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« Je l'avoue, qu'il en faut plus pour partir avec moi... Même si au fond je le veux.»

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Je l'avoue, qu'il en faut plus pour partir avec moi... Même si au fond je le veux.
— with ABEL & ERIN.



Jour 9, le 9 juillet 2017

Si quelqu’un retrouver ma dignité, j’aurai aimé qu’il me la rende. Je ne réalisais pas vraiment ce que j’étais en train de faire. Ce n’était pas moi, ça ne me ressemblait absolument pas. Je me perdais dans tant de pensée sur l’instant. Ce qui me semblait encore plus fou, c’était que j’en avais réellement envie. Et je ne pouvais pas mettre cela sur le fait que j’étais fleur bleu, il n’y avait absolument rien de romantique là-dedans. Ma conscience de dunster, d’étudiante en biochimie, une étude très terre à terre, des faits avérés, souhaitait trouver une explication logique à cela. Sauf qu’il n’y en avait pas. Je n’arrivais pas à expliquer pourquoi je me laissais aller dans les bras de ce mather dès le moindre contact.
Malgré le fait que ces doigts jouaient avec les tissus de mon short faisant monter une température à une vitesse affolante, je ne pouvais m’empêcher de jeter un œil de temps à autre juste au cas où. Je prenais également le temps de fermer les yeux quand je nous savais tranquille, me mordant la lèvre inférieure. Je sentais l’expérience qu’il avait avec les femmes à travers ses caresses. Rien que cela aurait dû me freiner. Mais je n’en fis rien, au contraire. J’écartais les jambes pour lui offrir encore plus de passage. Je devenais totalement folle. Avant qu’il n’aille plus loin, je joignais mes lèvres à celle d’Abel, nos langues jouant l’une avec l’autre. Mon souffle se coupa quand je sentais ses mains défèrent le bouton du short. Une fesse sur lui, l’autre sur le fauteuil, je prenais appuie avec une main de chaque côté. Je sentais mon corps défaillir lorsque ses doigts jouaient avec mon bouton d’or. Je ne souhaitais pas être celle non plus à prendre plaisir. La main qui prenait appuie sur lui se posait sur son entre-jambe, au-dessus du jean certes, mais j’insistais légèrement pour un petit moment de va-et-vient le long de son membre que je sentais se réveiller au fur et à mesure. Je perdais tout contrôle de moi-même. Et si nous étions seuls, je savais que j’aurai très certainement fini au milieu de l’allée, nue, avec Abel au-dessus de moi. J’en étais au stade où je commençais à fantasmer en même temps que ses caresses. Je sentais le plaisir monter de plus en plus.

Un plan ne se déroule jamais sans accro. Avant même d’avoir pu atteindre un point culminant de plaisir, le bus s’arrêtait sur un bord de route. Mutique, et surtout tétanisée, je retirais ma main et reboutonnée mon short à la vitesse de l’éclair. « Qu’est-ce qui se passe ? » En fait, je réalisais clairement que cette question était aussi bien valable pour ce bus que pour ce qui venait de se passer entre le mather et moi. Je réalisais soudainement que j’étais encore à moitié sur Abel, et je sentais de nouveau mes joues prendre feux. Le chauffeur et les organisateurs répondaient rapidement à mon interrogation. « Chers étudiants, nous avons un petit souci technique avec le bus qui va nous obliger à camper ici. Pas d’inquiétude, nous repartiront demain à la première heure. Nous vous demanderont donc de reprendre les tentes que vous aviez hier soir, et de les monter. Merci à tous. » Avec ce qui venait de se passer, je ne m’étais même pas aperçu de quoi que ce soit. Avait-on raté quelque chose ? Si on n’avait pas vu cela peut être aussi qu’on avait été vu par d’autres. Je me sentais des plus mal, et je me remettais enfin à ma place. Je regardais Abel, réalisant que l’on allait passer de nouveau une nuit ensemble. Dans le fond cela me fit sourire, sûrement aussi à cause de la frustration que je pouvais ressentir à l’idée de ne pas avoir été jusqu’au bout de l’orgasme qu’il aurait pu me procurer. « Eh bien, on dirait que le destin joue avec nous aussi. » J’étais certes gênée, mais mon absence de conscience était dans le fond ravie de la situation. La chaleur que je ressentais dans mon corps aussi.


© LOYALS.
(Invité)