When was the last shot ? Can't remember {Ilhan}

Tu as appris quelques jours plus tôt que ta grand-mère maternelle avait passé l'arme à gauche, et que toi, tu profitais joyeusement du summer camp, que tout allait bien, t'avais même fait déjà quelques boutiques pour ramener des souvenirs à tes vieux quand tu rentrerais à Sheffield. Pour quelques jours seulement avant de reprendre les cours, tout ça tout ça quoi. Alors ouais, ça a un peu plombé ton moral, parce que justement t'étais bloquée au SC, et puis franchement t'avais pas super envie d'rentrer pour l'enterrement, bien que tu sais pertinemment que tes parents t'en voudront... Mais c'est ton tout premier SC, okay ça craint de ne pas rentrer pour l'enterrement, mais peut-être que c'est tout simplement parce que t'as pas assez d'couilles pour faire face à la mort.

Alors c'est en partie pour ça que ce soir, t'as peut-être un peu trop abusé sur la bouteille, t'es allée squatter à une soirée pas loin de ton hôtel, que t'as laissé des hommes te payer des shooters de tequila et autres alcools forts. Assez forts pour que tu sois dans l'état dans lequel tu te trouves ce soir, c'est à dire suffisamment chiante et bruyante dans le hall d'entrée de l'hôtel.

"Mes cléeeees putain, j'les trouve plus, qui a pris mes clés ?" que tu gueules, bien éméchée, ricanant bêtement, à agresser des couples de touristes rentrant à la même heure que toi.

(Invité)

When was the last shot ? Can't remember
— with Beatrix

Quelqu'un qui gueulait dans le hall, une femme à en juger par la voix. Et moi j'essayais de dormir malgré cette voix qui demandait encore et encore qui avait pris ses clés. Mais tais toi merde. Trois nuits que je passe à ne dormir que quelques heures, à enchaîner les conquêtes donc si tu pouvais me laisser dormir jusqu'à ce que le soleil se lève, ça serait pas mal. Carrément génial même. Ah, du silence, comme si quelqu'un avait entendu mon souhait. Peut-être un génie du sommeil, j'en savais rien, ou juste un mec qui passait dans le hall qui avait pris la fille avec lui, qui l'avait fichu dehors et... putain ça recommençait. Ok, là c'était trop. « Tu veux pas la fermer ? » Pas un cri, juste une question. Les cheveux totalement en bataille, muni juste d'un caleçon, pas trop imposant pour le coup. Mais bon j'allais pas non plus prendre ma douche, me coiffer pour qu'elle retourne dans sa chambre et que j'aille me coucher. « C'est quoi le problème ? T'as perdu tes clés c'est ça ? » Pas besoin d'être devin, c'était ce qu'elle gueulait depuis tout à l'heure, m'empêchant de fermer les yeux, de m'abandonner dans les bras de Morphée. « Monsieur elle est avec vous ? » me demande un type habillé comme un membre du staff. L'air renfermé, le regard qui me juge, comme si c'était de ma faute si cette femme était là, bourrée, à ne pas tenir en place. « Ouais désolé je m'occupe de ça ». Peut-être que j'aurais dû dire la vérité, le laisser la foutre dehors pourtant ma main saisissait son bras et l'emmenait dans ma chambre, ne lui laissant aucune possibilité de fuite. Quelle emmerdeuse.

(Invité)

T’as réussi à faire fuir le couple qui était là quelques minutes avant toi, c’est vrai qu’à te voir dans cet état, ça ne donne pas franchement envie de t’approcher, tout c’que tu vas réussir à faire ce soir, c’est d’te faire jeter de l’hôtel sans que t’aies le temps de demander ton reste.
T’es énervée contre toi-même en fait, tu regrettes peu à peu de ne pas être rentrée en Angleterre pour l’enterrement de ta grand-mère, et tu sais très bien que ce soir t’auras l’alcool triste. Que c’est qu’un foutu rire nerveux que tu as en ce moment même. Tu titubes un peu, à chercher dans ton sac ces foutues clés qui ont décidé elles aussi d’te faire chier ce soir, comme si t’avais besoin de ça, puis ce gars, qui débarque.
En caleçon, torse nu, qui t’laisse pas indifférente, mais ça c’est juste parce qu’il est bien foutu, et trop sexy avec ses cheveux en bataille. Mais qui t’agresse, qui te demande de la fermer. « Quoiii ? Moi la fermer ? T’es qui pour… » mais t’as pas vraiment le temps de continuer ta phrase qu’un échange se fait entre un type de l’hôtel et monsieur caleçon.

Comme si t’existait plus, comme si t’étais complètement invisible et ça, c’est quelque chose dont t’es pas super fan non plus, mais bon. T’étais sur le point de secouer tes bras pour leur rappeler que t’es toujours là, mais au lieu de ça, une main saisit ton bras et te tire jusqu’à une chambre. Jusqu’à la chambre de monsieur caleçon, alors t’es pas franchement rassurée, plutôt un coup de stress qui s’empare de toi. « Lâche moi espèce de pervers ! Lâche-moi ou j’te mords ! » que tu commences à gueuler alors qu’il ne te lâche toujours pas.

(Invité)

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