Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywe were just kids lost in the universe. (dana)
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we were just kids lost in the universe. (dana)

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Attendant impatiemment que les deux personnes du premier étage montent dans l’ascenseur,  je pianotais sur mon téléphone, jetant un œil à mon fil instagram. Je n’en avais pas grand-chose à faire à vrai dire, c’est plus un moyen de passer les quelques secondes que j’allais passer dans cette boîte. Le Summer Camp battait son plein et cela se voyait sur les photos. Mon regard s’arrêtait sur une photo avec une nana dessus que je ne connaissais pas, complètement déchirée, une bouteille à la main. Je fronçais les sourcils, cliquais sur son profil et je l’unfollow, direct. Pourquoi polluer mon instagram comme ça ? Les portes de l’ascenseur s’ouvrèrent finalement. Je marchais tranquillement jusqu’au bout du couloir où se trouvait ma chambre. Je fis glisser la carte dans le détecteur pour la déverrouiller et pénétrais dans mon chez moi pour ces deux mois. J’étais là depuis presque un mois et si je pouvais, je resterais là beaucoup plus que l’été. Enfin, peut être pas, mais disons loin des problèmes. J’étais encore écœuré par ma découverte et m’habituer au fait que mon frère allait revenir à Harvard à la rentrée prochaine, c’était de trop. La chose que j’avais souhaité plus que tout pendant des années s’était réalisée, il était de nouveau sur pieds et il s’était tapé la fille que j’ai le plus aimé à ce jour. Je me sentais trahi, humilié par deux personnes que j’aimais plus que tout. J’étais peut être lourd, certes moi et Sélène c’est de l’histoire ancienne depuis des années, mais pour moi ça ne se fait pas et je ne risquais pas de passer l’éponge si vite. On me fait une crasse, pas deux. En me dirigeant au fond de ma chambre pour m’avachir dans mon lit king size, je me pris les pieds dans quelque chose posé au sol dans l’entrée, que je ne réussis pas à identifier de suite, et qui manqua presque de me faire tomber. « Putain ! » Je fronçais les sourcils, baissant les yeux pour apercevoir une valise ouverte, avec des fringues de meuf. Je soupirais, ma sœur était déjà là et elle décidait de faire comme chez elle apparemment. Mais comment elle était entrée là, en premier lieu ? Je pensais même pas qu’elle arriverait si tôt. J’avançais alors, m’écriant « AAAMBBRE ! T’es déjà là ? Comment t’es… » Je me stoppais net. Est-ce que j’étais en train de rêver ? Non, non je ne rêve pas. J’étais sur le cul, je ne comprenais pas, comment elle, pouvait se tenir juste là sous mes yeux, dans ma chambre. « Dana ? »

@Dana Elkaïm
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Portant ta valise à bout de bras, tu galérais dans les escaliers pour monter jusqu'à l'étage où se trouvait ta chambre. Pourquoi t'avais pas pris l'ascenseur ? Une vieille t'avait bousculé pour entrer dedans avant toi et ça t'avait juste exaspéré en plus de légèrement mis en rogne. Alors tu lui avais fait un joli doigt d'honneur avant que les portes ne se ferment et avais décidé, sur un coup de tête, de prendre les escaliers. Que personne ne cherche la logique parce que même toi n'en trouvais aucune. Bref, tu te retrouvais à galérer et à te maudire d'avoir pris autant de vêtements jusqu'à ce qu'une voix masculine retienne ton attention. Un beau blond venait de te proposer son aide pour monter ta valise. Un rapide coup d'oeil pour l'analyser de la tête aux pieds et tu lui offris un sourire radieux en le remerciant de sa proposition avant de lui laisser la place pour prendre ton bagage en main. Le suivant de près, il déposa la valise au pied de la porte que tu lui avais indiqué. Sourire charmeur et yeux rieurs, tu le laissas s'en aller avant de pénétrer dans la pièce. Cette dernière semblait déjà occupée mais on t'avait prévenu à l'accueil qu'en attendant qu'une autre se libère, il fallait que tu cohabites. Et autant dire que, pour toi, y avait aucun soucis tant que ton colocataire n'était pas chiant. Laissant tomber sur le sol lourdement ta valise, tu l'ouvris pour te choisir de nouveaux vêtements. Il faisait beaucoup trop chaud pour porter un pantalon, t'allais crever. Sans plus attendre, tu te déshabillas et enfilas ta robe. Un soupire s'échappa de tes lèvres, appréciant la légèreté du tissu sur ta peau. Quelques minutes passèrent et tu décidas de sortir ton paquet de cigarette pour t'en griller une sur le balcon que la chambre mettait à disposition. Tout en fumant, tu faisais dérouler ton fil instagram, laissant des commentaires à tes amis et répondant à quelques messages privés laissés par tes... fans. T'avais toujours du mal, après trois ans, que tu pouvais avoir des fans et à dire vrai, tu trouvais ça ridicule mais c'était le jeu. Quand soudain, la porte de la chambre claqua, manifestant l'entrée de quelqu'un. Sans stressée, tu te redressas et alors que tu t'apprêtais à te lever pour rejoindre ton nouveau colocataire, tu te stoppas net. Cette voix. Tu la connaissais. Ô oui. Tu pouvais la reconnaître entre mille. Ton regard fit des aller retour entre ta cigarette toujours pas finie et la porte du balcon, sachant pertinemment qu'il n'appréciait pas tout ce qui touchait à la clope et autre. T'écrasas le mégot dans le cendrier rapidement mais, trop tard. Tommen avait passé sa tête en dehors de la chambre en t'appelant par un tout autre prénom avant de réaliser. Vous restiez là, figés, comme deux abrutis. Quand, enfin, tu daignas lui répondre. « Oui. Non. Peut-être. » dis-tu sans réfléchir, perturbée. Un sourire presque forcé accompagna ton regard confus et tu te levas en te raclant la gorge. « J'imagine qu'on se fait pas la bise ou même de câlin ? » demandas-tu, mal à l'aise. Toi, mal à l'aise ? Ouais ça arrivait. Surtout quand Tommen entrait en jeu. Il allait te pourrir, tu le savais, tu le connaissais.
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Je n’avais qu’une envie à cet instant, et c’était m’avachir dans mon lit. La chaleur était étouffante, c’était épuisant. En bon français que je suis, la chaleur lourde comme ça, j’ai du mal. Même à New York, ce n’était pas comme ça. Résultat, j’étais complètement mort et là, je méritais bien une sieste et un plongeon à la piscine juste après. Sauf que visiblement, quelqu’un avait prit ses quartiers dans ma chambre et je n’avais aucun doute que cette personne n’était autre que ma petite sœur. Elle m’avait prévenu qu’elle arrivait courant août, alors j’étais étonné de la voir ici en avance. Peut être que l’ambiance à la maison était devenue trop chiante et qu’elle était venue plus tôt par conséquent. Je me dirigeais alors au fond de la chambre sur le balcon, d’où là ou j’étais je pouvais distinguer une présence. Passant ma tête en dehors, je me stoppais net dans ma lancée, ne terminant pas ma phrase. Ce n’était pas ma sœur. Je me prenais l’équivalent d’une grosse claque, d’une bonne douche froide. Mon sourire disparu, j’avoue que là je n’avais aucune idée de comment réagir. C’était elle, elle était là. Comment c’était possible. Son prénom, c’était la seule chose qui était sortie de ma bouche. Mon regard se posait sur ce qu’elle avait dans les mains, ce mégot qu’elle venait d’écraser, quand elle décidait finalement de me répondre. Après tout ce temps ? Toutes ces années ? C’est tout ce qu’elle trouvait à dire. « Un câlin ? Je crois qu’après tout ce temps tu me dois beaucoup plus que ça, Dana. Je ne sais pas, une explication, peut être ? » lâchai-je, sans aucune émotion. Des explications je n’en attendais plus et je n’en avais plus vraiment besoin. J'étais anormalement détendu, j'étais trop choqué pour l'instant pour réaliser. « Mais d’abord, qu’est-ce que tu fou là ? Dans ma chambre, avec toutes tes affaires là. » Peut être même qu’est-ce que tu fais au Laos, à Vientiane, dans cet hôtel, pourquoi tu reviens dans ma vie comme ça ?
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A cet instant, tu te trouvais vraiment idiote. La main toujours au dessus du cendrier, tu fixais Tommen qui semblait tout aussi surpris que toi de vous retrouver face à face. Lorsque tes potes t'avaient annoncé qu'il n'y avait qu'une chambre sur deux de prêtes et que quatre d'entre vous allaient être dispatché dans d'autres chambres en attendant, tu n'y avais pas porté plus d'importance que ça. C'est vrai après tout, ce n'était qu'une chambre et vous risquiez de passer plus de temps à l'extérieur donc à quoi bon t'embêter avec ça ? Mais voilà, cette chambre, c'était celle de Tommen. Ton ancien meilleur ami, ton pilier d'antan. Et rien que de recroiser son regard te serrait le cœur. Il t'avait manqué ce con, et tu savais être la principale fautive dans votre histoire mais tu restais certaine qu'il avait sa part de responsabilité aussi. Tu balbutias des paroles qui n'avaient pas grand intérêt ni même de sens et te redressas tout en lissant la jupe de ta robe à l'aide de tes mains. T'avais la tête d'une enfant qui était sur le point de se faire disputer. Et la première remarque de Tom ne se fit pas attendre. Un explication. Il voulait une explication... Mais est-ce que tu en avais vraiment une ? Il ne te laissa pas le temps de répondre et te demanda ce que tu faisais dans sa chambre avec toutes tes affaires. Machinalement, tu tournas la tête vers l'intérieur et fixas ta valise grande ouverte, avant de le regarder à nouveau. T'avais presque oublié les détails de son visage, et tu l'aurais sûrement déjà oublié si tu ne gardais pas avec toi cette vieille photo de vous deux, souriants à pleines dents. T'étais moins émotive qu'avant mais ça n'empêchait que tu t'accrochais encore à certains éléments de ton passé. Jules. Tommen. Enaël. Ils étaient tous gravés au fer rouge sur ta peau et t'arrivais pas à t'en défaire. Tous devenus des fantômes jusqu'à ton voyage au Laos. Tu soupiras et le frôlas pour passer par la baie vitrée, marchant jusqu'à tes bagages pour les décaler du passage. « Je suis ici parce que la chambre que je devais avoir avec mes amis a une fuite. Donc je ne pourrais pas la rejoindre avant un moment. On m'a donné cette chambre. » expliquas-tu en poussant ta valise, sans même le regarder. Puis tu te redressas et te tournas enfin vers lui. Vous vous fixiez quelques secondes avant que tu n'ouvres enfin la bouche à nouveau « Tu veux que je te donne quoi comme explication ? J'étais amoureuse Tommen. Et tu ne portais pas vraiment Jules dans ton cœur. Je me suis peut-être enfermée dans ma relation avec lui mais t'entendre constamment me dire que c'était pas un mec pour moi, c'était pesant. » avouas-tu, le regard rempli de peine et un sentiment d'injustice dans la voix. Ouais tu te souviens de ces semaines à batailler avec lui parce qu'il n'acceptait pas ton rapprochement avec le jeune De Lacroix.
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J’étais sous le choc. J’essayais encore de trouver la meilleure façon de réagir. Dire que j’avais encore de la colère envers elle… cela pourrait paraître exagéré, mais au final, c’est ce qu’il en était. Cette fille m’avait déçu, elle m’avait vraiment blessé et je réagissais mal à cela. J’étais quelqu’un d’entier, je m’étais vraiment attaché à elle, c’était ma meilleure amie à l’époque et je n’avais absolument pas compris pourquoi elle m’avait totalement tourné le dos. Pour un mec, si, je sais. Malheureusement, c’était la pire excuse du monde à mes yeux. Et là, elle se trouvait dans ma chambre, ses affaires étalés comme si elle était chez elle. Je levais les yeux au ciel, sans mots. Une fuite ? On lui avait donné ma chambre ? D’une l’hôtel allait avoir à faire à moi, j’aurais bien aimé être prévenu, vu que le prix que coûte leur chambre. Et de deux, rester pendant un moment ? Je n’avais pas vu Dana depuis des années, sept exactement, et j’allais partager ma chambre avec elle ? A quel moment je me réveille de ce rêve ? Je le regardais faire, pousser sa valise, soupirer, éviter mon regard. J’avais envie de lui hurler dessus. Le calme en moi avait envie d’exploser, c’était beaucoup trop d’un coup. Je n’étais pas dans mes meilleurs moments, je digérais encore une trahison pour devoir faire face à une nouvelle. Une ancienne. Et oui, c’était une trahison. Et là venait l’explication. La fameuse, la grande explication à laquelle je m’attendais. « Et ça valait le coup ? » lâchais-je simplement, en haussant les sourcils. Je m’appuyais sur la table derrière moi, croisant les bras sur mon torse. « Dis-moi. Ca valait le coup de foutre en l’air notre amitié pour un mec avec qui t’es même plus aujourd’hui ? » lui demandais-je, avec tout le mépris que j’avais. Ca commençait à monter en moi. « Tu veux que je te dise la vérité ? T’as juste été lâche, parce que t’as trouvé la solution la plus simple au problème. Je ne t’aurais jamais demandé de choisir entre lui et moi. T’étais ma meilleure amie et j’aurais bien dû m’y faire. Mais à la place de ça, t’as juste fui le problème et moi tu m’as laissé te voir changer sans que je ne puisse rien y faire. T’as juste pensé qu’à toi. » Ca, c’était le fond de ma pensée. J’avais beau vouloir garder mon calme, j’avais tellement de rancune en moi qu’il fallait que je me lâche. Mais j’étais comme ça, j’explosais et après, je me sentais mieux. Je n’avais jamais eu la possibilité de lui dire ce que je pensais, alors autant en profiter maintenant.
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Tu pouvais voir dans son regard de la colère, de la haine, de la... rancœur. Et bien que l'envie de devenir une petite souris te prenait, tu ne pouvais que le comprendre. Tu l'avais abandonné, tu avais coupé les ponts un peu inconsciemment sans lui donner la moindre chance. Mais tu te souvenais avoir souffert de sa colère, de vos échanges tumultueux. Ouais t'avais vraiment été blessé qu'il n'accepte pas ta relation avec Jules. Parce que dans ton idéal, ils auraient été pote, vous seriez sortis tous ensemble et les choses seraient bien différentes aujourd'hui. Mais c'était pas le cas, on était bien loin de toute utopie. Tu lui expliquais donc le problème de chambre et malgré que tes yeux le fuyaient, tu devinais sa réaction. Tu l'imaginais déjà rouler des yeux. Sept années loin de l'autre et pourtant tu te souvenais encore de ses mimiques et de ses réactions. Puis tu lui donnas l'explication qu'il te demandait mais son regard se durcissait et te jugeait. Tes perles émeraudes le fixaient quand il te demanda si ça avait valu le coup. Il croisa les bras, semblant non-chalant malgré le ton de sa voix qui le trahissait : il était en train d'exploser. Tant d'années ont passé et pourtant vous restiez marqués par cette histoire. Dis-moi. Ça valait le coup de foutre en l’air notre amitié pour un mec avec qui t’es même plus aujourd’hui ? Coup de poignard. T'avais envie de lui dire t'allais se faire foutre mais à la place, tu fronçais les sourcils, attendant qu'il exprime le fin fond de sa pensée. Parce qu'il était lancé, il allait tout te dire sans retenue. Tu croisas les bras et l'écoutas te traiter de lâche. T'avais mal au cœur à l'entendre te parler ainsi et surtout te mettre toute la faute sur le dos, mais tu ne bronchais pas, acceptant -presque- ses remarques. Tes bras tombèrent le long de ton corps, démunie et d'ores et déjà épuisée par votre échange. Un silence s'installa dans la chambre alors que vous vous fixiez sans rien dire. C'était pesant, gênant. Tu craquas. « Tu ignores pourquoi je ne suis plus avec Jules donc évite de parler de choses que tu ne sais pas. » dis-tu, froide. Il s'était embarqué sur un terrain glissant, il le savait. T'aimais pas qu'on s'attaque à ton histoire avec le français. « Et j'ai peut-être été lâche mais je n'ai aucun regret. Le seul regret que j'ai pu avoir, c'était de t'avoir perdu sans m'en rendre réellement compte. Parce que merde Tommen tu peux m'en vouloir autant que tu veux mais ça changera rien au fait que t'as été super important pour moi et ne plus t'avoir à mes côtés m'a bien plus affectée que tu le penses. » avouas-tu en le pointant du doigt et en t'approchant doucement de lui. T'étais sincère, peut-être même trop. T'avais appris à ne plus te dévoiler, à prendre les choses plus à la légère. Mais pas quand t'avais devant toi une amitié passée et brisée.
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En vrai, cette histoire avait beau remonter à des années en arrière, j'en gardais toujours le même sentiment amère, déçu, dégoûté. J'étais du genre à m'entourer de gens que j'apprécie, même s'ils peuvent être peu, mais quand j'aime quelqu'un, je suis incapable de m'en défaire et j'avais sincèrement pensé que notre amitié durerait. Sauf qu'elle en avait décidé autrement et je me rendais compte qu'elle avait juste décidé de m'ignorer, parce que je ne validais pas sa relation avec Jules. Et ça, ça me foutait encore plus les nerfs. Les amis sont pas là pour valider tous tes choix et ce que j'avais vu d'elle dans nos derniers mois, n'avait fait que confirmer que ce mec allait la changer. Je savais pas si Jules avait eu une influence sur elle, ou si elle avait fait son choix comme une grande, mais au fond ça ne changeait rien. Elle était là, avec ses remords et ses explications. Je roulais ds yeux en l'entendant prendre la mouche lorsque je parlais de sa relation avec Jules. Elle avait raison, j'en ignorais les raisons, car elle m'avait carrément éjectée de sa vie, alors comment je pourrais être au courant des raisons de leur séparation ? Je préférais ne rien répondre, et ainsi éviter le début d'un conflit inutile. Cette histoire nous a déjà assez coûtée. Je l'écoutais, je la laissais me lancer en pleine face qu'elle n'avait aucun regret, si ce n'est de m'avoir perdu en route. J'avais envie de lui crier dessus, de lui dire qu'elle avait fait son propre choix et de la virer de ma chambre. Avec n'importe qui, je n'aurais eu aucune pitié, mais voilà. Il s'agissait de Dana. En l'écoutant tout en la fixant lorsqu'elle s'approchait de moi, je ne savais plus comment me comporter. J'étais en colère. Tout remontait. Mais à cet instant, en l'entendant me dire tout ça, tout ce que l'on avait vécu, notre amitié, nos fous-rires, nos discussions, tout revenait. Je me prenais une claque, une claque qui réveillait en moi tous mes souvenirs. « Je le sais, ça. Pourquoi tu crois que je t'en veux autant ? » lâchai-je, en plantant mon regard dans le sien. « Ça fait quoi, sept ans ? Sept ans que je ne t'ai pas vu. Pas un message, rien. T'as eu sept ans pour repenser à tout ça, et il aura fallu que l'on se croise par hasard au bout du monde pour que tu me parles. Donc laisses-moi douter du fait que tu regrettes autant que tu le dis. » dis-je, simplement. Je n'étais plus vraiment agressif, ni méchant dans mes mots. « Je n'aurais pas été ton ami si je ne t'avais pas dit ce que je pensais de ta relation avec lui. Alors j'espère au moins que t'acceptes l'avis de tes nouveaux amis, parce que si tu tournes le dos à tous les gens qui t'aiment assez pour vouloir ton bien, tu vas vite te sentir seule. » Je vidais mon sac, depuis le temps. Mais bizarrement, plus ça allait, plus ça me calmait. « Moi je tenais assez à toi pour m'en soucier. » Je n'étais pas quelqu'un qui craignait de dire ce qu'il ressentait. Elle avait été mon amie, ma meilleure amie, elle avait compté et quoi qu'il arrive, peu importe combien je pouvais lui en vouloir, elle comptera toujours.
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Debout face à Tommen, tu le fixais à la fois énervée et épuisée. T'en avais déjà marre de votre discussion, parce que tu savais qu'une bonne partie des torts était pour toi. C'était toi qui n'avais plus répondu à ses messages, qui l'avait presque évité pour ne pas avoir à lui faire face, pour ne pas avoir à t'embrouiller un peu plus avec lui. Pourtant, à présent, vous étiez rendus à ça. Rien du tout. Simplement des adultes dont le passé les rattrapait et les retournait. T'avais pas prévu de le revoir, encore moins ici, maintenant, et ça te tombait sur le coin de la gueule. Pour le moment, vous restiez plutôt calmes mais à tout moment ça pouvait exploser. Le jeune français plongeait son regard dans le tiens et t'avais l'impression de perdre pieds. Putain. Ça faisait tellement longtemps et pourtant t'arrivais à te sentir à nouveau toute petite face à lui, à pas savoir comment réagir. T'avais la gorge serrée et les mains légèrement moites dû à l'angoisse qui montait. Il allait te descendre plus bas que terre. Et même si tu le méritais, t'arrivais pas à t'y préparer. Il t'avoua alors t'en vouloir, beaucoup. Aucune surprise, tu t'en doutais déjà et il te l'avait déjà bien fait sentir en arrivant dans cette chambre tout à l'heure. Puis il te reprocha de ne pas l'avoir contacté en sept ans. Tu tiquas un peu et détournas le regard, fuyarde. Certes, t'avais pas cherché à le contacter mais tu te voyais mal lui envoyer un message pour parler du beau temps et de la pluie, faire comme si de rien était. Au fur et à mesure que le beau brun parlait, il semblait se détendre, mais pour combien de temps encore ? Tu le savais rancunier et sans pitié. Ce n'était que partie remise. Sa remarque te fit tourner la tête à nouveau vers lui, tout en fronçant les sourcils. Te sentir seule ? Si seulement il savait comme t'avais pu te sentir seule à ton retour en Australie. Comme t'avais tout fait pour oublier ce sentiment de solitude et de mal être. Te retrouver loin de Jules t'avait déchiré, mais ça ne t'avait pas empêché de repenser à Tommen et de regretter vos derniers mois loin l'un de l'autre. T'étais trop fière pour avouer tout ça, mais tu pouvais au moins lui dire une part de vérité. Certainement celle qu'il apprécierait le moins. « Sept années et tu n'as pas été capable de passer au-dessus de toute la rancune que tu pouvais avoir envers moi et m'envoyer un message. Tu vois Tommen, ça va dans les deux sens. J'ai pas la prétention de remettre toute la faute sur toi parce que je sais qu'on a tous les deux nos torts. » dis-tu sur un ton neutre et calme, pourtant quelque peu nuancé par les reproches. Toi aussi tu pouvais montrer à quel point t'avais été déçu, à quel point tu lui en avais voulu. Puis tu t'approchas dangereusement de lui et le défias du regard « T'aimais pas ce que je devenais au lycée Tom ? Attends de voir ce que je suis devenue depuis. » parce que t'avais été brisé. Que t'arrivais toujours pas à te relever des séquelles de ton séjour en France, de toute la douleur que t'avais ressenti pendant des mois. Une douleur intacte que tu adoucissais dans les soirées et la déconne.
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Je n'aurais jamais cru me retrouver en face à face avec Dana, à nouveau. Cette histoire, notre amitié, remontait à tellement d'années aujourd'hui que les probabilités que l'on se retrouve à l'autre bout du monde étaient minimes. Je mentirais si je disais que la revoir ne me faisait rien. Rien qu'à en voir ma réaction. Mon sang n'avait fait qu'un tour, j'étais directement monté dans les tours. Alors oui, cette histoire remontait à l'adolescence, au lycée, où nous n'étions que des gamins mais je continuais de croire que le lien que l'on avait et notre complicité était au dessus d'une amitié de lycéens. Je tenais vraiment à elle, à notre amitié et Dieu sait à quel point les amis c'est sacré pour moi. Malgré que je bouillonnais à l'intérieur, que je me sentais exploser petit à petit, mon ton semblait s'apaiser. A présent, il était trop tard à présent pour se crier dessus, se balancer des objets à la figure ou autre. Mais cela n'enlevait en rien la colère et la déception que j'avais pu ressentir il y a sept ans et que je ressentais à nouveau aujourd'hui. Comme si une vague de peine et de haine m'envahissait à nouveau. Comme au premier jour. Je m'exprimais finalement, ne prenant pas de pincettes. Sept années ont beau être passées, je sais qu'elle me connaît presque mieux que n'importe qui et que si j'étais connu pour être faux-cul avec les gens, je le serais avec elle. Or, je ne le suis pas et par conséquent, je ne mâchais pas mes mots à son égard. Mais visiblement, elle non plus. Je n'en attendais pas moins d'elle de toute manière, deux gros caractères comme les nôtres qui se rencontrent, cela fait forcément des étincelles. Je fronçais les sourcils quand elle me balançait que nous étions tous les deux en tort. Je ne l'entendais personnellement pas de la même manière. Certes, ravaler ma fierté et lui renvoyer un message avait un moment été une option, mais la petite voix en moi qui dictait ma rancune m'en avait empêché. « T'envoyer un message ? Ouais j'aurais pu. Mais ça aurait été encore un ultime message auquel tu n'aurais pas répondu, sûrement. Alors soit, j'ai peut être ce tort. Mais t'as commencé. » C'était enfantin, c'était à qui se cracherait le plus à la gueule sûrement. C'était triste, de voir où nous en étions arrivé, quand on pense à ce que nous avions été à l'époque. « Mais peu importe, c'est du passé, on va pas le changer. » dis-je en haussant les épaules, alors qu'elle se rapprochait encore plus, me défiant du regard. Je n'aimais pas ça. Je pouvais le voir maintenant. Je savais, qu'elle avait changé, même avant que nous ne quittions le lycée. Mais ce que je pouvais voir à cet instant, cela me confirmait que bien qu'elle soit là, face à moi, elle n'était plus la même. Je me décollais de la table derrière moi, pour réduire une dernière fois l'espace entre nous et la surplomber, grâce à mes conséquents centimètres en plus. « J'ai aucune envie de voir ça. » lâchai-je froidement, ma voix trahissant cependant la déception que je ressentais. Je ne la reconnaissais plus et je ne pensais pas que cela ferait autant mal. Je la contournais finalement, elle et sa valise, avant qu'une question ne me survienne. « T'as choisi le Laos par pur hasard ou parce que tu viens à Harvard à la rentrée ? » J'étais presque sur de la réponse mais je préférais m'en assurer. Et évidemment, venir ci avant pour connaître du monde, c'était une bonne idée.
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Vous vous dévisagiez, vous regardiez en chiens de faïence et tu te disais que vous n'aviez vraiment plus rien à voir tous les deux. Même si Tommen avait toujours eu cette classe, cette prestance, aujourd'hui tout ça avait doublé. Il faisait encore plus confiant, plus mature, plus... tout. Toi ? T'avais beau avoir gagné des millions depuis votre dernière rencontre, tu restais simple. Il fallait juste ajouter une pointe d'arrogance constamment ancrée dans tes traits mais à par ça, t'avais pas vraiment changé. On te disait que tu t'étais embellie avec le temps, pourquoi pas, tu t'en foutais à vrai dire, ton physique n'était pas ta priorité. Le jeune français ne semblait pas d'accord avec l'idée qu'il soit autant en tort que toi mais tu ne rajoutais rien, tentant de lui faire comprendre que t'étais pas la seule méchante de l'histoire. Et à entendre sa réponse, t'avais l'impression de te trouver face à un enfant. C'était toi qui avait commencé donc, il avait le droit de faire le con aussi. Ok, pour la maturité en fait on repassera. Mais il eut au moins la sagesse de dire que ce qui faisait partie du passé devait rester dans le passé. Sages paroles mais t'y croyais qu'à moitié. Il s'était retenu, tu le savais, tu le sentais. Normalement tu devrais déjà être au sol et en larmes. Mais il ne désirait pas se lancer dans une bataille sans foi, ni loi. Ne préférant pas répondre, tu t'avanças vers lui et lui dis les premiers mots qui te venaient en tête. Oui, t'avais changé, et il allait pas être déçu du voyage. Tu t'étais approchée de lui, dangereusement, et il fallait croire qu'il n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds puisqu'il se rapprocha aussi, menaçant, et te surplomba de par sa grande taille. Pourtant, tu ne le quittais pas du regard, les yeux sauvages. Sa respiration venait caresser tes joues et pendant une bref seconde, tu te laissais avoir. Tu clignas des yeux pour ramener tes esprits mais il bougea bien vite et te dévia pour aller de l'autre côté de la pièce. Tant mieux, t'avais pas vraiment prévu de commencer tes vacances avec une bataille de regards assassins. Contre toute attente, il te posa une question, s'intéressant à ta venue ici. Bon, tu te doutais que c'était plus pour assurer ses arrières, qu'il ne te portait pas non plus un grand intérêt. Tu croisas tes bras contre ta poitrine « Je suis venue avec un groupe d'amis, la plupart d'entre eux sont d'Harvard. Donc... » commenças-tu à dire. Puis t'attrapas ton téléphone sur le lit, marchas jusqu'à Tommen pour te positionner à côté de lui, ton épaule frollant la sienne et soufflas un léger « Mais t'inquiètes, on se verra à la rentrée. » avant de passer la porte et de partir, le coeur lourd.
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