APPEL WILLOW ► COLiN.

appel en cours.

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Mon portable se mettait à vibrer alors que Hippolyte venait juste de me quitter pour aller dans la salle de bain prendre une douche. Je souris mais ce sourire s'effaça quand je vis le prénom de celle qui tentait de m'appeler. Willow. Je soupirai avant de prendre mon portable et de décrocher. Qu'es-ce que tu veux ? dis-je froidement, ne parlant pas si fort que ça pour qu'Hippolyte n'entende pas de l'autre côté de la cabine.

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Je suis loin d'être une personne faible, d'ailleurs la conversation que j'ai eue avec Tate m'a grandement ouvert les yeux et je veux confronter Colin dans son petit jeu. Après avoir reçu le message texte de la part d'Ashleigh concernant la EH, ma journée ne pouvait pas aller plus mal que cela. Étant couchée dans mon lit, le téléphone sur haut-parleur, sa voix résonnait dans toute la pièce et il me semblait pas très heureux d'avoir vu mon prénom sur son téléphone. Petit sourire sur le coin de mes lèvres, je sais que mon meilleur ami n'allait pas apprécié ce que je vais lui dire. C'est comme ça que tu dis bonjour à ta meilleur me amie ? Tu me déçoit. J'étais sarcastique, comme toujours. Cet homme m'avait fait du mal en n'acceptant pas mes choix mais en plus, il a préféré retrouver ma pire ennemie plutôt que de venir me voir. Un geste que je n'apprécie pas. Alors ça va ? T'as terminé de jouer les divas ? Disons que ça ne te va vraiment pas. Non il n'en avait pas fini avec moi, ce que je veux c'est dire la vérité. T'es qu'un pauvre connard Colin, jamais je n'aurais pensé que tu m'aurais fais un coup bas comme ça.

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Je n'étais pas ravis de l'appel de Willow mais après avoir ignoré ses messages,
je devais quand même voir ce qu'elle avait à dire alors j'ai décroché et je n'aime pas du tout son ton.
Pas autant que tu me déçois. lui disais-je toujours aussi froidement,
je ne mâchais pas mes mots, et Willow n'échappe pas à cette règle, surtout après les révélations qu'elle m'a faite. Pourtant ma présence sur ce yacht ravis beaucoup de personnes. j'affiche un sourire arrogant alors qu'elle vient ensuite me dire que je suis un connard.
Je ne t'ai rien fais du tout. J'ai encore le droit de voir qui je veux. Ce n'est pas mon problème si tu ne n'entends pas avec Hippolyte. cette conversation m'agace déjà, je lâche un soupir avant de rouvrir les lèvres Tu m'as appeler uniquement pour me traiter de connard et encore me repprocher mes fréquentations ou t'avais quelque chose d'autre à dire ? Puis entre nous tu parlais de coups bas alors que tu devrais ravaler ta langue. Coucher avec Maxime c'est ce que j'appelle un coup bas trésor. la tornarde est lancée.

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WAKE UP CALL.
— with Colin R. Perol.

Connaissant Colin, je suis au courant que le beau blond avait ignoré mes messages que je lui envoyais et ça me surprenait même qu'il avait décidé de répondre à mon appel. Depuis qu'il connaissait mon choix pour ma future maison, mon meilleur ami ne l'avait vraiment pas bien prit et je devais lui faire face une bonne fois pour toute. Le blond faisait mention que je le décevais, pour simplement un choix qu'il n'approuvait pas ? Il était sérieux ? « Moi je te déçois ? Désolée de ne plus être parfaite à tes yeux. » La seule chose que j'avais peur, c'est que ma pire ennemie lui avait mis des idées dans la tête et c'est pourquoi le jeune Perol allait m'éviter comme la peste. « C'est ce que tu crois Colin, tu te crois supérieur parce que t'es dans cette croisière mais crois-moi, t'es qu'un vulgaire pion qu'ils se feront une joie de repousser quand tu vas faire un truc qu'ils n'aiment pas. » Sur ces mots, je serre les dents tout en resserrant l'étreinte de ma main. Voilà que le sujet venait à tourner autour de Maxime, oui je regrettais d'avoir couché avec lui mais c'était une bonne façon de lui remettre la monnaie de sa pièce. Colin avait réussi à m'emmerder en allant retrouver Hippolyte alors j'avais bien le droit de faire ce que je voulais. Soudain, un petit sourire narquois se dessine sur mes lèvres. « Dois-je te rappeler que c'est toi qui a ouvert le bal ? » Je pris une courte pause avant de rajouter. « Toi qui disais que jamais tu ne me ferait du mal, tu t'en souviens de ça ? »

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