More than you know | Leonilia

Quand je me suis levée ce matin, j'avais la tête qui tourne, j'ignore pourquoi, je sais juste que j'étais pas vraiment en forme, mais ça n'a pas duré longtemps donc je n'y ai pas vraiment fait attention. Je suis partie essayer de petit déjeuné. Athéna n'est pas dans la chambre, elle a découché toute la nuit, Alors je lui ai envoyé un sms pour savoir où elle était mais en attendant sa réponse, je décide d'aller courir. Pas une super idée quand on connait ma santé assez en dent de scie en ce moment mais bon, on teste non ? Je suis dans une période de questionnement, sur tout. Je ne sais qu'une chose : je veux vivre, encore et encore. Un peu plus. J'ai juste envie de vivre. Toujours plus. Les gens ne comprennent pas une telle envie de vivre, mais c'est ainsi. Certains aspire à se marier, être casé rangé, moi, je veux juste vivre, rien de plus. Je finis par m'écrouler près du lac de la ville, au bord de l'eau, lunettes de soleil sur le nez, je sors mon téléphone et envoie un sms à Léonidas "Je vais te prouver que les vivants aussi peuvent être drôle. Viens près du lac, à côté de la statut. Pas d'excuse, je t'attends." mon idée : une sortie en barque. C'est sympa la barque, c'est marrant, ça change un peu. C'est marrant. Et puis, Chrys m'a fait promettre de le bouger un peu, de le bousculer de ses principes, de tout le reste. Si il savait, en réalité, c'est lui les bouscules mes principes. C'est lui qui chamboule une partie de mes convictions. C'est frustrant, grisant, terrorisant. C'est pas simple. Je pousse un soupire et appel Chrystos en attendant l'arrivé de son fils. Histoire de prendre de ses nouvelles, parce qu'en soit, je culpabilise quand même d'être loin de Boston, loin de lui.

On a tous des déceptions, des choses durent à admettre, on sait plus trop quoi faire, on finit par se perdre. On se brouille pour des conneries, on finit par se reparler, mais certaines disputent durent plus que d'autres. 2 mois que celle avec mon père dure. 2 long mois. J'avais appris à faire sans lui et il est revenu, maintenant, il a reprit ses billes, claquer la porte et il est reparti. J'en ai parlé avec Chrys qui me dit qu'il m'aime et qu'il sait juste pas comment faire. C'est d'la foutaise. Il voudrait juste que j'ai une vie bien ranger. Ca fait mauvais genre une barmaid. Pourtant il me manque. De son côté, ma toxico de mère tente de revenir, elle m'a appelé au moins 5 fois après 6 mois de silence et demande de l'argent. Elle m'insulte dans son message, selon elle, je suis une fille horrible. J'ai une famille bien merdique et j'envie Léo qui a Chrys. Chrys est ce père que je n'aurai jamais. Un gars qui me comprend qui a confiance en moi. Je ne sais pas ce que je ferai si la maladie gagnait sur lui. Alors je profite encore un peu de sa présence. Au téléphone, je rigole avec lui, je lui raconte mes mésaventures, je lui raconte les trucs drôles parce que je veux l'entendre sourire, pas s'en faire pour moi. Pas avoir peur pour moi. Mais je finis par raccrocher car j'ai rendez vous avez Vasilis Fils. D'ailleurs, je le vois arriver vers moi avec son air bourru et boudeur. C'est dingue. Je suis un festival à moi seule, tu le sais bien. un fin sourire sur mes lèvres, il me connait maintenant un peu, il sait que je suis capable du pire comme du meilleur. Je ne me pose pas vraiment de limite, de barrière. Je me lève et avance vers lui alors qu'il me demande ce que j'ai prévu. Je lui adresse un grand sourire Ferme les yeux, c'est une surprise, et je t'y conduis. avec un sourire angélique accrocher sur les lèvres. Oui, ça va être la surprise et je suis sûre que de premier abord, il va détester cette activité. C'est même certains qu'il va raler. Il va dire qu'il a pas envie. Et probablement bouder, mais tant pis. Moi, c'est sur ma wish liste de faire de la barque. Je compte bien la rayer avant de mourir.

Je suis le feu, le vent indomptable, je suis la tempête, j'ai toujours des idées bizarres et j'ai une wish liste à en faire pâlir les plus fous de ce monde. Je veux découvrir, tout et rien, je veux voir le monde, je veux vivre jusqu'à en crever, parce que peut être que je mourrai demain, ou dans 1 mois, qui sait ? Et je sais bien que je devrais me tenir éloigner de ce gars et de son aura noirci par la peine et la perte, il est un peu mon opposé et pour une féministe comme moi, certains de ses propos me font froncer des sourcils. Je devrais rester loin parce qu'il est une tentation, un fruit défendu, pourtant, j'ai envie de le voir, je crois même que c'est un genre de besoin. C'est bon, Siloé à profiter de ses vanes et de sa mauvaise humeur, ils sont posés, j'ai le droit de le revoir non ? Alors je lui propose une sortie et je sais que d'avance, il craint. Et quand il est là, à peine arrivé que je rigole à ses paroles de bourru Tu devrais. avec un sourire en coin, avant de lui dire de fermer les yeux pour aller à la super activité. Comme je m'en doutais, il dit non. Je suis pas une femme, je suis une tigresse. Alors pas de risque que je lui réplique en haussant les épaules, comme ci on risquait rien à me faire confiance à moi. On risque beaucoup plus parce que moi, je veux vivre ma vie. Mais après ses raleries, il finit par céder et je suis trop contente, je fais un bond sur place, YES ! I'm The best ! Pff, tu pourrai me tuer juste pour avoir le plaisir de m'autopsier, je le sais bien. que j'ajoute en tapant dans son bras avec cet air taquin. Mais il semble se prêter au jeu et me lance une vanne sexuelle comme à son habitude qui m'arrache un sourire amusé malgré moi Tue moi. Tu aurais le striptease intégrale.. Enfin, il serait pas très mouvementé. Non parce que moi, soyons honnête, si je tentai le strip avec une barre de pôle dance, il y aurait de grande chance pour que je me casse la gueule. M'bref. Et voila que je lui tourne autour pour voir si il triche, je tourne autour de lui, je me plante devant lui, fixant ses yeux et passant ma main pour vérifier ses réactions un instant. Je finis par tirer une mine boudeuse, croisant des bras Tu triches. très bien, si il triche, on va employer la manière Emilia et puisque de toutes façons, je comptais me mettre en maillot de main pour le Kayak ou la barque, histoire de parfaire mon bronzage au moins du haut de mon corps, je retire mon Tshirt et me positionne derrière lui pour le nouer et lui cacher bien les yeux. Ahah, la triche, on me la fait pas à moi. Je suis une maline. Léonidas s'est fait à mes câlins, il acceptera mes règles. Oui, je sais, je suis chiante, ça fait parti intégrante de mon irrésistible charme.

Je suis une attachiante, voila un mot qui me définis parfaitement. Je suis chiante mais attachante, d'où le attachiante. Et personnellement, je n'aurai jamais cru m'attacher à Léonidas, pourtant, avant même notre rencontre, c'était comme ci je le connaissais déjà. Et maintenant que je le connais vraiment, c'est juste une belle amitié ou peut importe ce que c'est. Entre boutade, blague, séduction, drague et pique, on est toujours servi ensemble. Et aujourd'hui, je lui ai prévu un programme du feu de Dieu. De la barque. Autant dire une activité des plus has been que je compte transformer dans un truc terriblement cool. Parce que ce que je touche deviens de l'or probablement -humour-. Et à peine arrivé, les blagues et les attaques fusent. Son humour graveleux parfois me fait rire, ainsi que son humour noir, on a le même et il ne s'offusque jamais quand je lui sors une blague dans laquelle je suis hypothétiquement morte. Il ne s’alarme pas comme certains pourrait le faire, soit parce qu'il s'en fou ou parce qu'il ne s'inquiète pas, mais dans tous les cas, ça me va. J'arque un sourcil à l'entente de ses paroles et je reprends alors Vraiment ? Même toi ? avec un grand sourire amusé pour ponctuer la fin de ma phrase, même si pas sûr que Siloé apprécie ce genre de discussion, je suis comme ça, nature peinture, je me suis assez privée de le voir pour pas la déranger, ça va deux minutes. Oh, mes cris te manqueraient assurément. avec un nouveau sourire cette fois ci remplit de malice. Et voila que je lui propose de fermer les yeux. Enfin non, je lui impose mais constatant qu'il triche, j'ai un air boudeur aux lèvres en l'entendant me dire que je ne devrais pas être étonné Enfin, tu me connais, je suis une tigresse de confiance. et de toutes façons, il n'aura pas trop le choix puisque je finis par nouer mon Tshirt autour de sa tête pour le priver de sa vision et lui faire la surprise totale de mon idée géniale de la barque. Pour cacher sa nervositer, il reprend ses blagues et je réplique Tout le monde a le droit de voir mes seins sauf toi. bien évidemment, c'est faux, c'est juste pour le chercher, mon haut de maillot de bain et bel et bien présent Je voudrai pas trop te tenter. que je rajoute, avec un air plaisantin. Je finis par dire En plus, en Espagne, c'est commun le monokini, ça choc personne. sur la plage, c'est open bar comme on dit. Mais assez parler, je reprends Bon aller, en route, on va être en retard. je prends ses mains et les posent sur mes épaules pour le guider On va faire le petit train, comme ça, si jamais je voulais t'emmener dans l'eau, j'irai d'abord et tu pourras me couler direct. même si bon, pour pas finir à l'eau, j'ai un plan : je vais lui annoncer sur la barque que je ne sais pas nager. C'est faux, mais les poissons dans l'eau me font peur, alors si je peux éviter un tour dans l'eau, ça me va perso. Je l'entraine avec moi, marchant exprès en zig zag pour l'agacer. Oui oui, je suis joueuse jusqu'au bout.

Les gens vivent sans vraiment vivre. Regarder Léo, pour moi ce n'est pas ça vivre, repousser le monde dans la peur de se faire avoir, c'est pas ça la vraie vie, c'est pas comme ça qu'on est heureux, vraiment heureux. Je crois qu'il a eu trop mal pour vouloir l'être de nouveau parce que le bonheur, quand ça se casse la gueule, ça fait mal. Pourtant, quand il sourit, même si souvent c'est pour se moquer, j'adore le regarder, il a un sourire intrigeant et hypnotisant. Non, correction : il est hypnotisant, c'est tout. Il est tout ce que je devrais garder loin de moi, pourtant, je suis là, je rigole avec lui, je peux pas m'en empêcher, je peux pas m'en passer même je crois. Peut être que j'aime t'entendre dire que tu veux. et j'hausse les épaules mais c'est peut être le cas, je sais plus, j'en sais rien. Je réfléchis pas enfaite, je pense plus, je veux juste passer un agréable moment. Et me voila déjà à lui bander les yeux pour l'empêcher de tricher en parlant de confiance, même si je sais qu'il n'a pas confiance. Tu verras, tu finiras par avoir confiance en moi. que je lui dis positionné devant lui alors qu'il ne voit bien. Je suis sûre que c'est déjà le cas. faux je sais qu'il me voit comme un potentiel danger et je le serai toujours. Mais tant pis, joueuse, rieuse, Je continue de le taquiner et sa réponse ne se laisse pas attendre Et si c'était moi qui gagnait ? Te crois pas si irrésistible ! avec un sourire en coin, même si l'un comme l'autre, on sait. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure qu'on se plait. On se voile juste la face parce que c'est plus facile je suppose. Du moins, pour ma part.

Et j'attrape ses mains pour les poser sur mes épaules, il ne met pas long a constater que je n'ai pas retirer entièrement mon haut, mais est ce une vrai surprise franchement ? Je rigole à ses paroles, amusée par sa répartie J'ai pas besoin de montrer mes seins pour être une tigresse irrésistible. et je m'amuse à marcher en zig zag pour l'agacer. Mais bien vite raviser par ses paroles quand il parle de vomi : ça c'est pas charmant et ça me dégoute, imagine il me vomit dans le dos ? Là, ca serait un bon plan pour voir mes seins, je suppose car je serai obligé d'enlever mon haut de maillot pour le rincer Ah non, tu me vomis pas dessus que je reprends après un arrêt net qui provoque une colision entre son torse et mon dos. Dis donc, un peu de galanterie, on fonce pas dans les filles. que j'ajoute en rigolant car je sais qu'il ne voit pas et que c'est bien évidemment de ma faute. Et le voila qui reprend d'un ton boudeur pour savoir si on est arrivé bientôt Presque. Allez, un peu de sourire mon grincheux. trois pas plus tard, je m'arrête, nouvelle collision qui me fait rire Tu peux regarder ! que j'annonce alors que nous sommes face à l'étang, devant une rangée de barque superbe j'écarte grand les bras avant de dire, joyeuse Tadaaaaam ! On va faire de la barque ! pas sûre qu'il apprécie l'idée ou n'ai pas l'envie de me planter sur place, je reprends avec un sourire La prochaine fois, tu choisie l'activité. chacun son tour, c'est l'équité parfaite entre nous.