CHAPTER ONE
Tu es né comme ça, comme si le monde en dépendait. Comme si ta naissance allait changer quoi que ce soit dans cette relation compliquée d’adulte. Qui puis être. Ton père était un macho de première, gros connard surement sur les bords, ta mère était une femme douce et aimante. Et bien sur, trois mois après ta naissance, tout cela changea. Ta mère partit et ton père resta le même. Le véritable mec de la famille. Dans tout ça, vous ajoutez un grand frère relou, incapable de comprendre qui il est vraiment, tellement il veut être parfait et une petite sœur à la même crinière que toi et vous avez la famille Ferrari dans toute sa splendeur. Tu n’as jamais déjà pu comprendre comment ta sœur et toi aviez les mêmes cheveux, la même épaisseur, le même noir froncé. Tout ça, sans oublier, la différence de les coiffer. Tu avais toujours cru qu’elle était ta sœur jumelle jusqu’à ce qu’on te prouve le contraire dix mille fois. Mais impossible pour toi, tu étais trop têtu à cet âge là. Beaucoup trop. Ouais super chiant dès le début de ta vie, la chance..
CHAPTER TWO
Faut dire que ta vie a été mouvementée. Et pas de plus mouvementée. A l’école, tu étais le gamin qui avait pleins d’amis, qui était plutôt populaire grâce à notamment à ton nom de famille, c’était une chose que tu appréciais finalement, t’entourer de personnes, ne pas être seul. Parce que ta famille avait beau être la meilleure chose que tu es au monde, tu étais sans cesse seul, et légèrement en retrait dans ton monde de gosse de riche insupportable. Ton adolescence était même rythmée par l’envie de foutre le bordel là où tu étais. Les réunions de famille étaient compliquées avec toi et c’était ce que tu appréciais le plus en fait. Les petites remarques pour ton frère ainé, les mots doux pour ta sœur et bien sur le côté lèche cul pour ton père. Que demander de plus dans ta vie. Mais bien sur, cela ne devait pas durer, être le petit con de la famille, c’était cool, être l’enfoiré de service, c’était cool aussi, être le petit batard de la famille aussi. Mais finalement, tout à changé le jour où ton père t’a fait rencontré cette fille..
CHAPTER THREE
Femme de ta vie ou non, cette fille t’avait changé, en bien peut-être ou en mal, tu n’en sais rien. Tu avais fait sa connaissance à l’âge de 16 ans et bien que les années passèrent, rien ne changèrent entre vous. C’était de l’amour, de l’amour réel, un vrai cœur que tu possédais sous cette carapace de gros connard. Et à en croire ce que tu portais en toi ce jour-là, tu étais près à tout pour elle. Tu avais même quitté le domaine familial pour t’installer avec elle, restant quand même au courant des dernières conneries de ton frère ainé pour l’entreprise bien sur mais c’était autre chose. Tu lui avais proposé de continuer vos études à Harvard ce qu’elle accepta. A ta grande surprise. Alors, vous passiez les portes d’Harvard ensemble, tu avais choisit le commerce comme étude et les relations internationales pour le plaisir de tes parents et ils ne te restaient plus qu’à faire ton possible pour pouvoir prouvé à tes parents que tu n’étais pas le gosse qui profitait de l’argent de papa et de maman, tu voulais vraiment devenir quelqu’un. Et puis, tu l’as fait. Le 5 novembre 2012, tu avais demandé en fiançailles cette femme. Tu étais sur de ça, tu étais sur de ton amour pour elle et ta mère t’avait même prêté sa bague pour t’encourager à le faire. Mais voilà, quand le bonheur porte le bout de son nez, le malheur n’est jamais bien long ..
CHAPTER FOUR
L’alerte à la bombe. Ce moment dans une vie où tu penses que tout ton monde allait s’effondrer et c’est le cas. Tu étais présent ce jour-là, tu avais laissé ta fiancée partir avant, bien que normalement vous étiez tous les deux dans la même section. Mais elle était encore plus en avance que toi, encore. Alors, quand tu arrivas ce jour-là, avec une dizaine de voitures de police devant l’établissement, un périmètre de circulation. Tu avais peur. Peur pour elle, peur pour Asia qui était aussi là, peur pour tout le monde finalement. Ton monde allait partir en fumée et l’explosion te fit perdre les pédales. Tu avais peur, tu avais ta vie entière dans cet établissement, et tu ne pouvais rien faire. Au bout d’heures d’attente interminables, Asia répondu enfin à tes messages, t’indiquant qu’elle était NYC et qu’elle arrivait d’ici quelques minutes et toi, tu partis à l’hôpital. Il fallait mieux que tu ailles ici que de courir dans tout l’établissement à la recherche de cette femme. Mais quand tu arrivas, on t’indiqua qu’aucune femme prénommée comme ça n’était là. Tu avais réfléchi pendant des heures, alors que tu n’arrêtais pas de la harceler. Tu ne savais pas où elle était, ta grande sœur venait de perdre son petit ami et toi, tu n’avais aucune idée de l’endroit où ta fiancée était, jusqu’à ce que l’ambulance arrive avec elle. Un soulagement, elle était partiellement blessé, légèrement assommée surtout et quand elle se réveilla. Tout partit en fumée. Elle venait de t’annonce qu’elle te quitta, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait pas vécut. Qu’avec cet incident tragique, elle ne voulait pas vivre toute sa vie avec un homme, sans avoir passé du temps à voyager, à profiter et à vivre. Elle t’avait rendu la bague de ta mère, en signe de confirmation à la chose et tu avais pleuré toutes les larmes de ton cœur. Cette journée resta à graver dans les mémoires de la famille Ferrari.
CHAPTER FIVE
Ainsi, la pire erreur de ta vie étant mis à nu face au monde, tu décidas de faire ce don tu étais doué, encore une fois. Faire chier le monde entier. Tu n’avais aucune envie de te faire avoir encore une fois, tu avais juste envie de profiter, de faire chier ton monde et surtout d’adorer le monde dans lequel tu vivais. Ta sœur et toi étiez proches, malgré les nombreuses disputes que tu pouvais avoir, mais cela faisait partit du jeu de la relation frère et sœur et ton frère était un connard fini avec toi, ou plutôt inversement. Vous vouliez la même chose, vous vouliez l’entreprise, à n’importe quel prix et il était hors de question que tu sois mis de côté par un petit fils de macho dépourvu de couilles. Oh ça non. Mais ça s’était de façon plus délicate de dire que tu étais près à tout pour avoir une bonne grosse part de l’entreprise. Ton père en avait conscience et ton frère te mettait des bâtons dans les roues depuis quelques mois, de quoi faire alimenter ta rage encore plus..