pour courir malgré leur gabarit, que je manquais de souffle ! Adieu donc les 400mètres relais, les sauts de haies. On oublie également les sports à ballons !! Je ne sais pas viser…Sauf sur un écran de télé avec une manette dans les mains, là je suis inarrêttable !!
Je ne sais donc pas ce qui m’a pris hier soir, en acceptant la proposition de Léonidas à la dernière minute pour une excursion à vélo suivis d’une balade chez les éléphants ! C’est sans doute eux qui m’ont fait faiblir !! Ce n’est pas possible autrement. A moins que ce ne soit tout simplement Léonidas lui-même qui fait que j’ai cédé à la proposition ?? Mais bref : me voilà sur un VTT, à ma laisser porter par la vitesse, engendrer par la pente. Les p’tits gravillons comme dirait Léonidas – que moi je préférais appeler « putain de cailloux » - ne m’aidait pas à rester droite sur la route. Il était évident que je ne contrôlais en rien les vibrations de mon guidon et que mon vélo s’amusait à me faire valser à droite et à gauche, tout en m’éjectant de temps en temps de ma selle !! Je ne vous dis pas le mal que j’avais à chaque fois que mon fessier retombait sur ce truc qui n’a rien de confortable !! « Ce n’est pas moi qui vais vite !!! C’est lui !!! » Hurlais-je tout en voulant montrer mon vélo, mais dès que je tentais de lâcher d’une main le guidon, je me sentais partir, au point de me précipiter maladroitement pour reprendre le contrôle du volant. J’imaginais déjà Léo se foutre de moi et me dire qu’il y avait des freins à mon vélo et qu’il serait bon de s’en servir, mais…comment dire au grec qu’étant donné la vitesse, j’hésitais à freiner ?? avec ma poisse légendaire, je me voyais déjà partir en avant pour être envoyer dans le fossé pour bouffer du sable ou de l’herbe ! Alors je freinais par à-coups, qui me valait d’avoir encore plus mal entre les cuisses. Mais ça, Léo pouvait toujours courir pour le savoir !! « Je t’emmerde Léo ??! Tu le sais ça ! » criais-je en tentant une nouvelle fois de freiner et de partir légèrement sur le côté !! « J’aime pas cette rrrroooouuuuttttteee » me mettais-je à hurler d’un cri plaintif, « OOOuuuuupppsss !!! OH lllààà » à chaque mouvement qui me faisait valser, on pouvait m’entendre réagir, soit parce que je flippais de la descente, soit pour me féliciter d’être toujours sur mon vélo. « C’est encore loin ton Ban Sing Song j’sais pas quoi là ? » demandais-je avant de céder et d’avouer « Parce que j’ai comme qui dirait mal aux fesses !! »
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Joan n’était pas sportive, il le savait pertinemment après l’avoir fréquenté quelques mois. Combien de fois lui avait-il proposé de partir en trek avec lui ? Suffisamment assez souvent pour savoir qu’elle pouvait se montrer aussi inventive que foireuse dans ses excuses. Pourtant, elle avait accepté cette balade en VTT, ce qui au passage l’avait passablement étonné. Avait-elle pitié de lui pour qu’elle accepte de se soumettre à une torture ? Car c’était bien à cela que cela devait s’apparenter ?! Qu’importe dans le fond, elle était présente avec lui et lui, se marrait comme un connard en la voyant galérer avec son vélo. « Mais freine si tu vas trop vite ! » s’écria-t-il car il ne voulait pas non plus qu’elle finisse dans le décor. Douée comme elle était, elle arriverait à péter son vélo et il allait être obligé de la prendre sur le sien pour l’amener à bon port. Or, il n’avait pas des masses envie de se transformer en chauffeur laotien. En tous les cas, c’était rafraichissant de la voir lui dire qu’elle l’emmerdait. Là il retrouvait la jeune femme dans son quotidien. Mine de rien, cela lui avait manqué même s’il ne le dirait jamais à voix haute car monsieur avait sa fierté. « Ouais je le sais et tu sais combien je m’en tape de cette information ? Tant que tu arrives à bon port, le reste je m’en tape alors concentre toi sur ta route » rétorquait-il sans prendre de gant mais avec un léger sourire aux lèvres. Cette randonnée n’était pas distrayante à proprement parlé, bien trop calme pour lui. Seulement, la présence de Joan ambiançait le parcours et pour rien au monde, il ne voulait que cela s’arrête. Au moins comme cela, il n’avait pas le temps de ruminer les derniers décès en date ou encore les dernières exigences débiles de son grand-père. « C’est encore à une vingtaine de minutes d’après mon GPS » la renseignait-il en regardant distraitement son smartphone qu’il avait embarqué sur son guidon de VTT. Un petit rire secoua ses épaules quand elle lui fit une petite confidence qui devait lui couter. « Et pour une fois, c’est pas de ma faute ! Bon, tu veux faire une pause ? » lui demandait-il magnanime avant de s’écrier : « JOAN ! Fais gaffe, y a un petit rocher sur le bord de la route » s’écria-t-il pour la prévenir mais sans être certain de le lui avoir annoncé suffisamment en avance pour qu’elle puisse l’éviter car pour le coup, il était certain qu’elle finirait avec de la chance, la tête la première dans le cour d’eau qu’ils longeait ou dans le cas contraire, la tête dans l’herbe. Le grec commençait à se demander s’il n’allait pas provoquer une mort de plus avec son envie de se balader.
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J’aurais dû me douter que ma remarque en aurait apporté une plus graveleuse de la part du grec. J’avais eu envie de lui hurler qu’il aille se foutre, mais à mon avis il m’aurait bien vite rétorque que c’était mon rôle à moi habituellement. Alors je rongeais mon frein pour un court instant avant de tenter le diable et de tourner la tête pour lui dire « Nan avec toi, je ne me souvenais pas avoir aussi mal !! » Une façon comme une autre de lui rappeler à certain bon souvenir, et ceux même quand ils s’avéraient sauvage. Au moins titiller Léo sur le sujet aurait une chance de le voir se décontenancer un peu, nan ?! A moins que ce ne soit moi ?
Jamais je n’aurais dû me retourner ainsi pour lui parler, parce que je ne contrôlais pas mieux mon vélo en regardant derrière qu’en regardant devant !!! J’avais bien entendu l’avertissement du Grec, mais je l’avais compris bien trop tard !! Je m’étais retourné pour mieux sentir ce foutu rocher sur lequel mon vélo avait foncé. J’avais pu dévier mon guidon pour en éviter une bonne partie, mais cela ne m’empêcha pas de perdre le contrôle. On pouvait m’entendre jurer dans tous les sens des « Bordel » « Putain la vache » ainsi que des cris, avant que je ne dérape complètement. Par instinct- et peut-être que cela m’avait sauvé la vie – j’avais lâché le guidon…et avais fini le cul par terre, royalement, laissant le vélo terminé sa courses sans moi. Ce que je remarquais seulement maintenant, c’est que j’avais fermé les yeux pendant ma chute, pour ne les rouvrir qu’à cet instant : « Je suis en vie ?? Rho la vache, je suis en vie !!! » Bon j’ai un peu un genou éraflée à cause de ses foutus cailloux, mais au moins je sentais encore mes jambes, mes bras, et mon cul putaiinn !!!! Je restais assise parterre sans rien dire, mais jetais un œil ahurie sur mon vélo qui était tombé 2 mètres plus loin. Léo ne tarda pas à venir, et en le regardant, je me mettais soudain à rire. Mais à rire !!! « Je ne suis même pas douée au vélo non plus !!! »
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Elle ne se souvenait pas d’avoir eu aussi mal. Dans quel sens devait-il prendre sa phrase ? Leonidas hésitait et demander des éclaircissements risquait de lui donner des armes pour se foutre de sa gueule à son tour. Or, il était hors de question qu’il risque une taquinerie sur sa virilité car il se connaissait suffisament pour savoir qu’il serait capable de la planter en pleine campagne, juste parce qu’il était vexé. « J’ai toujours su y faire ! » lâcha-t-il tout de même, un peu moins assuré que d’ordinaire. Il la savait suffisamment maligne pour sauter sur une occasion unique comme celle-ci pour le remettre à sa place. Leonidas était un homme après tout et il appréciait fort peu qu’on mette à mal sa virilité bien qu’il avait l’intelligence de ne pas trop s’en vanter. La dernière fois, cela avait terminé en véritable guerre ouverte avec le mari de sa meilleure amie donc pas la peine d’en rajouter une couche. A la place, il valait mieux qu’il se concentre sur la lancée de Joan avec son vélo fou furieux. Elle allait terminer dans le décor si cela continuait et cela ne manqua pas car il put la voir faire une belle grimace. Le grec s’arrêta à sa hauteur en faisant un beau dérapage contrôlé pour mieux lâcher son vélo et s’approcher d’elle, inquiet tout de même. « Rien de cassé ? » demandait-il en s’accroupissant à sa hauteur pour agir en médecin car après tout, il était diplômé de médecine même si sa spécialité était surtout les macchabés à présent. Prenant son genou avec précaution dans ses mains, il observa les dégâts. « Tu devrais e effet survivre ! Et je te confirme, le vélo ne fait pas partie de tes qualités premières » se moquait-il avant de se relever pour mieux se rendre compte des dégâts sur le vélo. « Ta roue est tordue, c’est foutu, j’ai pas les outils nécessaires pour la remettre droite » soupira-t-il en prenant conscience d’une chose : s’ils ne voulaient pas passer trois heures à marcher en plein kanya, il n’avait plus qu’à la prendre sur son vélo. « Bon, on va laisser ton vélo ici, de tout de manière, ça sera plus une charge qu’autre chose et j’ai pas envie de moisir trois heures ! » reprit-il avant de reprendre son propre vélo. « Allez grimpe sur la selle, je vais jouer les chauffeurs ! Franchement, la prochaine fois que tu montes sur un vélo, je te fais installer les petites roues Grieve. Tu es un danger ambulant pour toi-même » continuait-il de se moquer en attendant qu’elle grimpe sur la selle. Pas certain qu’elle touche le sol car il y avait une différence de taille entre leurs deux vélos.
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« Mais oui Léo, mais oui… » Lui lançais-je avec une furieuse envie de rire. Il avait fallu qu’il se défende en assurant qu’il avait toujours su y faire durant nos ébats. Je n’avais pas l’intention de le contredire vu qu’il disait vrai. Mais je ne voulais pas lui dire de vive voix qu’il avait raison !! Surtout que techniquement, là, je n’en avais pas trop le temps : j’étais bien plus concentrée sur ma chute éminente qu’autre chose !!
J’aurais dû le savoir : je n’aurais pas dû me détourner de la route, même pour enquiquiner Léo ou l’envoyer chié !! Je ne suis pas douée, je le sais !! Donc ce n’est pas la peine de le confirmer en le montrant à tout le monde en plus ! Ce « tout le monde » étant tout seul, j’avoue que c’est moins embarrassant, mais tout de même ! Mais le pire finalement, c’est que je ne me sentais pas honteuse en cet instant : nan, je me sentais EN VIE !! C’est surtout ça qui me semblait important. J’avais le cœur qui battait la chamade à cause de la chute (à moins que ce ne soit à cause du Grec qui se trouvait maintenant penché à côté de moi ?! Naaaaaannn…on va mettre ça sur la chute, hein ?! ) Nerveusement, je me mettais à rire en signalant à haute voix que j’étais vraiment nulle, même en vélo. Bah quoi ? Léo avait été témoin de ma gamelle, donc c’était plus un secret. Le Grec m’expliqua que ma roue était foutue et que mon vélo pouvait donc rester sur le bas-côté. Mince, ce n’était pas très réjouissant comme constat. Je me relevais alors en me grattant la tête – ou plutôt maladroitement le haut de mon casque - tout en grimaçant « Arf, on peut pas ... ?? » ** quoi ? Il vient de te dire qu’il n’avait pas ses outils ** Pas faux. Et puis, j’avais beau chercher un truc à dire, je ne trouvais même pas la fin de ma question. A la place donc, je soupirais, laissant Léonidas donner les directives. Il me proposa de grimper sur sa selle et j’hésitais un instant en le regardant, pas très sûre de moi.
Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en lui, je le savais très adroit, sportifs, et bon – personne n’est aveugle – assez costaud et baraqué pour assumer une bon endurance sur ce vélo avec moi en charge à l’arrière. Nan ce qui m’inquiétait, c’était la proximité. Ça et le fait que j’allais devoir moi me concentrer pour garder l’équilibre pour ne pas le faire tanguer, et surtout…j’allais devoir m’accrocher à lui. Mon regard restait planté sur Léonidas, et je me rendais compte au bout de quelques seconde que si je continuais à le regarder ainsi, il allait finir par me griller. Dans mes yeux devait se mélanger hésitation, tentation, et nervosité…Tout ce qu’il fallait pour donner à Léo un indice sur mon manque totale de contrôle concernant mes…mes quoi d’ailleurs ? Mes sentiments ? Mon attirance ? Rhhhooo tout ceci n’avait pas de sens. Je passais ma journée à trouver des raisons de le repousser, et quand soudain, il y a un instant de proximité, un petit-sous-entendu, n’importe quoi qui ne vient pas de moi, je panique, hésite, et me sent plus du tout aussi sûre de moi.
Il ne fallait pas que Léo comprenne. Au contraire, il fallait qu’il pense que JE maîtrisais la situation, mes émotions, mes sentiments – peu importe ce que c’est – et dans le meilleur des cas, lui donner à lui du fil à retorde. Alors mon regard qui depuis tout à l’heure semblait très peu sûr, et nerveux, se transforma soudain en un regard emplie de malice. Accompagné d’un sourire qui en disait long sur les conneries que je pouvais penser – ou laisser penser – je commençais à répondre alors que je m’apprêtais à monter sur la selle: « T’es sûr de toi ? Nan parce que si tu me mets à l’arrière, j’aurais plein vue sur ton derrière… » Léo n’avais pas bougé de son vélo et de tenait débout, plus proche du guidon que d’habitude, de sorte que je puisse prendre place sur la selle. Sachant pertinemment que sans un coup de main je risquais de ne pas pouvoir monter, je prenais à appuis sur l’épaule de Léonidas, et enjambait le vélo pour ensuite prendre appui sur les deux épaules du grec cette fois, et me servir de lui comme propulsion pour monter m’asseoir enfin sur la selle. Ce n’est qu’une fois installée que je continuais la fin de ma phrase sur son fameux derrière : « … et c’est comme les melons sur l’étale d’un marché. On a toujours envie de les tâter… » Et là je réalisais en jetant un regard au sol que, jamais je n’allais pouvoir m’empêcher de toucher Léo. Ce n’était plus un question de céder à la tentation, c’était surtout une question de survie : je n’avais plus du tout de contact avec la terre ferme.
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