BAMBI & NOA - Friendship never ends

20H30. Posée dans ma chambre d’hôtel, je viens à peine de passer la porte avec quelques courses faites pour notre petite pyjama party ! Oui, j'ai invité ma meilleure amie d'amour, la plus importante de toute ma vie : Bambi. Je l'ai invité pour 21H00 mais clairement, rien n'est ready... les cochonneries sont encore emballées, le service d'étage n'a pas tout ramené et je ne me suis pas douchée pour me mettre en pyjama : Cauchemars ! Je me grouille, disposant tout et je fonce à la douche. Je me savonne comme une tarée et me rince aussi vite. Je sors, fous mes pieds dans mes chaussons finement rosées et hop, je choisis un short à point blanc, et un t-shirt gris et rose avec une tête de loup. Au top ! On frappe à la porte pile à ce moment là... J'ai honte de ne pas être ponctuelle.

Bambi n'eut pas grande peine à se pointer en tenue de pyjama à heure dite à la chambre de Noa, la personne la plus importante de sa vie : elle logeait actuellement dans le même hôtel sans même le savoir... la coïncidence était fameuse ! Ce fut sans doute ce qui lui permit de prendre son temps, sachant qu'elle n'aurait qu'à traverser un couloir, prendre un ascenseur pour arriver à bon port. Elle n'eut donc qu'à dézipper la robe qu'elle portait ce jour pour filer sous la douche et ainsi mettre un joli ensemble en satin rose, composé d'un débardeur et d'un shorty. L'italienne s'empara d'une paire de chaussons, de la bouteille de rosée bien fraîche qu'elle avait commandée juste avant de quitter sa chambre et partit frapper à celle de Noa-Leen, à vingt-et une heure. Coucou ma chérie c'est moi, je peux entrer ? demanda-t-elle en attendant d'y être invitée pour s'exécuter.

La porte frappe, je fais volte face et me retrouve derrière la porte entendant la petite voix de ma meilleure amie, Bambi. Je souris car meme si je suis dégoutée de pas avoir eu plus de temps pour préparer ; passer une soirée avec elle, c'est toujours top et j'ai hâte qu'on devienne inséparables, maintenant qu'on se retrouve différemment que par lettre ou skype. J'ouvre la porte et quand je la vois, toute mimi, sourire aux lèvres, je saute à son cou : Ma copine d'amour ! tu m'as tellement manqué ... je suis désolé de pas avoir dit plus tôt que j'étais là ... J'embrasse sa joue et la tire par le bras. Je me remet face à elle et lui dit ; tu sais avec la mort de papa... Je fais une moue, attristée avant de soupirer et reprendre, faussement joyeuse ; Bref... ca va toi?

Bambi accueillit bientôt Noa dans ses bras, qui venait de sauter à son cou, comme au bon vieux temps. Voilà qui faisait remonter de beaux souvenirs à l'esprit de l'italienne, chose qui lui arracha un grand sourire alors qu'elle faisait attention à ne pas casser la bouteille de rosée qu'elle tenait encore en main. Mais ne t'excuses pas pour ça voyons ! Tu m'as prévenue c'est l'essentiel... répondit-elle en déposant un petit bisou sur la joue de son amie, juste avant que la jolie blonde ne tire son bras pour l'emmener à l'intérieur de sa chambre. Je sais... bien pour ça que j'ai rappliqué de suite, pour te remonter le moral ! En plus on n'a aucune excuse, on est dans le même hôtel... Petit clin d’œil alors que la brunette prenait délicatement la main de Noa dans la sienne, pour la rassurer quant au décès de son père. Tristesse qu'elle comprenait... Moi je me suis faite larguer avant les vacances... et toi ma jolie ?

Trop heureuse de voir ma petite femme, je lui ai sauté au cou et je sens qu'elle aussi est pleine de bonheur. Elle me rassure qu'elle ne tient aucunement rigueur de ne pas avoir prévenu super tot de mon arrivée. Je lui souris faisant une moue pleine de culpabilité alors qu'elle poursuit me disant qu'elle est là maintenant en somme pour me soutenir : je sais que tu seras toujours là... Dis-je toute joyeuse et émotionnée de tant de présence dès les débuts de sa part. Elle me raconte qu'elle a été largué avant les vacances, je grimace et maudit déjà al personne en question alors qu'elle me retourne la question : C'est qui ce débile qui quitte une déesse ? dis-je tout sourire mais menaçante. Je me pose sur le lit et l'invite à faire de même. Je lui tend une assiette dans laquelle j'ai mis des friandises. Tu veux une coupe de champagne ? Je lui fais un clin d’œil, deux vraies princesses. Enfin... gros scoop après ce road trip en solitaire suite à la mort de papa, je suis arrivée ici et j'ai rencontré un gars... Je suis toute timide de raconter cela.

Dès l'instant où Noa lui avoua être au courant qu'elle serait toujours là, Bambi fut rassurée. Après tout, n'était-ce pas la pure vérité ? Si elles s'étaient toujours entendues comme cul et chemise, ce n'était pas pour rien... et ce fut sans doute ce qui aida grandement l'italienne à lâcher le morceau au sujet de son ex, du fait qu'il l'ait quittée le lendemain du bal... Débile, je crois que le mot est faible... mais déesse, tu es trop mignonne ma chérie ! s'exclama-t-elle avant d'embrasser sa joue et d'accepter sa coupe de champagne à l'aide d'un petit clin d’œil on ne peut plus complice. Volontiers ! La brunette fit choquer leurs deux verres pour trinquer comme il se devait, recueillant d'un même temps la confession de son adorable amie. Oulala... je veux tout savoir, tu fais brûler ma curiosité là !

Souriante, j'avais perdu celui-ci rapidement en entendant la révélation vis à vis de son ex copain. Elle avait d'ailleurs décidé de me rejoindre dans la bonne boisson qu'est le champagne et de partir dans l'ivresse alors que nous discutions. Bien sur, elle fit directement la fille trop curieuse me disant qu'elle souhaitait tout savoir sur ce fameux "mec". Je souriais donc et m'installa sur le lit, sur les genoux. Je la regarde, inspire et reprend : il s’appelle Elyas, il est dans vos maisons là... je réfléchie. Celle des mecs là, winthrop... fait médecine ! Je rigole tant j'ai galéré à trouver le nom. Je reprend : Mais toi, tu l'aimes toujours ton ex ou tu as tourné la page ? Je suis inquiète pour elle et le montre.

L'ivresse, c'était exactement ce dont Bambi avait besoin à cette seconde précise. Ça, et de passer un agréable moment en compagnie de son amie si chère, en la personne de Noa. Cette dernière ne manqua pas de lâcher une bombe d'entrée de jeu côté confidences, avouant avoir rencontré quelqu'un. Ni une ni deux, il fut impossible à l'italienne de retenir sa curiosité, pas alors qu'elle adorait cette princesse blonde et qu'elle s'inquiétait pour elle... Winthrop c'est une bonne maison... il fait médecine, ah bon ? Tu sais en quelle année ? Je t'embête avec mes questions, c'est juste pour voir si je le connais ! reprit-elle avec un grand sourire, qui impliquait que Noa n'était pas obligée de lui répondre si elle n'en n'avait pas envie. J'ai tourné la page... c'était une question de survie, tu sais...

Soucieuse de mes rencontres et de ma soudaine arrivée, Bambi fut heureuse directement en entendant que j'avais rencontré quelqu'un. J'ai souri et j'ai presque trop rougi en buvant une goutte de ma coupe. Je glousse et osant parler, je reprend ; Il entre en cinquième année je crois et s'appelle Elyas... il est super canon et trop adorable, comme un électrochoc quand je l'ai vu mais c'est surement encore une connerie, j'ai aucune chance! Il est juste magnifique mais je veux pas pousser et en parler plus, je suis déjà rouge comme le papier peint du bas des murs de la chambre. Je ris et bien vite, je change de sujet sachant que fourbe, mon italienne y reviendra surement dans quelques secondes : et toi tu nous trouves pas un beau gosse au moins pour t'amuser un peu ? dis-je malicieuse et coquine.

Bambi se mit bien évidemment à écouter chaque mot prononcé par Noa avec attention, extrêmement contente pour elle que cette dernière ait rencontré quelqu'un. En bonne romantique, l'italienne ne pouvait qu'approuver ! En revanche, ce qui lui fit froncer les sourcils et qu'elle approuvait moins, c'était le côté perdu d'avance. Et pourquoi tu n'aurais aucune chance, une jolie fille comme toi ?! Tu lui as déjà parlé, il s'est passé quelque chose qui te pousse à dire des choseries pareilles ? se permit-elle de lui demander, navrée que Noa en vienne à avoir une telle opinion de sa personne. Mais ce fut au tour de la brunette de rougir doucement à la question de sa douce amie, car finalement, elles étaient parfaitement sur la même longueur d'ondes. A vrai dire... moi aussi j'ai rencontré quelqu'un...