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There's still a month, i was yours. What am I now ? [Sloannon]

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Semaine 6 jour 5
RHIANNON DE BELGIQUE & SLOAN BUSHNELL

Tes cheveux blonds virevoltant au rythme du vent, tu déambules dans les rues animées du centre Vientiane. Le pas rapide et affirmé. Les rayons du soleil venant éclairer de temps à autre ton visage quelque peu fatigué. Exténuée. Ne profitant pas comme tu le désirais de ce summer camp. Chamboulée par les évènements récents. Petite fleur fragile ayant du mal à s’épanouir complètement. Te laissant submerger par ces pensées perpétuelles. Pensées qui te hantent. Qui te tourmentent. Jour comme de nuit. Ne sachant plus où tu en es. Constamment habitée par cette douleur, cette colère qui te ronge de l’intérieur. Colère entièrement dirigée contre lui. Lui qui n’a cessé de t’éviter. Lui qui n’a cessé de faire comme si tu n’existais pas. Vérité amère. Commençant lentement à comprendre. A te faire une raison. Il ne reviendra pas. Tu devais te faire une raison. Aller de l’avant. L’enfermer dans un coin de tête et ne plus jamais y repenser. Déchirer cette partie de ta vie qui te détruit petit à petit. Te rendant lamentable. Pathétique. Te réfugiant dans l’euphorie et le délice que te propose l’alcool. Dépendante de cette ivresse. Inhalateur de sens. Ne désirant plus rien ressentir. Redevenir cette coquille vide d’antan. Ton sac à dos fermement accroché derrière ton dos, tu accélères le pas. Ne tardant pas à arriver à ta destination. Endroit féérique. Flegmatique. Heure propice à la détente et à la sérénité. Profitant de l’heure du déjeuner pour aller te baigner à la piscine la plus proche. Sachant pertinemment qu’il n’y aurait personne pour te déranger. Ne désirant que le bruit du vent s’engouffrant dans ta chevelure comme unique compagnie. Humeur légèrement maussade. Délaissant tes affaires personnelles dans le casier, vérifiant une dernière fois que tout était en ordre, tu te diriges vers la piscine. Passage à la douche obligatoire. Ton impatience grandissant à mesure que le temps s’écoule. Voulant profiter de chaque seconde avant que ce calme olympien ne soit rapidement remplacé par le tapage que provoque à chaque fois les enfants de bas-âge. Et à mesure que tu t’approches du bassin, t’aperçois une silhouette au loin. Arrivant parfaitement à la reconnaître, bien qu’il te soit de dos. Tu pousses un long soupir. Quelle était la probabilité que tu retrouves dans la même pièce que Sloan à cette heure précise ? Mince. Très mince. Le destin ayant décidé de se jouer de toi. Silencieusement, tu t’approches de lui. Consumée à nouveau par ce chagrin et cette violence. Présente à chaque fois que tu le croises ou que tu entends parler de lui. N’ayant toujours pas digéré cet éloignement soudain. « Faut croire que tu es destiné à me voir Bushnell, quand même bien tu essayes tant bien que mal de m’ignorer. Ironique nan ? » tu lâches, le ton condescendant. Partagée entre la joie de le retrouver et cette amertume qui t’habite. « Tu devrais faire attention où tu mets les pieds, c’est très glissant par ici » tu ajoutes, tout en réduisant l’espace qui vous sépare en quelques enjambées. Tendant les mains pour le pousser de toutes tes forces. Désirant simplement lui rendre la monnaie de sa pièce. Préférant lui donner une véritable raison de t’effacer de son existence.

@Sloan Bushnell
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Semaine 6 jour 5
RHIANNON DE BELGIQUE & SLOAN BUSHNELL

Sloan n'était pas du genre à se mêler à la population et se baigner avec les gens avec leurs gamins de merde n'était pas une chose qu'il aimait. Il préférait de loin la tranquillité d'une piscine privée, quitte à y mettre le prix. Le luxe s'était imposé à lui et même s'il clamait haut et fort ses origines du Bronx, il ne crachait pas sur les bienfaits de l'argent. Pourquoi s'en priver ? Georges était blindé et offrait à celui qu'il considérait comme son propre fils, un compte bancaire plus que fourni. Mais là, il avait juste besoin de calme et d'éloignement. L'Eliot passait un très bon Summer Camp, surement meilleur que celui de l'année dernière, mais il restait quand même renfermé sur lui-même. Il avait du mal à s'ouvrir aux autres et à se lâcher complètement, quelque chose le retenait encore et toujours. Il savait ce que c'était mais se refusait de l'admettre. Alors il s'était rendu à cette piscine pour la cinquième dois depuis le début de l'été, il aimait bien s'y rendre parce qu'aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était presque déserte. Un peu en recul du centre Vientiane, elle était fréquentée par les habitués et par lui maintenant. Sloan avait besoin de garder la ligne et l'eau l'aidait énormément pour ses problèmes de genoux, hors de question qu'il reprenne le basket en septembre et qu'il soit en piteuse état. Il devait se montrer digne de son équipe, surtout maintenant qu'il était co-capitaine. Quoiqu'il en soit, il se changea rapidement et arbora les abords de la piscine en caleçon de bain bleu marine rayé de blanc. Il ajusta le noeud de son caleçon lorsque son regard fut attiré par une présence, familière, devant lui. Ses yeux se plissèrent lorsqu'il reconnu Rhiannon. Cette dernière lui lança quelques remarques ironiques auxquelles il haussa les épaules. Putain, ce n'était pas le moment. « De toutes les piscines du Laos, il a fallut que tu viennes dans celle-là. » grogna-t-il histoire de répliquer un truc, du tac au tac. Il n'eut même pas le temps de réagir qu'elle le poussa à l'eau. Dans la précipitation, il lui attrapa le poignet et l’entraîna avec lui dans sa chute. Les corps des deux étudiants vinrent entrechoquer l'eau brusquement, violemment, gênant certainement les mamies qui essayaient de nager autour. Sloan remonta à la surface et reprit sa respiration, il plaqua ses cheveux en arrière avant d'ouvrir les yeux. « Ça va pas ? Qu'est-ce-qu'il te prends ? » grogna-t-il entre ses dents. Il n'avait pas envie de s'énerver contre elle, il ne voulait pas faire une crise, ce n'était ni l'endroit ni le moment. Alors il passa sa main sur son visage pour enlever l'eau et la regarda, les sourcils froncés. « Ecoute Rhia faut qu'on parle ... Ça ne peut plus continuer comme ça. » dit-il, le plus calmement possible. Au moins ici, il n'y avait aucune chance qu'il ne s'emporte comme les fois précédentes.
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