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Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas du tout dans ma vie. Je n'ai jamais eu une vie de tout repos mais en ce moment, c'est particulièrement agité.
D'un côté la maison semble s'embraser tous les 3 jours avec les enfants d'Albiciade qui n'en peuvent plus de se mettre dans des situations impossibles. De l'autre côté, j'ai mon travail au Globe qui me prends plus que jamais du temps. En ce moment, beaucoup de faits divers, beaucoup d'événements me donne du fil à retordre et je n'ai pas vraiment une seconde à moi.
Et au milieu de cela, pris en tenaille, il y a mes enfants que j'essaye encore de protéger bien qu'ils soient tout à fait autonomes à présent. Mais en réalité qui peut se passer d'une mère ?
C'est la question que je n'ai de cesse de me poser lorsque je vois les Alaska et Feldt. Ces deux filles ont une colère en elle qui me fait parfois peur. Elles semblent jouer avec la vie comme avec un chat. Seulement, elle ignore quand il va leur mettre un coup de griffe. Et dieu seul sait combien de coups de griffes elles ont reçus à elle deux ?!!
Au fond, peu importe combien de plaies elles ont eu à essuyer, ce qui m'inquiète c'est combien peuvent-elles encore en prendre avant que cela laisse des séquelles à jamais. Je ne suis pas une femme du passé. Ce qui n'est plus, ne doit pas avoir d'importance aujourd'hui. Seul l'avenir compte et comment le rendre meilleur. C'est pour cela que j'ai pardonné sa vie tulmutueuse à Albiciade, car je voyais que l'avenir était clair comme de l'eau.
Alaska me préoccupe tout particulièrement. Depuis que Lilou est là, c'est très dur pour moi. Je la vois manquer de prudence parfois et j'aimerais lui dire de prendre garde, car elle ne vit plus que pour elle maintenant. Parfois je vois cette flamme maternelle dans ses yeux mais j'ai toujours un pressentiment, une boule au ventre.
Lilou est un ange tombée du ciel. Une enfant adorable, un morceau de sucre, une petite licorne trainant derrière elle des arc en ciel de barbe à papa ! J'aime tendrement cette gosse. D'ailleurs Alaska nous l'a laissé pour la journée. Elle est dans son siège et nous jouons. Je suis assise devant elle, un sourire reliant mes deux oreilles et des gazouillis flottant dans la maison. Cette maison aime les rires d'enfants et elle en manque cruellement. On entends trop de cris et de pleurs, il faudrait des rires !
J'entends des pas derrière moi, je me retourne et aperçoit la jeune maman. A chaque fois que je la vois, je me rends compte de combien son visage est tendre. Quelle jolie jeune femme ! Je lui sourit, la peluche toujours en suspens au dessus de sa fille. Je l'agite doucement en gazouillant. Une mamie gateau !
« Regarde Lilou ! Qui c'est qui est arrivé ? Ben oui c'est Maman ! Tu veux qu'elle vienne jouer avec nous ? ». Je jette un regard entendu à Alaska, attendant qu'elle nous rejoigne. J'aime les voir jouer toutes les deux. C'est une sensation particulière. Comme quand je voyais Declan s'endormir dans les bras de son père. Une vision de protection et de complicité qui me donne des paillons dans le ventre.
D'un côté la maison semble s'embraser tous les 3 jours avec les enfants d'Albiciade qui n'en peuvent plus de se mettre dans des situations impossibles. De l'autre côté, j'ai mon travail au Globe qui me prends plus que jamais du temps. En ce moment, beaucoup de faits divers, beaucoup d'événements me donne du fil à retordre et je n'ai pas vraiment une seconde à moi.
Et au milieu de cela, pris en tenaille, il y a mes enfants que j'essaye encore de protéger bien qu'ils soient tout à fait autonomes à présent. Mais en réalité qui peut se passer d'une mère ?
C'est la question que je n'ai de cesse de me poser lorsque je vois les Alaska et Feldt. Ces deux filles ont une colère en elle qui me fait parfois peur. Elles semblent jouer avec la vie comme avec un chat. Seulement, elle ignore quand il va leur mettre un coup de griffe. Et dieu seul sait combien de coups de griffes elles ont reçus à elle deux ?!!
Au fond, peu importe combien de plaies elles ont eu à essuyer, ce qui m'inquiète c'est combien peuvent-elles encore en prendre avant que cela laisse des séquelles à jamais. Je ne suis pas une femme du passé. Ce qui n'est plus, ne doit pas avoir d'importance aujourd'hui. Seul l'avenir compte et comment le rendre meilleur. C'est pour cela que j'ai pardonné sa vie tulmutueuse à Albiciade, car je voyais que l'avenir était clair comme de l'eau.
Alaska me préoccupe tout particulièrement. Depuis que Lilou est là, c'est très dur pour moi. Je la vois manquer de prudence parfois et j'aimerais lui dire de prendre garde, car elle ne vit plus que pour elle maintenant. Parfois je vois cette flamme maternelle dans ses yeux mais j'ai toujours un pressentiment, une boule au ventre.
Lilou est un ange tombée du ciel. Une enfant adorable, un morceau de sucre, une petite licorne trainant derrière elle des arc en ciel de barbe à papa ! J'aime tendrement cette gosse. D'ailleurs Alaska nous l'a laissé pour la journée. Elle est dans son siège et nous jouons. Je suis assise devant elle, un sourire reliant mes deux oreilles et des gazouillis flottant dans la maison. Cette maison aime les rires d'enfants et elle en manque cruellement. On entends trop de cris et de pleurs, il faudrait des rires !
J'entends des pas derrière moi, je me retourne et aperçoit la jeune maman. A chaque fois que je la vois, je me rends compte de combien son visage est tendre. Quelle jolie jeune femme ! Je lui sourit, la peluche toujours en suspens au dessus de sa fille. Je l'agite doucement en gazouillant. Une mamie gateau !
« Regarde Lilou ! Qui c'est qui est arrivé ? Ben oui c'est Maman ! Tu veux qu'elle vienne jouer avec nous ? ». Je jette un regard entendu à Alaska, attendant qu'elle nous rejoigne. J'aime les voir jouer toutes les deux. C'est une sensation particulière. Comme quand je voyais Declan s'endormir dans les bras de son père. Une vision de protection et de complicité qui me donne des paillons dans le ventre.
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