La croisière || Des retrouvailles - Malicia & Hadès

La croisière — La moitié des gens sur cette croisière sont inintéressants, seul quelques uns trouvent grâce à mes yeux et maintenant qu'on est là, autant en profiter au moins un peu, alors, je finis par me lever de mon lit, il fait beau soleil dehors et j'ai besoin de parfaire mon bronzage suite à mes vacances, histoire de pas perdre, de montrer au monde que je suis canon. J'enfile un short de maillot de bain noir et attrape ma serviette, lunettes de soleil sur le nez, crème solaire dans la main et un livre de camus dans l'autre, j'avance vers le pont supérieur, cherchant un transate libre des yeux, j'en vois un et m'y dirige, je m'installe, et ferme les yeux pour prendre le soleil. Je serai bien allé faire une activité sportive mais avec qui ? Pour le moment, tout le monde est dans ses petits plans, n'oublions pas que mes amis sont Eliots, alors Abélard reste avec son Franklin fictif et fuit sa future femme, Cole est ventouser à son meilleur ami qui a des airs de dealeur, Nina elle, doit probablement dormir alors qu'Ayma s'affiche avec son guss. Alors si c'est comme ça, moi, je compte bouder dans mon coin et bronzer. Mais voila que je sens le soleil loin de ma peau car une personne prend tout son temps pour s'installer sur le transate d'a côté alors je commente avec mon piquant et ma délicatesse légendaire, sans daigner ouvrir un oeil Vous me cachez le soleil. On se dépêche un peu. rien de sympathique ou de courtois dans ma façon de parler, j'ai pas envie, j'ai pas le temps, je suis râleur, je suis belge et parfait. Les gens ont cas faire avec ma mauvaise humeur. Non mais.

La croisière — Malicia s’ennuyait presque ! Elle en viendrait limite à regretter son idée d’avoir rejoint la croisière. Si elle avait décidé de rejoindre Cole s’étai parce que son projet de tour du monde en voilier avec Brent c’était envoler, quand ce dernier avait souhaité prendre ses distances. La sentence était tombée, cet été ils seraient libres de flirter et coucher avec qui ils voulaient. Pseudo rupture en somme. Lorsqu’elle avait perdu son bébé alors qu’elle était enceinte de cinq mois,  l’idée de la croisière était devenue un moyen pour elle d’échapper à ses proches et leurs multiples questions. Elle n’avait pas envie qu’on la couve, elle qui détestait demander de l’aide et préféré toujours se débrouiller seule. Elle ne voulait pas voir leur mine triste et désolé. Non. Ce retrouvé sur un bateau avec des Eliot réputé froid et insensible était un programme qui lui semblait préférable. Toutefois, la Lewis était une femme d’action et Cole semblant être trop occupé pour lui donner une quelconque mission comme il en avait le secret, elle se retrouvait à ne pas savoir quoi faire. Passer ses journées à faire bronzette comme une vraie diva ce n’était pas son genre. Vêtue d’un maillot qui soulignait ses jolies formes, lunette de soleil sur les yeux, elle se dirigea toutefois vers l’un des transats. Sa serviette nouait autour de la taille, elle glissa avant qu’elle prenne place et se pencha pour la ramasser. Elle entendit alors une voix protester. Elle leva ses lunettes pour observer d’avantage le jeune homme. Hadès ! Son air ronchon la fit sourire. «  Toutes mes plates excuses Monsieur Anastase Hades Thaddeus de Belgique-Schueller. » dit-elle avec espièglerie, sourire au coin des lèvres. Bien évidemment ce n’était pas de réelle excuse, mais elle avait été désagréable avec lui au bal, elle ne lui en tenait donc pas rigueur. Puis ainsi elle lui prouvé que malgré ses mots ce soir là, elle avait retenu son nom en entier.

La croisière — Je suis un belge, je suis ralleur, j'ai un tas de qualité et celle là me caractérise énormément. J'aime raller, bouder et tirer la gueule, je suis comme ça. Alors quand je suis sur un bâteau, sans Noah, avec tous mes amis de dispersé partout, je m'ennuie, je me fais chier, j'ai envie de raller encore plus. Me voila donc sur mon transats, parti pour être de mauvaise compagnie, pour raler pour un oui et pour un non et faire chier ce petit peuple qui vient m'importuner. Ma raillerie arrive donc et sors sans même que je le contrôle vraiment. On me cache le soleil, je le fais savoir. La personne a cas se dépêcher, un peu de nerfs. Et si elle n'est pas contente de ma remarque, je lui dirai que j'en ai tout simplement rien à faire, si je veux raler, je rale, c'est une règle chez moi : je suis Anastase Hadès Thaddeus de Belgique-Schueller. Je suis un Prince. J'ai tout les droits. Mais la personne, bien loin de se raviser et de se pressé me réponds, en annonçant mon nom complet, avec une simple faute Prince Anastase Hades Thaddeus de Belgique-Schueller. Prince pas Monsieur. Je ne suis pas Monsieur tout le monde. que je gromèle. Je suis charmant pas vrai ? Pourtant, le fait que cette personne connaisse mon appellation de manière presque parfaite me pousse à ouvrir les yeux et je découvre Malicia Lewis, une eliot, super copine de Cole, ex de Brent machin truc, le gars qui tourne autour de ma Cassie. Comment vas tu Malicia Lewis ? pas un sourire parce que je suis pas bon à ce petit jeu des politesses. Quand on connait, on sait que là, en compagnie de quelqu'un que je ne connais pas bien, niveau sympathie, je suis à mon maximum.

La croisière —Malicia eut un sourire amusé quand Hadès la reprit, lui faisant remarquer qu’elle avait oublié le «  prince ». Elle étouffa un rire. Et dire que Cole avait osé lui dire par sms que l’arrogance n’était pas le genre d’Hadès. Tu parle ! Loin d’en être scandalisé, elle s’en formalisa, tout comme elle l’avait fait lors de sa rencontre avec Cole au métro alors qu’elle avait l’impression qu’il était un lion parmi les singes. Elle s’était accommodait de ses répliques perverses et aujourd’hui encore elle se félicitait d’être passé au delà des apparences. Elle ferait de même avec Hadès. Son arrogance l’amusait plus qu’autre chose. En l’observant elle comprenait pourquoi son «  petit canard en sucre » - longue histoire !- et Hadès étaient meilleur ami. Lorsqu’il lui demanda si ça allait, levant enfin les yeux sur elle avec une sympathie mesurait, il prononça son nom. Elle sauta sur l’occasion pour le reprendre comme il l’avait fait, par jeu «  Vanderbilt. Malicia Vanderbilt Lewis. » Dit-elle avec une fausse arrogance et surtout avec malice. Elle prit ensuite place sur le transat à côté de lui en étalant ses magnifiques jambes pour profiter du soleil.  «  Je vais bien si ce n’est un ennui mortel ! Si je ne trouve pas rapidement quelque chose pour me faire vibrer, je sens que je vais finir par sauté du pont ! » Annonça-t-elle avec un soupir agacé. «  Et toi ? Tu a l’air  bougon ? » Elle ne le connaissait pas assez pour savoir si c’était son états naturel. Sympa dans l’ensemble, Malicia l’interrogea pour savoir si aller bien. C’était dans sa nature.

La croisière — Un grincheux, voila ce que je suis. Je râle, je pigne a longueur de journée et je prends plaisir a martyriser mon personnel avec des demandes les plus saugrenue qui existent. Et même être là, à bronzer au soleil, ça me fait râler, j'ai les nerfs en pelottes, j'ai toujours envie de hurler sur le monde, de crier plus fort que les autres parce que je suis plus. Plus que ces crétins, je suis mieux, bien meilleur. Je suis la crème de la crème de ce monde. Je suis la cerise sur le gâteau. Je suis génial, tout le monde devrait vouloir être mon ami. Ca serait normal. Et là, entrain de prendre le soleil et de faire brunir ma peau de manière plus naturelle que la première fois, je décoche une raillerie, excédé qu'on me prive de ma dose de vitamine D. Sans même adresser un regard au bourge et quand j'entends la voix, je découvre avec stupeur qu'il s'agit de Malicia. La brunette est là, lunettes de soleil sur le nez et je constate à son ventre plat qu'elle a plus de marmot dans le bide. Donc Cole ne sera jamais un faux père. Dommage, ça aurait pu me servir cet enfant illégitime prétendument de Cole. Surtout que ce Brent, je veux l'éliminer de la vie de ma Cassie. La mienne. Vanderbilt Lewis que je répète naturellement. C'est définitivement moins beaux que de Belgique Schueller. avec un air taquin, étant donné que j'ai bien compris qu'elle se moquait gentiment de ma manie à déclarer mon titre. Mais après tout, j'ai un titre, c'est pas pour faire joli. Je lui demande par politesse si elle va bien et je le regrette presque vu le nombre de mot qu'elle me répond. Mais bon, sa sympathie fait que je ne lui demande pas de se taire. Je tourne les yeux vers elle quand elle me demande comment moi je vais J'ai toujours l'air bougon. sauf quand je suis ivre. Mais ça, c'est une autre histoire. Mais ça va. Je me fais juste chier. Tu crois qu'il y a des activités pas trop has been à faire ici ? avec un air interrogateur car si elle a une idée, j'ai beau pas la connaitre, je suis partant. L'hyperactif en moi à envie de bouger.

La croisière —Si Malicia faisait partit des Eliot depuis février elle avait au final peu de contact avec ses derniers. Ceux qu’elle côtoyait était de loin ceux qui s’éloignait le plus du « Eliot type » si on peut dire, comme Sloan ou Jonathan. Elle connaissait d’Hadès seulement ce que Cole lui avait dit, c'est-à-dire pas grand-chose. Oh si, il avait réclamé son numéro car elle semblait être à son goût mais au plus désespoir de Cole, elle n’avait pas cherché à faire plus ample connaissance avec lui et c’était de nouveau retrouvé dans les bras de Brent… Aujourd’hui, le hasard faisait bien les choses et voilà qu’elle se mettait à priver monsieur de son soleil. Elle le trouvait drôle avec ses airs de premier ministre. Sans doute parce qu’elle savait que ce n’était pas un air qu’il se donnait mais bel et bien le caractère du jeune homme. Elle était toutefois curieuse de savoir si quelqu’un était capable de le dérider un peu. Peut-être une fille. Cole devait le savoir. Pour l’heure, ils revenaient ensemble sur son nom en entier, espérant ainsi lui faire oublier sa raillerie du bal. Il reprit son nom et elle eut un sourire quand il affirma que c’était moins joli que le sien. « Au premier abord oui. Mais Vanderbilt ça a aussi son charme. » Dit-elle avec son éternelle sourire plein de malice. Le choix des mots était voulu et on pouvait sans mal faire la comparaison avec elle. Elle ne payait peut-être pas de mine au premier abord - bien qu’il falait être fou ou idiot pour la trouver moche ! - mais si on creusait un peu, Malicia était bien plus précieuse qu’elle ne s’en donnait l’air. Ceci étant elle s’ennuyait fermement et ça semblait être aussi le cas du prince. « Ça dépend. Dans quelle catégorie classes-tu le jet ski ? »

La croisière — En vérité, à mes yeux, la Eliot à toujours compté peu de vrai Eliot. Elle a toujours été assez parasiter par des Tate Murray. Une grande partie des gens de cette confrérie auraient pu mourir dans le feu de septembre que ça ne m'aurait pas posé de problème pour tout dire, je n'aurai pas versé une larme pour eux. Je les connais pas, ils ne m'intéressent pas. J'ai mes amis, ma famille, c'est amplement suffisant. Je n'ai pas besoin de plus. Je n'ai pas besoin de chercher à faire plus ou mieux. J'ai déjà les meilleurs dans mon cercle d'ami et peu de gens trouvent assez d'attention pour que j'accepte de les intégrer auprès de moi. Je suis plus du genre à me satisfaire de mon cercle ami et à juger les autres trop inintéressant pour valoir le détour. Pourtant, Malicia avait mon attention à l'instant. De base, elle était un plan pour atteindre Brent qui osait flirter avec ma Cassie et l'emmener au bal, elle l'est toujours un peu, parce que les exs, ça fait toujours mal de les voir avec un autre, la preuve, je n'ai jamais supporter de voir un autre trainer autour de ma lumière ou de ma reine. Ca non. Je ne l'accepterai jamais. Alors, Malicia est un genre de plan, mais Cole m'ayant dit des trucs bien sur elle et malgré sa réputation un peu sulfureuse et son mauvais goût de base pour choisir une confrérie -les violets, elle devrait avoir honte- elle a l'air plutôt sympathique et assez intéressante pour occuper ma journée. Elle en a de la chance d'être en ma compagnie vous vous dites ? Je trouve aussi. Je ne peux le nier. Ca fait bourgeois. et les noms bourgeois, ça fait plus classe que Martin ou Lepet comme nom sérieusement. Elle ne perd pas son sourire alors que je lui demande si elle connait une activité qui vaut le détour. alors qu'elle propose le jet ski, j'arque un sourcil avant de dire Madame Vanderbilt n'a pas peur d'être décoiffé ? un sourire légèrement moqueur car la plupart des femmes ici, son coquette. En tout cas, c'est l'image qu'elles se donnent exprès.

La croisière —Depuis le début de la croisière Malicia s’accoutumait de sa solitude mais c’était plaisant pour elle de la couper en compagnie d’Hadès, qui était ma foi, fidèle à lui même. Quel adjectif aurait-il employé exactement ? Charmant ? Exemplaire ? Unique ? Incroyablement beau ? Sans doute. La modestie ne semblait pas être son fort mais si d’autre filles auraient été agacé par son côté arrogant, Malicia s’en accommoder à merveille. Elle savait que Cole était un puissant allier quand on avait la chance de faire partie de son cercle d’amis et elle était certaine que c’était de même pour Hadès. Elle n’avait de toute façon rien de mieux à faire que converser avec lui. «  Ça l’est. Ma famille a fait fortune dans les chemins de fer et je crois que tu connais ma cousine. Harper. » Pour sa part, Malicia connaissait les Vanderbilt depuis février seulement grâce à sa demi-sœur, Clary, et les recherche qu’elle avait fait sur leur père. Malicia avait déjà aperçut Hadès avec Harper mais elle ignorait la nature de leur relation. Les deux Eliots semblaient avoir pour point commun l’ennui et elle proposa le jet-ski, sans savoir si le prince trouverait cette activité acceptable.  A la question qu’il posa elle devina qu’il ne la connaissait pas. En tout cas, il pouvait être taquin. C’était bon à savoir. «  Tu me confond avec toi, Hadès » dit-elle en souriant toujours aussi insolente. Malicia était tout sauf du genre à râler pour ses cheveux ou un ongle cassé. Cole l’appelait sa Lara Croft et c’était sans doute car comme la célèbre héroïne elle adorait l’aventure, loin d’être «  une véritable fille », coquette et superficielle On l’avait toujours considéré comme un garçon manqué, elle qui grimpait, escalader et adorait la nature. La liberté. Rien n’était plus grisant pour elle que de sentir le vent dans ses cheveux et les voir flotter à leur grès. Etre décoiffer ? Elle s’en ficher bien ! Elle n’avait pas l’âme d’un Cabot. Loin de là. Elle était souvent décoiffer quand elle faisait de la moto et ça ne l’arrêtait pas. Elle n’en aurait dit de même pour le prince qu’elle s’était amusée à taquiner. «  Une course ça te dit ? » dit-elle en souriant. «  J’te pari être meilleure que toi. »

La croisière — Ceux qui me connaissent savent que je ne suis ni réellement méchant, ni tarré, je suis juste à part, trop bien pour ce monde trop pourri. Je suis de ces gosses de riches qui misent beaucoup sur l'apparence, sur le parraitre, je sais sourire face aux paparrazies quand j'ai envie de pleurer, je sais cacher mes sentiments, ma haine, ma colère et ma tristesse et je me passionne pour la destruction. Je sais me donner l'image d'un gars lisse et bon à marié pour contenter maman de Belgique-Schueller, mais je suis loin de cette image d'ange, quand on me connait, on sait trop que je suis ce qu'il y a de pire dans ce monde, que je suis capable du meilleur comme du pire, du plus étonnant comme du plus jouissif. Je n'ai pas de vrai limite sauf celle de la vie. Je suis toujours prêt à tout, je suis un déterminé. Genre vraiment. Et pourtant, là l'ennuie me gagne et mon attention se porte sur Malicia, la jolie brunette amie avec l'autre traitre de Cole Wild. Je hausse les épaules à ses paroles et réplique avec ma sympathie légendaire Il y a plus classe quand même que les chemins de fer. Comme faire fortune dans le diamants. ou encore mieux, régner sur le monde. Comme moi. T'es la cousine de Harp ? c'est vrai que le rapprochement, je l'avais pas totalement fait de base, mais bon. Exacte, je la connais, c'est une fille bien. super même génial. Un peu comme moi, totalement même. Aussi géniale quoi ! Et voila que la brune propose de faire du jet ski, je la taquine et elle réplique aussi vite Même décoiffé je suis parfait. que j'ajoute avec un demi sourire, mais je crois réellement mes paroles. Je suis beau, même le matin au réveil. Et elle me propose de faire la course : elle veut me tester. Je reprends Ca marche. avant d'ajouter quand elle me provoque ouvertement Ca va les chevilles ? amusé par sa répartie. Mais elle n'aurait pas dû parier parce que si elle me connaissait, elle saurait que pour moi, tous les moyens sont bons pour gagner.