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Give me a reason (Jonas)

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Tout se chamboule dans sa tête, tout se percute dans son corps également. Deirdre est chamboulée et elle ne sait même pas si elle a ressenti ça un jour en fait. C'est dans la solitude qu'elle expie habituellement, à l'abri des regards et même si son visage est masqué, qu'il ignore qui elle est vraiment, la chose est inédite. Il ignore tout d'elle mais elle a l'impression qu'il peut la voir réellement. Peut-être parce qu'il n'attend rien d'elle, peut-être parce qu'elle a ce sentiment d'être accueillie telle qu'elle est. Son premier réflexe est celui de s'éloigner. Elle déteste être vulnérable. Mademoiselle s'applique à ériger une solide barrière entre elle et les autres, mais tout ce qui lui est arrivé dernièrement est difficile à porter. Tous ces secrets d'un côté comme de l'autre, ces deux existences contradictoires, elle a l'impression d'étouffer, de couler sous le poids du silence qu'elle s'impose.

Les mains de Jonas agrippent de nouveau son corps alors qu'il la prie de ne pas s'excuser. Il ne comprend pas vraiment sa réaction et c'est normal, mais il ne la juge pas. Il s'abstient de questions et c'est totalement ce qui lui faut. Le pouce du jeune homme passe délicatement sur le sillon laissé par l'eau salée pour agoniser sur son menton. Les prunelles claires s'accrochent aux sombres, elle y lit la douceur, l'accueil, elle se sent enveloppée, protégée, son cœur martèle toujours en elle comme pour l'alarmer, mais elle reste là, docile, incapable de réagir autrement. Jonas regarde à présent ses lèvres et lire le désir dans ses yeux réveille une sensation brûlante dans son bas ventre. Habituellement, ressentir le désir des hommes gonfle son sternum de cet orgueil rassurant, elle se sent pousser des ailes. Ici, elle se sent vulnérable, fragile, mais surtout elle-même. Alors les mains de la Solitaire passent de nouveau dans le bas du dos de Jonas pour s'aventurer furtivement sous le tissu de son vêtement, comme si c'est de sa peau contre la sienne qu'elle avait besoin. Ses lèvres réclament les siennes et elle s'en saisit donc avec avidité, comme si le geste était aussi nécessaire que l'inspiration de l'air nécessaire à ses poumons, puis le baiser se fait plus doux, plus sensuel. C'est un regard plus flamboyant dont elle fait preuve quand sa bouche se sépare de la sienne. « Je tenais tout de même à me faire pardonner. » murmure-t-elle avec un nouveau sourire aux lèvres.
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Deirdre & Jonas
Le Nirvana - Cambridge
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Une seule envie tournait en boucle dans son esprit échauffé : poser ses lèvres contre celles de la femme de la nuit. Mais en avait-il la permission ? N’allait-elle pas le considérer comme tous ces hommes indisciplinés n’ayant qu’une seule envie : payer pour un show privé et en voir… Plus ? Quand il était entré au Nirvana, jamais il n’aurait pensé se retrouver dans une telle situation : coincé dans une alcôve, séparé du reste du monde par un simple rideau de velours rouge, couleur du désir et de la passion. Et surtout, jamais il n’aurait imaginé qu’une femme aussi belle et mystérieuse que Deirdre s’intéresserait à lui. Bien sûr, Jonas n’était pas dupe : elle l’avait certainement abordé pour s’amuser de son malaise de se trouver dans une boîte de strip-tease. A présent, la situation était bien différente. Le New Yorkais pouvait lire la sincérité dans son regard bleu, quoi que partiellement masqué. Mais pas que : elle semblait troublée et il ignorait pourquoi. Loin d’imaginer de quoi était fait sa vie, il ne pouvait que faire des suppositions erronées. Cependant, une seule envie l’obsédait et c’était toujours la même. De longues secondes s’égrenèrent dans un silence seulement perturbé par le bruit de fond causé par la musique passant dans le club. Deirdre sembla lire en lui car bientôt, son visage s’approcha du sien. Ses mains se perdirent sur le bas de son vêtement pour se glisser insidieusement dessous. Il eut l’impression que sa peau était chauffée à blanc par le contact de ses doigts fins contre son corps. Raffermissant son étreinte autour de sa taille, il l’attira un peu plus contre lui et intensifia son baiser. En apparence, ce n’était qu’un simple baiser mais son cœur, lui, s’affola comme celui d’un adolescent épris pour la première fois de sa vie. Pour son plus grand désespoir, leurs bouches se séparèrent alors que leurs regards s’accrochèrent bientôt l’un à l’autre.

« Et bien… Vous êtes toute pardonnée… »

Une voix un peu rauque, encore sous l’emprise de ces quelques secondes volées, secondes qui lui parurent une éternité. Jonas passa une main dans les cheveux corbeau de la dénommée Iris, les caressant avec douceur. L’envie de lui retirer son masque le tiraillait encore mais il se contint et n’amorça aucun mouvement allant dans ce sens. Il ne voulait en aucun cas faire fuir la belle créature, préférant qu’elle reste le plus longtemps possible contre lui. Il n’allait pas la juger ni même lui poser de questions déplacées quant à sa présence dans ces lieux un peu… Glauques. Ce n’était pas à lui de lui faire ce genre de remarques déplacées car il ne connaissait pas sa vie. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle avait érigé un mur et qu’elle était réticente à laisser quiconque pénétrer dans la forteresse. Et notre homme respecterait la distance qu’elle lui imposerait (tout en essayant d’emprunter quelques passages secrets).

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by Wiise


@Deirdre M. Wheelan
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La faiblesse n'est pas une habitude à laquelle elle s'adonne, mais il faut croire que croiser deux prunelles innocentes suffisent à expier dans un baiser tout ce qu'elle ne s'autorise pas depuis des années. C'est pourtant en grande chasseresse qu'elle s'est mise en quête de sa proie et la voilà prise à son propre piège. C'est surprenant autant que c'est inédit. Deux envies s'affrontent en elle, celle de fuir et celle de rester encore un peu dans son giron improvisé et protecteur. Alors pendant quelques secondes encore, elle dévore cette intimité spontanée, elle abreuve son corps affamé de cette peau contre la sienne. Elle profite de cette main protectrice contre sa chevelure ténébreuse, comme si les phalanges pouvaient amener une lumière bienfaitrice sur ses pensées sombres. Sa fierté pourtant lui a toujours dicter qu'elle n'a besoin de personne, comment accepter de s'accrocher à quiconque lorsque c'est seule qu'elle a du s'ériger au sommet. L'équilibre est instable et Jonas ne fait qu'indirectement le lui rappeler. Un mouvement en marge du rideau la fait toutefois revenir à la réalité. Sa patronne a du revenir et est désormais disponible. « Annalynne est ici. » murmure-t-elle avec une ébauche de sourire. Elle a perdu pied mais il est bon et satisfaisant de voir que lui aussi. « C'était un plaisir Jonas. » A regret, elle éloigne sa silhouette de la sienne, les phalanges s'accrochant encore quelques instants au rideau « A bientôt peut-être. » Et le sourire est sincère mais tout de même joueur cette fois. La raison lui crie que cet aveu de faiblesse doit rester le seul, mais le corps lui hurle autre chose. La Brune s'éloigne pour retourner à son marasme quotidien, ignorant encore que bientôt Clay lui offrira le meilleur des prétextes aux retrouvailles.

FIN
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