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never mind I'll find someone like you.
Cette journée aurait dû être parfaite, le genre d’après-midi que je vivais depuis une ou deux semaines en permanence avec Doll, notre relation était un soulagement, une bouffée d’oxygène à une période de ma vie pendant laquelle j’étais peut-être un peu trop faible, trop concentrée sur mes études et pas suffisamment sur l’amour. Depuis que nous avions trouvé comment mettre des mots sur nos sentiments tout allait bien, nous étions en permanence l’une avec l’autre et il y a quelques jours après un petit jeu nous avions fait l’amour la première fois, j’étais tellement euphorique que je m’étais décidée à sécher les cours de ma journée pour pouvoir lui faire une surprise, une petite séance de câlins avant une soirée qui s’annonçait chargée, ce soir je faisais une petite prestation de danse en boite pour arranger un ami qui voulait organiser un genre de battle. Bref, je désirais inviter ma chérie à me rejoindre et autant vous dire que si elle n’acceptait pas j’aurais été très en colère contre elle parce que c’était important à mes yeux. Je vous l’accorde, être en colère contre elle aurait été tellement difficile parce qu’un regard de sa part m’aurait fait fondre, mon envie de bouder aurait été balayée d’un simple revers de main. Habillée, pomponnée et parfumée je mâchais un chewing-gum tout en replaçant une petite couche de gloss sur mes lèvres traversant les couloirs du dortoir des Lowell à toute allure, j’étais impatiente. Nous n’avions pas eu un seul échange ne serait-ce que par SMS depuis le début de la matinée et j’étais déjà en manque d’elle, de sa présence et je précise que ce n’était pas un manque sexuel. Je n’étais pas un bonobo après tout.
Une fois à sa porte je toquais trois petits coups, il n’y avait aucune réponse, j’attendais encore quelques minutes me demandant si elle était bien dans sa chambre. Par réflexe j’appuyais sur la poignée qui s’ouvrait immédiatement me laissant apercevoir la chambre vide, plus de meubles juste le sommier d’un lit. Je me demandais sur le coup si je n’avais pas été dans la mauvaise chambre, reculant de trois pas j’étais pourtant face au bon numéro. Je rentrais dans la pièce regardant si je ne voyais pas quelque chose, étais-je en plein cauchemar ? Il y avait une feuille de papier sur le sommier, je l’empoignais et après quelques secondes je sentais mon monde qui s’écroulait sous mes pieds, elle ne reviendrait pas. Mes membres tremblaient comme sur le point de flancher l’un après l’autre, tout mon bonheur était écrasé d’un seul coup de massue. Je saisissais immédiatement mon iPhone composant le numéro de Doll le cœur battant la chamade, la voix tremblante, elle répondait, quel soulagement. « Je suis désolée Lara… Supprimes mon numéro, nous deux c’est terminé… Je ne reviendrais plus jamais à Harvard. » Je n’avais pas le temps de lui dire à quel point je l’aimais qu’elle raccrochait. Le bip incessant me signalant qu’il n’y avait plus personne de l’autre côté me brisait le cœur, oui c’était bien la sensation que j’éprouvais face à la fin d’une histoire qui durait depuis cet été, certes nous avions attendu le bon moment pour nous mettre officiellement ensemble mais j’étais amoureuse depuis le Summer Camp et voilà qu’il n’y avait plus rien. Les larmes coulaient de mes beaux yeux sans que je ne puisse rien faire, je plongeais le papier dans mon sac reculant pour fermer la porte. Tout s’emmêlait dans ma tête, j’envoyais rapidement un texto à Apple, j’allais avoir besoin d’elle à présent. Alors que je m’apprêtais à quitter le dortoir je m’effondrais en pleurs, ma première rupture amoureuse me frappait de plein fouet, je ne pensais pas que ça pouvait être aussi violent. La sensation d’être vide, d’être brisée comme un vulgaire objet en verre, une boule de neige qui s’écrasait contre un mur, les sanglots s’emparaient de moi et je n’étais plus capable de faire un seul pas. Me laissant glisser contre le mur je venais rabattre mes genoux contre ma tête.
Une fois à sa porte je toquais trois petits coups, il n’y avait aucune réponse, j’attendais encore quelques minutes me demandant si elle était bien dans sa chambre. Par réflexe j’appuyais sur la poignée qui s’ouvrait immédiatement me laissant apercevoir la chambre vide, plus de meubles juste le sommier d’un lit. Je me demandais sur le coup si je n’avais pas été dans la mauvaise chambre, reculant de trois pas j’étais pourtant face au bon numéro. Je rentrais dans la pièce regardant si je ne voyais pas quelque chose, étais-je en plein cauchemar ? Il y avait une feuille de papier sur le sommier, je l’empoignais et après quelques secondes je sentais mon monde qui s’écroulait sous mes pieds, elle ne reviendrait pas. Mes membres tremblaient comme sur le point de flancher l’un après l’autre, tout mon bonheur était écrasé d’un seul coup de massue. Je saisissais immédiatement mon iPhone composant le numéro de Doll le cœur battant la chamade, la voix tremblante, elle répondait, quel soulagement. « Je suis désolée Lara… Supprimes mon numéro, nous deux c’est terminé… Je ne reviendrais plus jamais à Harvard. » Je n’avais pas le temps de lui dire à quel point je l’aimais qu’elle raccrochait. Le bip incessant me signalant qu’il n’y avait plus personne de l’autre côté me brisait le cœur, oui c’était bien la sensation que j’éprouvais face à la fin d’une histoire qui durait depuis cet été, certes nous avions attendu le bon moment pour nous mettre officiellement ensemble mais j’étais amoureuse depuis le Summer Camp et voilà qu’il n’y avait plus rien. Les larmes coulaient de mes beaux yeux sans que je ne puisse rien faire, je plongeais le papier dans mon sac reculant pour fermer la porte. Tout s’emmêlait dans ma tête, j’envoyais rapidement un texto à Apple, j’allais avoir besoin d’elle à présent. Alors que je m’apprêtais à quitter le dortoir je m’effondrais en pleurs, ma première rupture amoureuse me frappait de plein fouet, je ne pensais pas que ça pouvait être aussi violent. La sensation d’être vide, d’être brisée comme un vulgaire objet en verre, une boule de neige qui s’écrasait contre un mur, les sanglots s’emparaient de moi et je n’étais plus capable de faire un seul pas. Me laissant glisser contre le mur je venais rabattre mes genoux contre ma tête.
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