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   Summer & Paris

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   Quarante-huit heures d’absence, une broutille dans leurs deux mois de vacances mais pour Paris Maconahey, ce sont surement les heures les plus longues de son existence. Tout allait bien dans sa vie mais il avait laissé son père le convaincre qu’il était temps justement d’affronter son passé et de faire face à son bourreau. Sur le papier, l’idée était intéressante : Paris voulait mettre ce sombre fardeau derrière lui pour se consacrer à sa famille et surtout à la grossesse de sa femme. Le problème c’est que rien ne se passe jamais comme prévu pour lui. C’était une véritable malédiction à ce niveau-là mais que pouvait-il y faire mise à part espérer que les choses changent ?! Là, il avait surtout envie de s’exiler au pôle Nord avec femme, enfants et proches en attendant que les choses se tassent ou qu’une guerre mondiale ne se déclenche en priant pour que ce type crève la bouche ouverte. Que s’était-il donc passé durant ces quarante-huit dernière heures ? Mise à part l’apocalypse ? Simple : son ex-beau-père s’était évadé de prison ou plutôt avait profité d’un aller-retour à l’hôpital pour fausser compagnie à ses gardiens et disparaitre dans la nature. Depuis, Paris vivait une véritable angoisse, lui qui avait pourtant tout pour être heureux. Il n’avait d’ailleurs pas trainé : Lawrence venait de le déposer devant le camping-car après une nuit angoissante dans un motel près de la prison. Deux trois paroles échangées et il s’échappait de la voiture pour foncer vers son camping-car et ouvrir la porte à la volée, cherchant Summer des yeux ainsi que leur fille comme s’il s’attendait à les découvrir en pleine prise d’otage. « Tu es là ! Saine et sauve… putain que je suis heureux de te revoir » s’exclama-t-il en dissimulant très mal son soulagement ni son bonheur de la retrouver. Il ne se fit guère prier pour embrasser Summer à pleine bouche et à la toucher comme s’il voulait s’assurer par lui-même que tout allait bien. Puis, il fit la même chose à sa fille -en mode moins paniqué ; qui lui fit un gros câlin, toute contente de voir son père revenir mais déçue de ne pas voir son grand-père. « Tout va bien ? Tu n’as eu aucun ennui durant les deux jours ? Rien d’inhabituel ? » demandait-il en enlevant sa veste sans pouvoir empêcher le léger tremblement de ses mains. Sa vie était à nouveau sans dessus dessous et il se raccrochait à celle qui avait égayé sa vie depuis leur rencontre à savoir cette femme magnifique qui attendait leur « premier » enfant.
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   Quarante-huit heures sans Paris…ce n’était pas la première fois que ça arrivait. La dernière fois, son absence avait plus que pesé lourd et m’avait attristé au plus haut point, parce que son petit séjour loin de moi aurait pu être le premier d’une série pendant une très longue période de nos vies. Voilà donc pourquoi je l’avais vécu assez mal. Aujourd’hui ? Ce n’était pas la tristesse qui avait été mon premier ressenti pendant ces deux jours, mais l’angoisse : Paris profitait de notre passage dans la région pour aller rendre visite à son beau-père en prison. Au départ, j’avais émis quelques réticences, guidée bien plus par la peur que par la raison. Mais une fois maîtresse de mes esprits, j’avais finalement compris l’utilité de cette confrontation avec celui qui avait été le cauchemar vivant de Paris. Comme une sorte de passage obligé pour affronter ses démons, afin de mieux vivre sa vie par la suite, cette visite était devenue évidente. Du moins suffisamment pour que, le jour où Paris m’avait confirmé qu’il irait voir son beau-père, je n’avais pas hésité à lui proposer de l’accompagner. Je ne voulais pas qu’il affronte cela tout seul. Le Dunster avait refusé mon offre, me rassurant au passage de la présence de Lawrence à ses côtés, le jour-J…Aller voir son beau-père avec son père ?? Je n’étais pas sûre que tout ceci soit une bonne idée : Je me mettais à la place de Lawrence…comment pouvait-on réagir en étant face à l’homme qui avait souffrir son enfant, l’avait violenter, violer, martyriser…Une chose est sure : on ne prend pas ça avec légèreté, et je ne pense pas que pour Mr Austen – bien que ce dernier fait preuve d’une très grande maîtrise des émotions – voir cet homme le laisse de marbre…A sa place, j’aurais eu envie de commettre un meurtre. Voilà donc pourquoi cette visite de Paris en prison, accompagné de Lawrence soit une bonne idée. J’imaginais le pire….ou peut-être pas justement.

Car jamais je n’avais imaginé que la menace viendrait du beau-père. J’étais loin de me douter, que cet homme qui devait être enfermé dans cette prison, viendrait assombrir le tableau d’une vie qui était pourtant si parfaite depuis quelques jours !

Paris et moi avions appris que j’étais enceinte, et après avoir réussi à contacter mon médecin pour qu’il m’envoie une ordonnance pour une prise de sang au plus vite, nous étions parvenu à trouver un laboratoire qui nous avait confirmé un peu plus de 24heures après, que j’étais bel et bien enceinte. Depuis cet instant, Paris et moi flottions sur un petit nuage. Tout semblait léger, parfait, Ashlynn qui n’avait jusqu’ici jamais eu à se plaindre de nos humeurs, remarquait sans doute tout de même que ses deux parents étaient encore plus heureux que jamais. Et c’est vrai que dans ce contexte, dans cette situation, l’absence de Paris pendant 2 jours s’avérait un peu gênante pour moi…mais c’était pour la bonne cause, nan ?

Avec Ash et Häagen, Nous étions restées dans le camping-car, à stationner dans un camping pour profiter de quelques activités dans le coin. Pendant toute cette période, j’avais su gérer comme à mon habitude la vie avec la petite tête blonde, et celle-ci ne me donna pas trop de fil à retordre. Si bien que lorsque Paris déboula le matin avec ce soulagement non dissimulé de voir que l’on allait bien, je ne savais pas trop comment le prendre. Bien qu’il me serrait fortement dans ses bras, pour venir m’embrasser par la suite, je gardais des yeux rond comme des billes à le regarder un peu perplexe avant de lui répondre : « Bah, ça veut dire quoi ça ? Bien sûr que oui je suis saine et sauve. Ash aussi !! Tu croyais quoi ? Que je n’allais pas savoir gérer et faire une connerie ? » Je riais nerveusement avant de l’observer checker Ashlynn et l’embrasser comme si sa vie en dépendait, tout en rajoutant « Elle va bien Paris, elle a ses deux bras, ses deux jambes…je ne l’ai pas cassé ! » Je secouais la tête, a la fois amusée et un peu gênée par le comportement de mon mari, ne sachant vraiment pas à quoi tout cela rimait. « Lawrence est déjà parti ? » m’étonnais-je, l’ayant imaginé venir voir sa petite fille, même pour un passage éclair. Il avait su prouver que son rôle de grand-père lui tenait à cœur, et même s’il n’était pas aussi présent que mon père John – sa chance à lui était qu’il n’habitait pas très loin de chez nous- il restait au courant des progrès réalisés par Ashlynn et appréciait la petite tête blonde sans condition. Je ne savais d’ailleurs pas si Paris avait profité de ce moment avec son père pour lui annoncer que j’étais enfin enceinte…pour ma part, je ne savais pas si je voulais en parler à mon père tout de suite, j’avais peur d’amener bien trop d’espoir en lui…surtout si…enfin…sait-on jamais.

Repensant à ce qui avait poussé Paris à s’absenter pendant ces 2 jours, je remettais finalement en cause le comportement de Paris. La visite en prison s’était mal passée ? L’angoisse me revenait au point que j’en ressentais déjà une boule au ventre. Je n’osais pas, pendant quelques secondes, poser la question à Paris. Mais je savais que si je ne le faisais pas, cela allait me triturer l’esprit toute la journée et à un moment ou à un autre, j’allais finir par exploser. Donc autant y aller maintenant, et sereinement… « Alors ?....Comment ça va ? Ça…ça s’est bien passé ? »

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   Quel était le pire dans toute cette histoire ? Le savoir en liberté dans la nature ou se demander quel serait son premier acte maintenant qu’il n’avait plus rien pou l’enchainer ? Paris n’avait de cesse de se poser ces deux questions tout en priant le ciel que les policiers le retrouvent rapidement et qu’il puisse à nouveau envisager l’avenir avec sérénité. Non mieux, il souhaitait que son père retrouve cet ordure et lui fasse passer l’arme à gauche. Ce n’était pas glorieux d’espérer la mort d’un être humain mais ce type n’avait justement rien d’humain : c’était un monstre, son cauchemar d’enfant, la hantise de sa vie adulte. Paris en avait marre d’avoir peur, il voulait que cela cesse mais entre envie et réalité, il y avait malheureusement un trop grand fossé. A présent, il voulait retrouver sa femme et sa fille afin de s’assurer que tout allait bien pour elles, qu’elles étaient en sécurité. Dans le fond, ce n’était pas pour lui qu’il craignait le plus mais bien pour elle. Summer attendait un enfant et il refusait d’imaginer que sa fille puisse subir le même calvaire que lui. Il était hors de question que cet enfant se fasse voler son innocence. Avec le recul sa femme avait eu raison d’émettre des réserves concernant sa visite à son ex-beau-père. C’était de la folie mais aurait-il été prévenu de l’évasion de ce dernier ? Aucune idée puisque cela faisait des années qu’il n’avait eu de rapport de près ou de loin avec cet homme. « Non, je sais que tu es la meilleure des femmes et des mamans… c’est juste que vous m’avez vraiment manqué et je suis heureux de vous retrouver » répondit-il en secouant la tête, rejetant l’idée de la prévenir. Et si elle perdait le bébé à cause d’une émotion forte ou du stress ? Il devait la protéger, il se devait de veiller sur sa famille. « Papa devait gérer une affaire urgente mais il te passe le bonjour… et puis il voulait retrouver Lily » dit-il cette fois-ci en bottant en touche, usant de la carte du compagnon protecteur puisque Lily était enceinte de jumeaux. Pais avait encore un peu de mal à cette idée mais aujourd’hui, c’est fou comme il relativisait beaucoup de choses.

Bien sûr Summer se devait de poser cette question et pour le coup, il se trouvait bête. Comment lui mentir impunément en la regardant droit dans les yeux ? Il était capable de le faire mais le voulait-il ? Après, ne rien dire et être vague reviendrait à l’inquiéter mais lui annoncer qu’un criminel était en liberté et certainement impatient de lui mettre la main dessus n’était pas une très bonne idée. Que faire ? Il était lui-même tendu comme un arc et cela devait se voir rien qu’à sa façon de fuir le contact visuel. « Je… je préférai oublier tout cela… tu veux bien plutôt me dire ce que vous avez fait durant mon absence ? je veux tout savoir en détail » dit-il avec un pauvre sourire. Il ne voulait pas lui mentir mais lui avouer la vérité lui paraissait tout aussi difficile. Arriverait-il à noyer le poisson dans l’eau ?!
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   Je me sentais agacée…ou non, Frustrée ? Laissé en touche ? En fait je ne sais pas ce que je ressens mais j’avoue que voir Paris se refermé juste après avoir rendu visite à son beau-père ne me disait rien qui vaille. Cependant, je savais d’expérience qu’avec le Dunster, la dernière chose qu’il fallait faire, c’est de le presser. Combien de fois avais-je dû essuyer des moments comme celui-ci ? Combien de fois l’avais-je vu rentrer à la maison, l’air sombre, avec la moindre envie de me dire ce qu’il se passait dans sa tête ?? Entre les combats illégaux, les problèmes avec son vrais père, les soucis qu’il avait pu avoir au tout début de son projet de salle de boxe…ses projets de carrière qu’il avait bien souvent repoussé pour m’éviter d’apprendre une nouvelle que j’allais finir par apprendre un jour où l’autre. A chaque fois, j’avais dû prendre sur moi et attendre. J’avais espéré qu’avec le temps, la confiance, notre mariage… enfin… j’avais espéré que cela changerait un jour. Mais il faut croire que…BREF.

J’inspirais longuement en haussant les épaules avant de m’installer sur le banc qui longeait la table du camping-car « ookaaaay euuuuhmmm….eh bien à vrai dire on n’a pas fait de choses extraordinaire en ton absence : on a profité de la balançoire du camping, puis de la piscine. On a su qu’il y avait un zoo pas loin alors hier on est allé voir les girafes. Ashlynn y tenait…Puis on a été faire les courses pour remplir le frigo… » En fait, cette conversation semblait ennuyeuse, bien loin de ce qu’avais dû vivre Paris dans cette prison. Je croisais les bras devant moi et tentais tant bien que mal de prendre sur moi, mais j’ai bien l’impression que mes hormones me donnait du fil à retordre cette fois. Je n’étais pas aussi calme et compréhensive que d’habitude. Oh, je ne voulais pas me prendre la tête avec Paris, loin de là !! Je me doutais que ce qu’il avait vécu avait dû être dur, et c’est justement en partie pour cela que j’avais émis des réticences au début. Et son comportement de maintenant ne faisait que confirmer ce que j’avais imaginé depuis le départ : Il se refermait comme une huître et j’avais l’impression de revenir presque deux ans en arrière…Ça me foutait en rogne de l’intérieur, mais je prendrais sur moi, quoiqu’il en coûte. Il le fallait. Pour lui…

Pendant tout le temps où je luttais avec mes pensées, mes yeux restaient fixés sur Paris, le sondant du regard, pendant qu’il s’amusait avec la petite dans ses bras. A bout de force, je déviais le regard pour observer la fenêtre et voir que le soleil y mettait du sien, lui, pour égayer cette journée. « Ashlynn aimerait retourner à la piscine avec toi aujourd’hui…. » J’espérais maintenant qu’il se sente d’assez bonne humeur pour divertir sa fille. C’est idiot, comme pensée n’est-ce pas ? Jamais Paris n’avait failli à rendre sa fille heureuse, alors pourquoi penser qu’il lui ferait faux bond maintenant ? Sans doute parce que je ne savais plus quoi attendre de Paris quand il était si fermé et tendu ? Toujours est-il que je me devais de lui faire confiance, et attendre, nan ? Je me levais donc de ma place et sans quitter les yeux de la fenêtre d’où je pouvais apercevoir quelques vacanciers passer sur le chemin de gravier principal, je me lançais dans une conversation digne d’un quotidien auquel on s’était habitué Paris et moi. « Je pense peut-être retourner acheter des produits frais au magasin tout à l’heure. C’est à moins de 600mètres, donc….Tu veux manger quoi ce midi ? » je me proposais ainsi de lui fournir un repas qui lui ferait plaisir afin qu’il soit un peu plus détendu et apaiser. Encore une fois, cette démarche semblait idiote, mais pour le coup, c’est la seule chose qui me venait à l’idée. J’étais complètement paumée..

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   Pour le commun des mortels, le quotidien d’une famille pouvait paraitre sans intérêt mais pour Paris cela se révélait être à présent le plus beau des trésors. Il ne savait plus de quoi serait fait l’avenir, toute son existence était remise en cause maintenant que ce fou était en liberté dans la nature. Qui sait si demain ou après-demain, le ciel ne lui tomberait pas sur la tête ?! Il n’en savait rien et ne voulait même pas savoir. La seule chose qui comptait, c’était de protéger les deux femmes de sa vie. Oh il avait prévenu sa mère pour qu’elle prenne les enfants et s’en aille quelques temps loin de Boston. Il connaissait suffisamment sa mère pour savoir qu’elle saurait se faire discrète s’il le fallait pour le restant de sa vie. La discussion n’avait pas été facile car sa mère avait refusé de le laisser derrière elle, surtout lui. En dehors de Matthew, Paris était certainement la seule cible de ce monstre et elle ne voulait plus fermer les yeux et encore moins ne pas protéger son fils. Néanmoins le Dunster avait réussi à la convaincre que Matthew avait bien plus besoin de sa protection et que Lawrence veillait sur lui. Ce dernier argument avait remporté la partie mais il l’avait senti hésitante. Il pouvait que la comprendre étant donné qu’il ne serait jamais tranquille en sachant Ashlynn loin de lui. « Allez à la piscine ? Oui pourquoi pas ! Il est hors de question que je laisse ce petit bout loin de moi à présent » dit-il loin de se douter que Summer rongeait son frein et se retenait de ruer dans les brancards. Il n’avait conscience de pas grand-chose pour être honnête, trop focalisé sur sa peur de les perdre. Paris n’arrivait pas à se figurer son propre sort car peut-être dans le fond, il avait toujours su que tôt ou tard, il serait à nouveau confronté à son bourreau et que cela serait pour lui, la dernière fois. Il n’avait pas peur de souffrir, il avait connu la souffrance intimement et elle avait été sa compagne durant de trop longues années pour qu’il puisse redouter quoique ce soit. Non, la pire souffrance serait de les perdre. Summer lui signala alors qu’elle désirait retourner faire des courses et il la regarda presque affolé. « Non… Attends, on peut y aller ensemble non ? Après on ira à la piscine tous les trois… Je ne vous ai pas vu durant deux longs jours alors je veux pas vous lâcher des yeux okay ?! » dit-il avec un peu trop de précipitation pour être honnête. « Et puis avec cette chaleur, tu pourrais faire un malaise ou avoir envie de je ne sais pas quoi et faire des kilomètres pour combler cette fringale… Non, ne prenons aucun risque » insistait-il sur le ton de l’humour sauf qu’il allait sûrement faire un bide tant il n’était ni dans le flex ni même réellement lui-même. « C’est cool de faire les courses en famille non ? »
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   Il les fout de moi ou quoi ?? C’est cool de faire les courses en famille avait-il conclu ? Lui qui n’aime pas faire les courses ?! Cette fois debout devant la porte du camping-car qui était à moitié entre-ouverte depuis l’arrivée de Paris, je croisais à nouveau les bras en le regardant d’un air suspicieux. « Sauf qu’on y est déjà allé avec Ashlynn hier, comme je t’ai expliqué… » J’avais déjà eu un peu de remords de laisser Häagen toute seule pendant que l’on faisait les courses parce que je n’avais pas voulu l’attacher dehors devant le magasin. « Et depuis quand tu vantes les mérites d’aller faire les courses en famille » lui demandais-je sceptique, avant de décroiser les bras et d’ajouter « écoute, je suis assez grande pour aller chercher deux trois choses à manger pour ce midi, et j’ai pas l’intention de faire des kilomètres à pied, je n’en aurais pas la force de toute façon » C’était une manière de dire clairement à Paris que j’étais déterminé à faire les courses et uniquement les courses. « De plus, si on y va ensemble, ça voudra dire que vous n’irez pas à la piscine avant cet après-midi, vu que tu sais qu’après manger, Ashlynn fait sa sieste. Et tu l’as dit toi-même, il fait chaud ! Trop chaud pour aller lui faire faire trempette en plein soleil. Il vaut donc mieux que vous y aller cette fin de matinée, pendant que moi je ferais les courses ! » Je pense que d’une certaine manière, si Paris continuait comme ça, il allait très vite sentir que je n’étais si chaleureuse que d’habitude, encore plus quand lui ne voulait pas vraiment me parler !!! « Donc....je repose ma question : que veux-tu manger ce midi ?? »

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   Paris se retrouvait pris au piège de ses non-dits. Il ne pouvait pas la laisser partir faire des courses pour aller à la piscine avec sa fille mais il ne pouvait pas lui dire non plus la raison de son inquiétude. La dernière chose souhaitable pour Summer, c’était une dose de stress durant sa grossesse. Elle risquerait de faire une fausse couche et il n’était pas certain qu’elle puisse s’en relever après des mois à attendre d’être enceinte. Non, il devait trouver une solution, faire fonctionner ses méninges et trouver une bonne idée. « Et alors ? Je ne pense pas qu’Ashlynn soit contre que ses parents soient tous les deux avec elle, à la piscine. Et puis, c’est bon pour le dos… Allez, tu ne vas pas me priver de la vision de ton corps en maillot de bain ?! Les courses peuvent attendre » tentait-il de la convaincre en jouant cette fois la carte de l’amant obsédé. Malheureusement, son ton se faisait bien plus suppliant que réellement séducteur. Summer s’obstinait d’ailleurs à aller faire les courses toute seule. « Parce que je ne veux pas que tu portes de choses lourdes et merde j’ai pas besoin de me justifier non ? J’ai envie de faire les courses avec ma femme puis d’aller avec elle à la piscine avec notre fille… En quoi est-ce mal ? » dit-il avec cette fois-ci de l’agacement. La colère n’était jamais loin quand il se sentait morveux ou tout simplement stressé. Mais non, madame insistait et continuait de lui prouver qu’il ne pourrait pas faire les deux. « J’ai pas faim ! Donc inutile de faire les courses. Au pire, on se prendra un truc à la buvette de la piscine ou on prendra McDo ou une connerie du genre sur le chemin » décrétait-il en commençant à préparer les affaires de piscine de sa fille qui elle, alla chercher sa bouée en forme de licorne qu’ils lui avaient acheté avant de partir pour ce roadtrip. « Allez Summer, s’il te plait… est-ce que tu veux bien qu’on reste ensemble et qu’on aille à la piscine ? On pourra faire les courses plus tard dans la journée ! Cela ne va pas tuer notre budget si on s’accorde un petit restaurant » plaidait-il sa cause en se rapprochant d’elle pour mieux l’attraper par les hanches et déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Je t’en prie bébé » insistait-il avant qu’un pot d’échappement non loin d’eux fit un bruit qui le fit sursauter et se crisper. Bon sang, il était sur les nerfs.
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   Et voilà maintenant qu’il donnait le mauvais exemple en exprimant devant sa fille que ce n’était une mauvaise idée d’aller dans la piscine en plein cagnard ! Bravo PAPA…Même le numéro de mari envieux de voir sa femme en petite tenue, ne m’aidait pas à me mettre dans de bonnes disposition pour lui céder. Je comprenais son envie de vouloir profiter de sa fille ou de moi, vu qu’il venait tout juste de rentrer, mais de là à me priver de faire les courses ?? Je ne sais si c’est le fait que je ne cédais pas la première fois à son caprice qui le fit changer de comportement, mais toujours est-il que je ne m’attendais à ce qu’il s’énerve après moi en me rappelant qu’il n’avait pas à se justifier. Ma seule réponse fut de le fixer d’un regard aussi agacée que le sien, et de recroiser les bras en silence. Son idée d’aller au restaurant aurait pu être une bonne idée ; de même que le McDo…si tant est qu’il l’avait proposé en étant un peu moins tendu, et surtout bien AVANT de s’être mis en colère.

Je n’aimais pas cette situation, et pourtant, j’entendais cette voix dans ma tête me dire sans cesse « comprends-le il a dû vivre un moment assez rude là-bas…ça a du être difficile pour lui »…Oh mais je le comprends ça !! Ce que je ne comprends pas c’est qu’il ne veuille pas m’en parler et qu’il agisse ensuite comme si de rien n’était ou encore qu’il se montre à ce point exigeant sur ce qu’il faut faire et la manière dont il faut le faire. « Tu le prends mal à cause de tu sais quoi… » Me déclarait alors cette petite voix dans ma tête…celle qui voulait que je concède ses volontés à mon mari, celle qui voulait que l’on passe une bonne journée.

Alors forcément, quand Parsi s’approcha en adoucissante le ton, me suppliant de venir a la piscine avec eux plutôt que de chercher à vouloir lui faire plaisir en lui préparant le plat qu’il aurait voulu, je soupirais de frustration, un peu vexée de ne pas pouvoir ce qu’il fallait, ce que je voulais, mais acceptait la proposition de Paris après qu’il m’ait embrassé « Comme tu veux…si ça te fait plais… » Un bruit que je reconnu comme étant un pot d’échappement fit sursauter Paris, au point de me faire peur moi aussi. Ce n’est pas tant le bruit, mais bien la réaction du Dunster qui m’affola. Il m’avait emporté dans son petit bond au point que je m’étais agrippé à ses biceps, tout en le regardant avec des yeux emplis d’incompréhension. « Qu’est-ce qu-… ???» Je n’arrivais pas bien à comprendre pourquoi il agissait ainsi. Okay, il était sans doute sur les nerfs à cause de cette visite en prison. Mais il n’y était plus là !!! « Je le savais… » Finissais-je par soupirer. « Je savais que cette visite à la prison n’était pas une bonne idée » lâchais, tout en m’écartant de Paris pour me passer mes mains dans les cheveux et tenter de reprendre mon calme, parce que mine de rien, son sursaut avait provoqué en moi une petite frayeur !!

Je n’en dis pas plus, quittant la pièce en un long soupire pour me rendre dans celle qui servait de chambre et dans laquelle on pouvait aussi y trouver la mini salle de bain. J’attrapais ma valise que je posais sur le lit, et fouillait à l’intérieur de cette dernière à la recherche d’un maillot de bain, sec ! Enfin… « fouiller » est un bien grand mot ! Là, disons plus tôt que je suis en train de sortir des affaires qui se dispersait sur le lit, et de les remettre en désordre. J’étais énervée, et il fallait que je me calme, mes fringues et ma valise devenant mon défouloir…Patiente. Je serais patiente... Il le fallait !

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   Paris ne savait pas comment s’exprimer et encore moins comment se faire comprendre de sa femme sans trop l’impliquer. Ce n’était pas un manque de confiance de sa part que de taire ce qui se passait actuellement, le danger qu’il pouvait encourir ou même elles. Il souhaitait simplement les protéger et les épargner un petit peu. Summer était enceinte, il ne voulait prendre aucun risque même si pour cela, il devait se mettre la jeune femme à dos. C’était fou comme il avait la subite impression d’avoir le choix entre attraper la peste ou le choléra. Que devait-il faire ? Il n’en avait aucune idée. Sa seule pensée était de fuir à l’autre bout de la planète sur une île déserte dont il pourrait surveiller les moindres recoins et faire feu dès que l’occasion se présenterait. Le Dunster avait l’impression qu’il perdait pied et il ne pouvait que se rattacher à elle, quitte à devoir laisser un peu sa colère s’exprimer. Le problème c’est que Summer n’était pas idiote, elle le connaissait suffisamment pour additionner A+B et en tirer les conclusions. « Bébé… s’il te plait, tu sais qu’il fallait que j’y aille » protestait-il mollement en la suivant du regard, épuisé moralement. Il resta une ou deux minutes avec Ashlynn pour s’occuper d’elle avant de fermer la porte du camping car afin de s’assurer qu’elle ne le quitterait pas à peine le dos tourné. Ensuite, il se dirigea vers Summer pour la retrouver en train de passer ses nerfs sur ses fringues. Dans un geste tendre, il posa ses mains sur ses épaules avant de la pousser à s’adosser contre son torse. C’est fou comme ce simple contact arrivait à l’apaiser. « S’il te plait, il ne faut pas que tu t’énerves, ce n’est pas bon pour ta grossesse » dit-il tout doucement en déposant un baiser sur l’une de ses tempes tandis que ses mains glissaient le long de ses bras pour venir se nouer sur son ventre, l’emprisonnant dans une étreinte amoureuse. Il avait si peur de les perdre que ses doigts ne cessaient de trembler et de s’accrocher au vêtement qu’elle portait. « Je ne l’ai pas vu » confie-t-il avec difficulté tant il sentait l’angoisse refluer en lui. « Quand nous sommes arrivés à la prison, ils nous ont amené à une salle et nous ont laissé poireauté quelques minutes avant de nous annoncer qu’il y avait eu un problème durant son transfert à l’hopital… Il s’est échappé et ils ignorent totalement l’endroit où il se trouve. Lawrence n’est pas resté car il veut se lancer le plus vite possible à sa recherche… Summer, je ne veux pas vous quitter des yeux ! Si j’insiste tellement pour faire ces courses avec toi c’est que je suis mort de trouille à l’idée qu’il vous arrive quoique ce soit » dit-il en posant son front sur le sommet de son crâne, ses bras la serrant un peu plus contre lui. « Je voulais rien dire car je ne veux pas que tu t’inquiètes… mais je suis incapable de me dire que tu m’en veux parce que.. Je ne veux pas que s’il devait arriver quoique ce soit, notre dernier souvenir soit une dispute » termine-t-il de dire avec une touche de pessimisme, chose qu’il savait si bien cultiver en lui-même.
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   Je passais mes nerfs comme je pouvais, et je dois dire que quelque part, ça marchait !! Peut-être était-ce le fait que je me fatiguais pour rien, ou encore que le fait de foutre le désordre pour une fois, m’éclatait !! Je ne sais pas…toujours est-il que j’avais le choix, entre continuer mon bordel et décider de me calmer et trouver ce maillot de bain.

Je n’eus pas vraiment le temps de prendre une décision que Paris entra dans la chambre, pour passer derrière moi et tenter de me calmer en m’adossant à son torse. J’avais envie de lui dire sèchement « non, ça ne marchera pas… » Mais cela aurait été mentir. Parce qu’il réussissait : il arrivait à calmer mes nerfs, et peu à peu je me laissais tomber sur son torse en soupirant. « J’essaye de ne pas m’énerver…je te jure que j’essaye » commençais-je par murmurer parce que je n’oubliais pas que dans la pièce d’a côté, il y avait une petite fille qui allait s’inquiéter si ses parents commençaient à se parler plus fort que d’habitude….Je murmurais également parce que je n’avais pas envie de me disputer avec Paris. Je me sentais juste frustrée d’être ainsi mise sur la touche. Ce n’était pas son intention première, je le savais ! Mais il fallait qu’il comprenne ce qui me dérangeait dans son comportement : « Ce n’est pas tant le fait que tu y sois allé qui m’embête…ni même d’ailleurs que tu sois retourné par la situation » commençais-je par lui dire. « Ce qui me dérange c’est que tu as tout de suite écarter l’idée de me parler en me disant que tu préférais oublier. Tu comprends ou je veux en venir ? » je restais dans ses bras que je sentais m’enfermer dans la bulle qu’il tentait vainement de construire, mais ses mains tremblait, signe qu’il n’était pas vraiment sûr d'être à la hauteur. Sans pour autant le réprimander ou être froide, je tentais donc de lui dire sans animosité ce que je ressentais « Quand tu agis comme ça Paris, tu me donnes l’impression qu’on a reculer deux ans en arrière…tu comprends ? Quand tu préfères te fermer plutôt que de me faire confiance...» Voilà ce qui me foutait la trouille. Qu’il s’enferme comme il le faisait avant qu’on se connaisse, avant tout ce qu’il avait su bâtir, tout le travail qu’il avait accompli sur lui-même.

Au moment, où j’avais souhaiter me retourner pour lui faire face et lui prouver que malgré mon mécontentement, malgré ma vexation, je pouvais comprendre qu’il ne se sente pas d’humeur, Paris lança sa bombe…et je restais immobile, dans ses bras à l’écouter.

A mesure qu’il m’expliquait la situation, je recomposais le puzzle et réalisait ce qu’il se tramait dans la tête de Paris : pas la peine qu’il aille plus loin dans son discours, qu’à l’instant même où il m’avait annoncé que son beau-père s’était échappé sans que personne ne sache ou il est, j’avais compris que Paris imaginait le pire pour Ashlynn, pour moi…pour notre famille. Pourtant c’est assez bizarre mais, me concernant, je ne me sentais pas menacé. Pourquoi ? Sans doute parce que je ne connaissais pas cet homme. Je veux dire : je sais qui il est, ce qu’il represente et le mal qu’il peut faire mais…nous ne sommes pas liés selon moi. Je ne me vois pas comme une cible. Paris, par contre…cela me semblait plus logique, et c’est cela qui me faisait peur…Je me retournais sans pour autant quitter les bras du Dunster, et d’instinct je posais mes mains de chaque côté de son visage pour le forcer à me regarder. « Ce n’est pas ce qui arrivera…tu m’entends ? Il ne va rien nous arriver. » C’était quoi, ça ? une conviction ? un signe d’espoir ? Je ne sais pas...Tout ce que je sais, c’est que je me dois de prouver à Paris que nous ne devons pas le craindre « Paris…mon cœur, écoute : il ne sait pas qui nous sommes. Ashlynn, moi…il ne nous a jamais vu. De plus, il est incapable de savoir que nous sommes ici. On a pris des vacances en road trip. On va, on vient…on ne reste jamais à un même endroit trop longtemps. Comment veux-tu qu’il arrive à nous trouver ? » C’est vrai après tout : ce type vient de s’échapper d’une prison, pas d’une société de renseignements ! Au pire des cas, il connait notre adresse de domicile, mais…nous n’y sommes pas ! Pas encore. « La police est à sa recherche, je suppose ? On ne laisse pas un mec s’évader d’une prison comme ça…Je suis sûre que la première des choses à laquelle la police pensera, c’est de s’assurer qu’il ne cherche pas à reprendre contact avec qui que ce soit. Et ca commence par toi…et ta mère. » Grace…était-elle au courant ? Maintenant que j’y pense, il ya Matthew…Paris et lui sont les principales personnes qui risquent gros avec cet homme. « Tu as prévenu ta mère… » Ce n’était pas une question. Plutôt une affirmation. Je savais Paris suffisamment prévoyant pour aller mettre sa mère hors de danger. « Je suis sûre que tout le monde va bien, Paris… » je déposais un baiser sur les lèvres de mon mari, puis un autre avant de l’embrasser sur la joue après avoir décaler une de mes mains de son visage. Je ne voulais pas avouer à Paris que j’avais peur…il devait compter sur moi sur ce coup-là. Je m’étais donc de côté mes angoisses que l’on savait pourtant instinctives me connaissant. A la place, je voulais rester la personne confiante, celle qui croit en notre bonne étoile. Bien sûr, une partie de moi paniquait pour Ashlynn et pour Paris….mais je devais la taire. Je devais rester forte.


AVENGEDINCHAINS
   
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