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Lisbeth
Larsson
Larsson
feat Noomi Rapace
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C'est le 15 mars 1990 à Stockholm , que les membres de la famille Larsson m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Lisbeth . Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne, à tendance pauvre . Sinon, dans la vie de tous les jours j'ai terminé mes études d'informatique, mathématiques appliquées et chimie depuis mai 2017 et je vais travailler dès la rentrée académique 2017 en tant que professeur de génie informatique & programmation au célèbre MIT . Et pour terminer, je fais partie des Citizens .
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Yeux : bruns clairs à tendance mordorée
Couleur de cheveux naturel: châtain foncé mais se les teint en noir
Poids : 52 kg
Taille : 163 cm
Style vestimentaire : style habituel plutôt gothique mais qui commence à devenir un peu plus réservé et commun
Piercing : oreilles (plusieurs), nez (l’enlève la plupart du temps ces dernières semaines)
Tatouages : dragon (dos), avant-bras, cuisses, derrière les oreilles
Cicatrices : une à chaque épaule, une à la hanche droite et une dernière au niveau du cuir chevelu à droite
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► D'après le test MBTI, je suis INTJ - la scientifique.
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? : fêtarde
Plutôt assidue ou sécheuse pro ? : assidue mais aussi sécheuse (de temps en temps)
Plutôt romantique ou réaliste ? : réaliste
Plutôt sympathique ou déplaisante ? : déplaisante au premier abord
Plutôt altruiste ou égoïste ? : égoïste au premier abord
Plutôt extravertie ou introvertie ? : introvertie
Plutôt pacifiste ou bagarreuse ? : un peu des deux, ça dépend si on la cherche
JE CROIS...
Aux fantômes ? : non
À l'apocalypse ? : non
Aux coups de foudre ? : non
À l'amitié fille/garçon ? : oui
Aux sexfriends ? : oui
À une religion ? : non
À la magie de Noël ? : non
Au destin ? : joker
Aux fins heureuses ? : non
J'AI...
Déjà fait un threesome : non
Une voiture : oui, une Volvo XC60 (la qualité suédoise avant tout^^)
Bois de l'alcool : oui
Fume : oui
Prend de la drogue : non
Veux me marier : non
Veux des enfants : on verra
Une maladie grave : oui, la malchance aiguë, ça existe ?
Un lourd secret : plusieurs, oui, tous consignés dans mon dossier judiciaire qui a malencontreusement atterri à Boston.
Mens souvent : oui
Beaucoup d'expérience au lit : oui
Beaucoup d'expérience en amour : non
Eu beaucoup de déception en amour : non
Eu beaucoup de déception en amitié : non
De la facilité à me faire des amis : non
Des envies de meurtres : oui
Peur du noir : non
Peur de la solitude : non
De bonnes notes : oui
Un cœur glacé naquit
Ne nous voilons pas la face : Lisbeth ne fut aucunement une enfant attendue ni même le fruit d’un amour sincère. Toutes ces foutaises sont bonnes pour les romans à l’eau de rose qu’elle exècre. Non, l’histoire de sa conception est bien plus lugubre, gênante et taboue. Sombre résultat d’un viol, elle fut la honte d’un père qu’elle voyait quand ce dernier daignait se pointer. Quand elle entendait tambouriner à la porte, la fillette savait que c’était parti pour des jours de calvaire pour Anja, sa pauvre mère. Elle le supporta douze longues années avant de sombrer dans un élan de folie. Sa mère gisait au sol quand Lisbeth s’empara d’un long couteau pointu et se rua dans la cage d’escaliers à la poursuite de son père. Il entrait à peine dans sa voiture qu’elle le poignarda à trois reprises avant de se reculer et de lâcher l’arme ensanglantée au sol. Elle se rappelle encore le bruit métallique émit par le couteau quand il heurta le bitume refroidi par le crépuscule tombant de l’été nordique.
L’adolescente passa les cinq années suivantes enfermée dans un hôpital psychiatrique. La plupart du temps attachée à son lit par des sangles de contention, il lui fallut rapidement des doses de cheval de sédatif pour la faire sombrer dans un sommeil artificiel. Son psychiatre l’avait affublée de troubles mentaux tous aussi insensés les uns que les autres : sociopathie, trouble de la personnalité et du comportement, paranoïa, schizophrénie. Elle testa tous les traitements imaginables pour ces maladies imaginaires et il y eut une période de sa vie dont elle conservât très peu de souvenirs, abrutie par les substances chimiques. Lisbeth Larsson, seize ans, était enfin domptée. Mais son corps finit par rejeter toutes ces cochonneries. L’ayant remarqué, son psychiatre fit stopper ses traitements d’un seul coup, sans temps de sevrage. L’adolescente reprit violemment contact avec son corps malmené, ayant l’impression d’être une droguée en manque. Et c’était à peu près le cas. Elle vécut un nouvel enfer à lutter contre les crises de panique, les tremblements incontrôlés, les sueurs froides, les nausées, les vomissements, la lumière trop vive, les sons trop forts et d’autres effets secondaires dus au sevrage accéléré. Le calvaire cessa environ un mois avant sa sortie de cet asile de fous. Un inspecteur de la santé était venu faire des prélèvements de toutes sortes sur elle et quand les résultats revinrent, il n’y avait aucune trace d’une surdose d’un quelconque médicament. Son psychiatre fut félicité d’avoir rendu docile une créature ayant commis un parricide cinq ans plus tôt et Lisbeth put quitter l’enfer.
Au cours de ces cinq longues années, personne n’avait pris la peine d’écouter son histoire, ce qui se passait véritablement chez elle et surtout ce qui avait motivé son geste. A la place, les soignants l’avaient bourrée de psychotropes qui ne devraient même pas entrer en contact avec un adolescent. Elle avait été muselée pour presque se perdre. Mais la vérité finit par éclater. Mieux vaut tard que jamais.
Et ce cœur glacé devint pierre
Elle fut affublée d’un tuteur qui ne lui donnait que le strict nécessaire pour vivre. Elle était loin de s’en plaindre, bien trop heureuse d’être loin de l’hôpital psychiatrique où elle avait vécu les cinq dernières années de sa vie. Un de ses premiers achats, pour se trouver un emploi, fut un ordinateur portable. Et sa nouvelle vie, sa double existence, débuta dès cette machine en sa possession.
Lisbeth n’avait pas une réputation d’enfant de cœur. Renfermée, solitaire, elle était un véritable mystère aussi bien pour le peu de gens qu’elle côtoyait que pour les étrangers. Et comme ce qu’on ne connait pas nous fait peur, elle était évitée comme la peste. En tout cas, dans la vie de tous les jours.
En revanche, sur le Darknet, Lisbeth possédait un tout autre statut. Surnommée Wasp dans le monde des hackeurs, elle suscitait le respect et l’admiration parmi les novices. Tout le monde était persuadé qu’un homme aux cheveux huileux, mi-longs, qui prenait une douche une fois par semaine (et encore) et qui changeait de vêtements seulement quand l’odeur commençait vraiment à l’incommoder se cachait derrière cette identité. Pour être honnête, elle adorait semer un tel trouble dans les esprits. Et personne ne saura jamais qui elle était vraiment. A part ses clients, plus que discrets. Mais c’était donnant donnant. Chacun ayant quelque chose à se reprocher, ils trouvaient leur compte en l’autre. Lisbeth était grassement payée en récoltant des informations sur des personnes lambda (ou pas). Et aucun système informatique sécurisé ne lui résistait. Elle dut enquêter sur des dirigeants de pays africains et d’autres nations dictatoriales, des PDG de multinationales, des gouverneurs des Etats-Unis et sur toute une population de malfrats. Les secrets qu’elle découvrit, elle les emporterait dans la tombe. L’argent gagné lui servit d’investissement dans un luxueux appartement d’un quartier riche de Stockholm. Sous un autre nom que Lisbeth Larsson, bien entendu.
Aucun doute possible : elle régnait sur le Darknet.
Elle eut beau se montrer discrète et être évitée comme une des sept plaies d’Egypte, la jeune femme fut accusée d’un triple homicide dans son pays natal. Ses empruntes se trouvèrent sur l’arme du crime, erreur fatale quand elle la manipula alors qu’elle ne lui appartenait pas. Mais à qui appartenait-elle vraiment ? A son tuteur.
Lisbeth commençait à demander de plus en plus d’argent à l’homme censé lui en donner et cela ne lui plaisait guère. Jusqu’au jour où il trouva un chantage parfait : il lui donnerait à peu près tout ce qu’elle voudrait en échange de faveurs sexuelles. Forcées, bien entendu. Comme Lisbeth avait besoin de cet argent, elle s’y plia tout en cherchant une façon de le punir. Et elle la trouva. Un soir, elle sonna chez lui, une caméra cachée dans son sac en bandoulière. Pensant qu’il allait à nouveau lui demander de lui faire une gâterie, elle était prête à se « sacrifier » une dernière fois. Mais elle se trompait sur toute la ligne car ce taré la viola durant deux longues heures. Deux heures où elle se dit que le calvaire était presque autant pire que son internement de force. Mais elle avait tout enregistré. Et cette fois, elle le tenait par les couilles.
C’est comme ça que deux jours plus tard, elle débarqua chez lui en douce, alors qu’il dormait, et qu’elle s’empara de son arme pour le menacer de lui donner le libre accès à son compte sous peine d’envoyer la vidéo aux médias. Bien entendu, il obtempéra. Mais l’arme fut souillée de ses empruntes.
Donc cette erreur lui valut cette accusation de triple homicide. Elle resta cloitrée chez elle des semaines durant mais l’enquête piétinait malgré que les quelques amis qu’elle avait essayaient de l’innocenter. Finalement, elle décida de découvrir par ses propres moyens qui était derrière toute cette mascarade. Mais à quel prix ? Lisbeth reçut trois balles (une à la hanche droite, une à l’épaule droite et une dernière à la tempe droite), eut droit à un séjour de plusieurs semaines à l’hôpital avant d’être envoyée en prison. Son procès dura quelques jours et elle fut innocentée grâce à l’aide de son avocate et de ses amis (elle pouvait à présent les appeler ainsi). A la suite de quoi, une nouvelle vie s’offrit à elle.
Quelques mois plus tard, son patron (elle travaillait alors pour une agence de sécurité) l’inscrivit contre son gré à Harvard, ne la voyant pas finir sa vie dans sa société. D’abord réticente, Lisbeth lui rit au nez avant de réfléchir sérieusement à cette offre. Elle passa les SAT’s, subit l’entretien de rigueur et les passa haut la main. Le Doyen avait la notion qu’elle était surdouée et possédait une mémoire photographique et auditive. Ces quelques détails penchèrent également en sa faveur. Welcome to Harvard !
(Invité)